Œcuménisme : Benoît XVI rend grâce
pour le rapprochement des Eglises |
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Le 22 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- « Le désir qui nous habite dans le cœur est que se hâte le jour
de la pleine communion lorsque tous les disciples de notre unique
Seigneur pourront finalement célébrer ensemble l'Eucharistie » : c'est
le vœu du pape Benoît XVI au cours de l'audience générale, dédiée au
thème de l'œcuménisme, dans le cadre de la Semaine pour l'unité des
chrétiens qu'on célèbre cette semaine.
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Le pape Benoît XVI,
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Œcuménisme : Benoît XVI rend grâce
pour le rapprochement des Eglises
Le 22 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
« Le désir qui nous habite dans le cœur est que se hâte le jour de la
pleine communion lorsque tous les disciples de notre unique Seigneur
pourront finalement célébrer ensemble l'Eucharistie » : c'est le vœu du
pape Benoît XVI au cours de l'audience
générale, dédiée au thème de
l'œcuménisme, dans le cadre de la Semaine pour l'unité des chrétiens qu'on
célèbre cette semaine. Benoît XVI a invité les fidèles à prier « pour que
parmi les Églises et les communauté ecclésiales on continue le dialogue de
la vérité, indispensable pour aplanir les divergences, et celui du charité,
qui conditionne le Dialogue théologique et aide à vivre ensemble pour un
témoignage commun ». Le Saint-Père a également souligné l'opportunité
que cette semaine offre « à demander au Seigneur que se poursuivent et si
possible s'intensifient l'engagement et le Dialogue œcuménique ».
Le successeur de Pierre, qui a parlé aux fidèles rassemblés à Rome dans la
Salle Paul VI, a ensuite exprimé sa gratitude « pour ce que le Seigneur nous
a donné d'accomplir jusqu'à maintenant pour rapprocher les uns des autres
les chrétiens divisés et les Églises et communautés ecclésiales. Cet esprit
- a souligné Benoît XVI - a animé l'Église catholique qui dans l'année à
peine passé a poursuivi avec une ferme conviction et une espérance enracinée
à entretenir des relations fraternelle et respectueuse avec toutes les
églises et communautés ecclésiales d'orient et d'occident".
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Dialogue interreligieux en Israël
Fin novembre 2008, s’est tenue une conférence réunissant autour d’une même
table tous les chefs de toutes les principales religions représentées en
Israël.
C’est la seconde fois qu’étaient rassemblés tous ces dignitaires Juifs,
Chrétiens, Musulmans, Druzes avec un thème commun : lutter contre la
violence sur le territoire d’Israël.
Chacune de ces religions sont divisées en plusieurs courants, les principaux
étaient représentés pour chacune des religions.
Au-delà des discours, le plus étonnant de la rencontre était sans aucun
doute le climat bon enfant dans lequel se sont retrouvés les chefs
religieux. On peut regretter le vide médiatique entourant l’événement…
Pour les Chrétiens, c’est Sa Béatitude le Patriarche grec orthodoxe
Theophilos III qui a pris la parole. Avec l’aimable autorisation du
patriarcat grec Orthodoxe nous sommes en mesure de publier ce texte.
Conférence du Conseil des Chefs religieux en Israël
« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
» (Mt 5, 9)
Chers frères et sœurs,
Chers amis,
C’est pour nous un honneur de nous adresser à cette Conférence.
Nous souhaitons la bienvenue et nous vous accueillons au nom du Patriarcat
de Jérusalem. La longue histoire de ce Patriarcat en Terre Sainte représente
le titre qui nous confie une responsabilité et une opportunité uniques. Nous
considérons notre position comme un service et non pas comme un privilège et
il est de notre devoir de nous préoccuper non pas seulement du bien-être de
la population Orthodoxe ou Chrétienne de notre région mais également de
celui de tous nos peuples. Comme le déclarait fréquemment le père du
monachisme chrétien, Saint Antoine, « Notre vie et notre mort sont avec
notre voisin ». L’avenir des juifs, des chrétiens et des musulmans dans
notre région est un avenir ensemble, dans un esprit renouvelé de paix dans
la justice et avec un respect mutuel et une compréhension nouveaux et encore
en devenir. Le Patriarcat est engagé de tout cœur dans ce travail.
