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19 Avril 2005
 

Benoît XVI est venu redresser notre regard

 

Le 22 septembre 2008  - (E.S.M.) - La surprise permanente de notre Église, c’est qu’elle demeure et qu’elle avance dans le monde. Non pas pour le rattraper, comme un peloton à la poursuite du groupe des échappés, mais pour lui indiquer le chemin. Benoît XVI, aux Bernardins, aux Invalides (joli symbole que ce nom !), à la grotte, devant les malades et les paralytiques, n’avait aucune nouvelle à annoncer.

Le pape Benoît XVI

Le pape Benoît XVI est venu redresser notre regard

Un peu de silence

Le 22 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Au moins dix minutes de silence, sans qu’aucun commentateur se soit senti obligé de meubler, de flétrir. C’était effectivement dimanche dernier. Pas de panne de son, pas d’interruption de retransmission, nous avons eu dix minutes de silence voulu, posé là tout exprès pour que nous vivions enfin à l’intérieur de nous-même.
 
Bien sûr, pour un as de la télécommande qui arrivait, par hasard, sur la chaîne qui transmettait l’adoration du Saint Sacrement, après avoir vu l’arrivée de l’étape du tour d’Espagne, ça semblait un brin étrange. Après les cris et les chants de Paris l’avant veille au soir, les applaudissements, les « Benedetto » et tous les élans d’une foule heureuse sur l’esplanade, les youyou du bord du Gave, cet édredon de silence total donnait à réfléchir.
 
C’est peut-être une des originalités des chrétiens en ce siècle de vacarme, de mp3 vissés sur les oreilles, de sonorisation des rues et des galeries marchandes pour que le consommateur ne se sente pas trop seul dans la foule, que de savoir installer le silence. De plonger en soi, et de ne pas y découvrir du vide, du néant, mais une présence.
 
Nous en avons des étrangetés aux yeux du monde ! Il suffisait d’entendre ou de lire les dépêches, de parcourir les commentaires des internautes pour confirmer que le sens de la Messe échappe à beaucoup. Pour ne pas parler du sens de la religion, de la Foi… Ceux qui étaient venus chercher du sensationnel, du spectacle, auront été déçus. Même si pour d’autres, et ils étaient nombreux, le sensationnel de la Présence Réelle l’emportait sur le reste. En demeurant intime, invisible, trop simple et trop mystérieux à la fois.
 
L’essentiel de la Foi n’est pas conçu pour la télévision; ça nous vaudra des apostrophes, des moqueries, mais c’est ainsi. Et l’alternance de la joie bruyante et contagieuse, et du recueillement muet ajoute au paradoxe.
 
Alors certains, de l’intérieur, continuent de regretter nos dissemblances. Ils nous voudraient si proches des autres que nous ne nous en distinguerions plus. Ils font partie de ceux qui « attendaient » que le Pape Benoît XVI dise ce qu’ils avaient envie d’entendre. Pour soulager telle inquiétude, résoudre telle tension, rassurer telle société. Mais si le Saint Père vient chez nous pour dire ce que nous avons écrit, autant regarder le tour d’Espagne !
 
La surprise permanente de notre Église, c’est qu’elle demeure et qu’elle avance dans le monde. Non pas pour le rattraper, comme un peloton à la poursuite du groupe des échappés, mais pour lui indiquer le chemin. Benoît XVI, aux Bernardins, aux Invalides (joli symbole que ce nom !), à la grotte, devant les malades et les paralytiques, n’avait aucune nouvelle à annoncer. Sauf la Bonne. C’est son métier, sa charge, sa croix : il doit sans cesse nous relever et nous appeler à tourner nos yeux vers ce qui dure, au point d’être éternel.
 
Tel journaliste, réputé catholique, regrettait que le Pape n’ait pas parlé de ceci, n’ait pas infléchi cela. Mais il avait tant dit déjà, qu’on n’aura pas fini d’en discerner la profondeur et la réelle adaptation aux vraies questions des hommes de ce temps.
 
Les Marthe ont beau courir pour piocher ce qui n’a pas été dit, pas assez, pas comme le monde le voudrait, on a vu les Marie, dans l’écoute et la contemplation. Et ce sont probablement elles qui font signe plus que les censeurs, les regretteurs, les dispensateurs de vinaigre…
 
Si le Pape ne parle pas de la Croix, de la Vierge, de la confiance qu’il a en la jeunesse, qui le fera ? S’il se tait, les pierres parleront, et nos plumitifs, comme des vulcanologues sourds, n’y entendront rien..
 
Un homme est venu chez nous, non pour « recruter », « redresser des bretelles », compatir ou verser de bons sentiments sur nos faiblesses. Il est venu redresser notre regard, et nous confirmer que nous ne sommes pas là pour chercher à plaire, mais pour chercher Dieu. Rien que ça, rien d’autre.
 
Etienne Derval, évêques de Limoges
 

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Sources : E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) - 23.09.2008 - T/Brèves

 

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