Les orthodoxes se réjouissent de la
levée des excommunications |
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Le 22 février 2009 -
(E.S.M.)
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"Nous ne pouvons que nous réjouir qu’il y ait eu des pas en avant dans la
communion eucharistique entre les évêques de la Fraternité Saint-Pie X et le
pape Benoît XVI", déclare
Le Père Alexandre Siniakov, responsable en France des relations
qu’entretient l’Eglise russe avec les autres Eglises et la société
civile, répond à Monde & Vie.
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Le Père Alexandre
Siniakov, responsable en France des relations qu’entretient l’Eglise russe
avec les autres Eglises et la société civile
Les orthodoxes se réjouissent de la levée des
excommunications
Brèves
Le 22 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Le Père Alexandre Siniakov, responsable en France des relations
qu’entretient l’Eglise russe avec les autres Eglises et la société civile,
répond à Monde & Vie :
"Nous ne pouvons que nous réjouir qu’il y ait eu des pas en avant dans la
communion eucharistique entre les évêques de la Fraternité Saint-Pie X et le
pape Benoît XVI. [...] J’ai été étonné de constater l’absence de solidarité
de certains catholiques par rapport à la décision du pape. Il n’a rien fait
d’autre qu’exercer son ministère de l’unité ; il est un peu triste de voir
que cela divise l’Eglise catholique. Je crois pouvoir dire que, de leur
côté, les médias orthodoxes russes ont perçu plutôt positivement la levée
des excommunications. Il nous semble que le pape ne veut pas trancher avec
la tradition d’avant Vatican II et il souhaite laisser les fidèles vivre
cela sereinement, sans les contraindre. Selon nous, on ne peut pas imposer
aux fidèles des réformes, fussent-elles conciliaires, sans le plein
consensus et la totale réception du peuple de Dieu. Ce serait faire violence
au Corps du Christ !
L’Eglise russe a connu un schisme pour des raisons
liturgiques, après le concile de 1666-1667. C’est le schisme des vieux
croyants. Les réformes étaient pourtant beaucoup moins importantes que
celles qui ont marqué le concile Vatican II. Mais des excommunications ont
été lancées à l’époque et le schisme dure toujours. En 1970, le patriarcat
de Moscou, à l’initiative du métropolite Nicodème (Rotov), a levé ces
excommunications et anathèmes. Mais, d’une certaine façon, c’était trop
tard. Je crois modestement que le pape a eu raison: lever les
excommunications rapidement est une chose nécessaire pour ne pas laisser un
schisme perdurer"!"
Sources : lesalonbeige
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.02.2009 -
T/Benoît XVI |