La Conférence est dédiée à une discussion sur la violence dans toutes ses
manifestations. Malheureusement, il s’agit d’un sujet dont nous faisons tous
intimement l’expérience dans notre région. La violence imprègne notre
société à tous les niveaux. Elle est à la fois institutionnelle et
individuelle. Il s’agit de quelque chose de si insidieux que nous ne la
remarquons même pas. Et, peut-être de manière plus troublante, nous en
sommes arrivés à accepter un certain niveau de violence comme étant
simplement inévitable, même si nous ne fermons pas les yeux. En cela,
spécialement en tant que personnes de foi et chefs au sein de nos traditions
religieuses respectives, nous courons un risque terrible.
En tant que responsables religieux, nous avons une seule et unique
perspective. La plupart d’entre nous avons passé une partie ou la plus
grande partie de nos vies en travaillant au contact des fidèles de nos
traditions dans les communautés où ils vivent et travaillent. Pour ma part,
j’ai été pendant six ans curé à Cana et ceci m’a permis de me rendre compte
des manières dont la violence marque la communauté humaine et fausse les
intentions de Dieu exprimées dans la création. Et maintenant, dans notre
travail au Patriarcat, nous recevons des Pèlerins et des visiteurs tous les
jours qui viennent de plus ou moins loin et nous font part de la douleur et
de la confusion qui sont le résultat inévitable d’une vie passée dans un
monde violent et incertain. Ils viennent en Terre Sainte à la recherche de
guérison et d’espoir et d’une aide qui leur permettent de porter les
fardeaux que la vie a déposé sur leurs épaules. Qu’il s’agisse de la
violence d’une loi injuste ou de la violence d’un mari auteur d’abus, la
question fondamentale est toujours la même : la violence sape l’intégrité
même de la personne humaine, une intégrité qui ne nous appartient pas et que
nous ne pouvons perdre en ce qu’elle est accordée par Dieu à chacun d’entre
nous.
La violence a toujours des conséquences et elle se reproduit avec une
rapidité et une certitude alarmante. Nous savons, de par notre longue
expérience, que la violence ne constitue pas un moyen de lutter contre la
violence et toutes nos traditions ont une longue histoire de réflexion à
propos de la réponse adéquate à la violence. Quelque soit les questions
précises sur la situation particulière, quelques soient les moyens urgents
qui peuvent être nécessaires dans une situation donnée à arrêter un acte de
violence, les juifs, les chrétiens et les musulmans, tout comme les membres
des autres traditions, comprennent que les racines de la violence sont
profondes et complexes et que la réponse à la violence est hasardeuse. La
violence est le résultat de quelque chose de particulièrement faux et
l’éradication de la violence requiert une intervention chirurgicale profonde
– une profonde thérapie telle que l’entend la tradition grecque – qui peut
reposer seulement sur la patience, la sagesse et une foi inébranlable dans
la justice de Dieu.
La violence peut être transformée seulement par l’amour. Ceci est une
déclaration sur laquelle les chrétiens et de nombreux croyants appartenant à
d’autres traditions base leurs vies. Dans la tradition chrétienne, c’est
l’Amour qui fait exister toute chose ; c’est l’amour qui soutient toute
chose et c’est l’amour qui rétablira toute chose. Les Chrétiens croient que
seul l’amour a le pouvoir de vaincre la violence de la mort et que même la
mort horrible sur une croix peut être transformée par le pouvoir de l’amour,
ce qui a été révélé par la résurrection de Jésus.
