Benoît XVI présente "L'ultima
veggente di Fatima" du cardinal Bertone |
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ROME, le 22 Mai 2007 -
(E.S.M.) -
Le pape Benoît XVI présente le livre "L'ultima veggente di Fatima
- I miei colloqui con Suor Lucia", (La dernière voyante de Fatima – mes
entretiens avec sœur Lucie) écrit par le cardinal Tarcission Bertone,
en collaboration avec Giuseppe De Carli. Le cardinal Bertone, aujourd'hui
"premier ministre" du Vatican, a été l'envoyé spécial de Jean-Paul II
auprès de soeur Lucia, la "dernière survivante".
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Le livre "L'ultima
veggente di Fatima"
Le pape Benoît XVI présente "L'ultima veggente di Fatima" du cardinal
Bertone
Le pape Benoît XVI présente le livre "L'ultima veggente di Fatima
- I miei colloqui con Suor Lucia",
(La dernière voyante de Fatima – mes entretiens avec sœur Lucie) (Edizioni
Rizzoli-Rai Eri) écrit par le cardinal Tarcission Bertone, Secrétaire d’Etat,
en collaboration avec Giuseppe De Carli. C'est un recueil des entretiens entre le Cardinal et Sœur Lucie
L'auteur a voulu dédier son livre « à Jean-Paul II, le pape de Fatima », et
« à Benoît XVI, le pape de la Vierge Noire d’Altötting ».
Le cardinal Bertone, aujourd'hui "premier ministre" du Vatican, a été
l'envoyé spécial de Jean-Paul II auprès de soeur Lucia, la "dernière
survivante". Son témoignage est donc de valeur historique sur ce qui arriva
le 13 mai 1917, à Fatima, où la Vierge Marie apparut pour la première fois
aux trois bergers Lucia, Giacinta et Francesco. Documents inédits qui
racontent l'expérience mystique qui a marqué le nouveau siècle et révèlent
d'importants détails qui jettent une nouvelle lumière sur le miracle.
A Monsieur le Cardinal
TARCISIO BERTONE
Secrétaire d’Etat
Dans les pages de votre livre « L'ultima veggente di Fatima » (la
dernière voyante de Fatima) vous avez voulu confier tous vos souvenirs,
Vénéré frère, pour qu’ils ne demeurent pas simplement un précieux bagage
d’émotions personnelles, mais, traitant d’événements qui ont marqué l’Eglise
à la fin du XXème siècle, pour qu’ils soient confiés à la mémoire collective
en tant que traces possédant une riche signification, dans son histoire
séculaire.
En réalité, nous avons vécu ensemble le chapitre qui traite de la
publication de la troisième partie du secret de Fatima, lors de ce temps
mémorable que fut le Jubilé de l’An 2000 : moi, en qualité de préfet de la
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et vous, comme secrétaire de ce
même dicastère. Le grand pape qui m’a précédé, Jean-Paul II, fécond en
inspirations prophétiques et personnellement convaincu que « la main
maternelle » de la Vierge avait dévié la balle qui aurait pu lui être
fatale, vit que le temps était venu de lever le voile de mystère qui
entourait la dernière partie du secret que la Vierge avait confié aux trois
pastoureaux de Fatima. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui
conservait le précieux document écrit par sœur Lucia, fut chargée de cette
tâche.
Ce fut un temps de lumière, non seulement parce que le message put ainsi
être connu de tous, mais aussi parce qu’ainsi était révélée la vérité dans
le contexte de confusion des interprétations et des spéculations d’ordre
apocalyptique qui circulaient dans l’Église, jetant le trouble parmi les
fidèles au lieu de les inviter à la prière et à la pénitence. Mais on
pouvait par ailleurs constater un regain de piété mariale, source
authentique de la vie chrétienne, autour de l’imposant sanctuaire qui avait
vu le jour à Fatima, et partout à travers le monde où la dévotion à la
Vierge, sous l’influence des apparitions de Fatima, s’enracinait
profondément dans la foi du peuple, invitant hommes et femmes à se consacrer
au Cœur Immaculé de Marie.
Le pape vous a envoyé, en qualité d’évêque, vous entretenir avec la voyante,
dernière survivante des trois pastoureaux. Ces entretiens n’ont pas
seulement constitué une vérification importante de l’authenticité des faits,
mais surtout ils ont été l’occasion de connaître la fraîcheur limpide de
l’âme de sœur Lucie, l’intelligence de son cœur, typique de sa féminité,
transformée en une solide foi chrétienne. A travers l’expérience de cette
humble religieuse transparaît également le rôle de la Vierge Marie qui,
d’une main maternelle, prend le chrétien par la main et l’accompagne dans
les difficultés de la vie.
Je me suis personnellement chargé de rédiger le commentaire théologique des
faits, après avoir intensément prié et profondément médité les paroles
authentiques de la troisième partie du secret de Fatima, contenues dans les
écrits de sœur Lucie. Je porte en moi le souvenir très vif, comme une
synthèse et un précieux sceau, de la promesse réconfortante que leur fit la
Très Sainte Vierge: « Mon cœur Immaculé triomphera ». Ainsi que j’ai pu
l’écrire: « Le fiat de Marie, la parole de son cœur, a changé l’histoire du
monde, parce qu'elle a introduit de cette manière le Sauveur dans le monde –
parce que, grâce à son ‘oui’, Dieu pouvait devenir homme dans notre monde et
désormais demeurer ainsi pour toujours ». Mais encore: « Depuis que Dieu
lui-même a un cœur d'homme et a de ce fait tourné la liberté de l'homme vers
le bien, vers Dieu, la liberté pour le mal n'a plus le dernier mot ». Le
message de Fatima en constitue une nouvelle confirmation.
Alors même que j’invoque la protection de la Très Sainte Vierge de Fatima
sur tous ceux qui, à travers ce livre, voudront prendre connaissance de ce
témoignage, je vous donne de tout mon cœur, à vous Monsieur le Cardinal et à
vous Monsieur Giuseppe de Carli, qui avez partagé les efforts de la
rédaction de ces souvenirs, ma bénédiction apostolique.
Du Vatican, 22 février 2007.
BENOÎT XVI
90è Anniversaire des
apparitions de la Vierge à Fatima:
L'évêque de Fatima remercie Benoît XVI
Benoît XVI veut venir à Fatima, révèle le card. Sodano
Benoît XVI représenté par Mgr. Sodano à Fatima
Sources: www.vatican.va
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ZF -
E.S.M.
© Copyright du texte original - Librairie Editrice Vaticane
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.05.2007 - BENOÎT XVI |