Nous avons pu constater le pouvoir de l’amour sur la violence y compris à
notre époque.
Les grandes figures du XX° siècle, telles que le Mahatma Gandhi et Martin
Luther King, étaient des champions de la résistance non-violente à la
violence et ils ont changé le cours de l’histoire humaine récente de manière
beaucoup plus importante que ce que l’on pouvait s’attendre de la part de
deux personnes.
N’oublions pas la chute du Mur de Berlin, réalisée non pas par la violence
mais par les mains avides de personnes ordinaires pour lesquelles la
violence de la séparation était devenue un fardeau insupportable et dont la
force était irrésistible. N’oublions pas la fin de l’apartheid en Afrique du
Sud, où la patience de l’amour a finalement vaincu la violence du racisme et
de l’oppression. Le grand Archevêque Desmond Tutu lui-même personnifia cette
patience de l’amour pour le peuple tout entier et refusa fermement de
succomber à la tentation d’une réponse violente à un régime mauvais. Et
n’oublions pas non plus les progrès de la paix en Irlande du Nord. Ce qui a
été accompli a été plus le fait de personnes ordinaires que de politiciens,
par exemple les mères de famille dont les enfants ont été tués au cours
d’actes de violence au cours des ans, qui en ont finalement eu assez et qui
ont dépassé les divisions religieuses et politiques qui les séparaient les
unes des autres pour former une nouvelle force d’amour et de volonté
permettant de construire un monde dans lequel leurs enfants n’auraient plus
dû mourir du fait d’actes de terreur et de violence.
Tous ces exemples – et d’autres encore – constituent des signes d’espoir
pour nous.
Vu que nous parlons encore dans le cadre de cette conférence de faits
déshumanisants et des conséquences de la violence, nous devons tous nous
rappeler de nos devoirs et de nos responsabilités fondamentales en tant que
croyants et en tant que ceux qui vivent enracinés dans les valeurs
fondamentales articulées autour des commandements que nous nous efforçons de
vivre.
Les religions juive, chrétienne et musulmane sont toutes des religions de la
Parole. Que nous parlions de dabar, de logos ou d’alkalima, nous avons tous
une compréhension et un sentiment envers la « Parole de Dieu » (qui
provient) d’une révélation distincte de la vie Divine à l’humanité. La
Parole divine devient action divine dans notre histoire et dans notre
expérience humaine et elle demande une réponse de notre part sous la forme
de notre parole et action humaine.
Comme nous le rappelle la lettre de saint Jacques, nous devons être « Ne
soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes ! » (Jc 1, 22). Les
Ecritures qui sont communes aux juifs et aux chrétiens déclarent que les
êtres humains sont fait à l’image et à la ressemblance de Dieu
(Genèse 1,
26) et le Coran affirme que les êtres humains ont été créés « afin qu’on
puisse se connaître l’un l’autre (et non pas afin que l’on puisse se
mépriser réciproquement) (49, 13).
C’est là que doit commencer notre réponse à la violence. Notre réponse est
fondée dans la compréhension du fait que la violence est contraire à
l’intention originaire de Dieu pour la création, en particulier s’agissant
de la manière dont les créatures humaines de Dieu sont pensées pour se
mettre en rapport les unes avec les autres.
C’est un petit pas en direction de la vérité qui est vénérée dans toutes nos
traditions que nous nous soyons tenus à aimer Dieu de tout notre cœur, de
toute notre force et de tout notre esprit et que nous nous voyons demander
d’aimer notre prochain comme nous-mêmes (Mt 22, 37-40). L’amour de Dieu et
l’amour du prochain sont au cœur de nos traditions. Et la sensibilité morale
de nos traditions respectives nous encourage à ne pas limiter qui pourrait
être cet « autre » ayant légitimement droit à notre attention.
Ce qui nous conduit de manière inévitable de « l’amour du prochain », qui
peut être un engagement bienveillant voire plaisant, à « l’amour de l’ennemi
», qui, bien évidemment, n’est ni bienveillant ni plaisant. Et il est
remarquable que toutes les traditions majeures des anciennes religions de
l’humanité enseignent la nécessité d’aimer l’ennemi. Quelques simples
exemples nous le démontrent :
Dans l’Exodus Rabbah, nous lisons « Dieu dit : ressemble-moi : comme j’ai
donné le bon pour le mauvais, toi aussi donne le bon pour le mauvais »
(26,
2).
Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus déclare « Vous avez entendu qu’il a
été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi je
vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs, afin de
devenir fils de votre Père qui est aux cieux » (5, 43-45).
Dans le Coran, il est indiqué : « La bonne action et l’action mauvaise ne
sont pas semblables. Repousse la mauvaise action par une autre qui lui soit
préférable, de même entre toi et celui à l’égard duquel existe une inimitié,
qu’elle devienne comme la relation avec un ami intime »
(41, 34).
Et seulement pour élargir quelque peu notre cadre de référence, il existe un
dicton de la tradition bouddhiste extrait du Dammaphada qui indique que : «
Les haines ne cessent jamais par la haine dans le monde mais seulement par
l’amour. Ceci est une loi éternelle » (5).
Tout ceci est suffisamment clair. Nous devons débattre du travail précis
qu’implique ces commandements et ces principes éthiques mais nous ne pouvons
les renier et nous devons les utiliser de manière continuelle et créative.
Nous qui portons le poids de la leadership de nos traditions avons
différentes responsabilités.
En premier lieu, nous devons placer ces commandements fondamentaux et ces
principes éthiques constamment sous les yeux du clergé et des fidèles de nos
traditions respectives. Pour nombre d’entre nous, en tant qu’évêque, rabbin
ou imam, l’enseignement est un élément essentiel de notre rôle à l’intérieur
de nos communautés et si nos communautés se trompent dans leur appréciation
de ces principes qui forment notre compréhension et notre réponse à la
violence, cela devient une accusation contre notre manière d’agir.
Puissions-nous toujours avoir la sagesse et le courage de proclamer des
paroles d’amour face à la violence, même lorsque nous rencontrons la
résistance et la colère de notre propre peuple.
Deuxièmement, dans nos relations réciproques avec les autres leaders
religieux, nous pouvons modeler un engagement renouvelé à l’éradication de
la violence qui constitue un chemin acceptable dans la résolution du conflit
humain. Nous réalisons que cet acte, qui semble au demeurant si simple,
peut, dans les faits, être profondément miné par les préjudices anciens
existant dans nos communautés, lesquels qui peuvent bien souvent conduire à
des actes de violence. Nous devrions en être effrayés. Mais cela fait partie
de la responsabilité que nous avons accepté lorsque nous avons accepté
l’appel à la leadership de nos communautés respectives. La leadership a un
coût, en particulier lorsqu’elle est efficace.
Troisièmement, nous nous trouvons, en vertu de nos fonctions, dans une
position unique pour identifier et supporter les initiatives et les projets
de nos communautés locales visant à s’opposer à la violence au travers de
moyens non-violents. Nous avons la chance de disposer, dans notre région,
d’une longue histoire de formes variées de ce qu’il est désormais convenu
d’appeler la coopération interreligieuse. Elle ne constitue pas une
nouveauté pour nous en Terre Sainte. Là, il arriva un moment où nous avons
réalisé que non seulement non pouvions vivre ensemble dans ce pays mais que
nous devions aussi le faire. Et il n’est pas surprenant que nous partagions
tant en termes d’habitudes que de traditions et de manière de considérer le
monde. Nous partageons les Lieux Saints et nous continuons à devoir trouver
des chemins pour nous honorer réciproquement comme nous cherchons à vénérer
Dieu dans nos traditions uniques.
Quatrièmement, nous devons promouvoir l’éducation tant en termes formels –
par le biais de la construction et du maintien d’écoles et d’instituts
d’éducation supérieure – qu’en termes informels. Nos écoles constituent
souvent des lieux où nos jeunes se rencontrent au-delà des différences de
religion, en vue d’un enrichissement réciproque. Nous sommes donc tous
concernés par l’obligation de faire grandir nos enfants et nos jeunes dans
les traditions religieuses de leur naissance pour en faire des adultes qui
s’expriment bien. Toutefois, dans ce processus nous ne devons pas craindre
le contact avec ceux d’une tradition différente. Plus tôt les jeunes
apprennent à vivre ensemble, mieux ils seront équipés pour leur vie adulte
dans notre région.
Cinquièmement, nous devons être sensibles aux traumatismes et aux épreuves
dont toutes les communautés de notre région continuent à faire l’expérience.
Nous n’avons aucune assurance à donner sur le fait que les craquements dans
les mûrs puissent conduire seulement à un éventuel écroulement de l’édifice.
La souffrance dont tant de personnes font l’expérience est réelle et
dommageable et nos mémoires sont longues. Dans nos efforts de contrer la
violence sous toutes ses formes, nous ne devons pas ajouter d’autres
violences en ignorant ou en sous-estimant la souffrance humaine. Nous
devons, naturellement, nous opposer au terrorisme sous toutes ses formes
mais nous devons montrer une même volonté à aider tous ceux qui vivent sans
espoir.
Et même lorsque nous reconnaissons cette dure réalité, nous reconnaissons
notre humanité commune et nous montrons que la compassion est nécessaire à
toute véritable guérison, à toute véritable thérapie. Dans chacune de nos
traditions, nous sommes le peuple de l’espérance. L’espérance est cette
attitude qui, même dans les situations les moins prometteuses, affirme que
Dieu ne nous a pas abandonné. En combattant les préjudices, en promouvant
l’amour, en faisant preuve de compassion, en réduisant les tensions, en
éclairant les incompréhensions, ceux d’entre nous qui exerce la leadership
dans nos traditions peuvent montrer l’espérance en action.
Et enfin, au nombre des tâches qui nous incombent, nous pouvons démontrer
par nos discours calmes et par notre action patiente, la vérité selon
laquelle chacune de nos traditions sait que l’humilité ne constitue pas un
synonyme d’humiliation. Le pouvoir de l’humilité, tout comme celui de
l’amour, transforme l’autre. Par notre humilité authentique en tant que
leaders de nos traditions religieuses, nous montrons à notre propre peuple
et à ses voisins que nous croyons ce en quoi nous déclarons de croire et que
nous sommes capables et désireux non seulement de mener une discussion mais
de la faire progresser de manière concrète.
Dès lors, nous finissons là où nous avons commencé, par un engagement
renouvelé de la Parole en actes. Si nos traditions religieuses ne peuvent
fournir un paradigme de comparaison et de transformation de la violence
individuelle et collective dans notre monde, alors nous, en tant que leaders
religieux, sommes collectivement coupables et avons partiellement échoué
dans notre mission de leadership. Il n’y a pas non plus de temps à perdre.
Chaque jour, le nombre des victimes de la violence s’accroît et la plénitude
de la vie que Dieu veut pour tous les croyants leur est niée. Les structures
de violence dans notre monde sont notre propre création et nous devons les
démanteler, avec la grâce et l’aide de Dieu. Il n’existe pas d’alternative
si nous voulons qu’existe un nouvel avenir pour l’ensemble de la famille
humaine.
Encore merci pour votre invitation à nous adresser à cette Conférence. Que
Dieu nous bénisse tous dans notre recherche de faire Sa volonté en étant des
artisans de paix dans notre monde.
Sa Béatitude Theophilos
III
Patriarche de Jérusalem
Sources : www.vatican.va
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custodia
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.01.2009 -
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