S’éprendre d’amour pour Jésus c’est,
l’appel de chacun |
|
Le 22 janvier 2009 -
(E.S.M.)
-
A l’origine de ce chemin de vocation, il y a l’amour du Baptiste pour Jésus.
Eux aussi apprirent, dès ce jour, à « fixer » leur regard sur Jésus.
Ils apprennent à L’aimer de tout leur cœur. Quand on aime une personne,
on pose tendrement son regard sur lui.
|
Le baptême de Jésus
dans le Jourdain
S’éprendre d’amour pour Jésus c’est, l’appel de chacun
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - Attirés par le Christ
Le 22 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Jean 1, 35-37:
La figure de Jean le Baptiste revient à plusieurs reprises dans l’Evangile,
aux moments cruciaux de la vie de Jésus et de l’Eglise « naissante ».
Il est son Précurseur, depuis le début, depuis que, dans le sein de sa Maman
Elizabeth, il se réjouit de la présence du Messie à l’arrivée de la Vierge
Marie (cf. Luc 1, 44).
Le Baptiste l’indiquera, après le Baptême, à ses disciples au bord du fleuve
Jourdain, quand les cieux s’ouvrent et que descend sur Lui le Saint-Esprit
sous forme de colombe (cf. Marc 1, 10). Il le
présentera sous cette exclamation qui, aujourd’hui encore, se fait entendre
dans les églises du monde entier quand, durant la Messe, le prêtre présente
aux fidèles la Très Sainte Eucharistie, en disant : « Voici l’Agneau de
Dieu qui enlève les péchés du monde ».
Ce sont là les paroles du Précurseur qui continue au long des siècles sa
mission extraordinaire : préparer les âmes à la rencontre avec Jésus,
l’Epoux ! En effet, il dit de lui-même qu’il est « l’ami de l’époux, qui
est présent et l’écoute, et exulte de joie à la voix de l’époux »
(Jean 3, 29). Cette exclamation joyeuse a fait
tressaillir l’âme des deux premiers disciples de Jésus, qui avaient été des
disciples de Jean le Baptiste : « en tendant ses paroles »
(Jean 1, 37) , ils trouvèrent la force de suivre Jésus.
C’étaient les premiers pas derrière le Divin Maître, et ils seraient suivis
par bien d’autres. Les pas initiaux sont toujours décisifs pour chaque
histoire de vocation ! André et Jean, sans cette « poussée » ne
seraient pas sortis de leur « coquille », ils n’auraient pas fait
l’expérience merveilleuse, pendant des années, de s’identifier à Jésus, qui
est la fin unique et véritable de tout appel à Le suivre. Et cela a été
l’amour de Jean Baptiste pour Jésus qui les a lancés sur la voie de la
sainteté. Il y a toujours quelque personne spéciale, souvent celle d’un
prêtre, au début de chaque appel sacerdotal !
Grâce à l’amour, Jésus pouvait avoir Ses premiers disciples : « Que
cherchez-vous ? » furent les premières paroles qu’Il leur adressa,
voyant qu’ils le suivaient. La réponse ne tarda pas, mais était comme
embarrassée : « Maître, où demeures-tu ? » Et ainsi, Jésus put les
attirer à Lui : « Venez et voyez » (Jean 1, 38,-39).
A l’origine de ce chemin de vocation, il y a l’amour du Baptiste pour Jésus.
Eux aussi apprirent, dès ce jour, à « fixer » leur regard sur Jésus.
Ils apprennent à L’aimer de tout leur cœur. Quand on aime une personne, on
pose tendrement son regard sur lui : comme une Maman qui regarde son propre
enfant ; elle seule peut le fixer de cette manière ; comme un époux qui
regarde son épouse, lui seul peut la regarder ainsi !
S’éprendre d’amour pour Jésus c’est, au fond, l’appel de chacun. A cette
vocation doivent correspondre avant tout ceux qui « représentent »
Jésus, c’est-à-dire les prêtres. C’est le prêtre, en effet, qui, le premier,
doit « présenter » Jésus aux autres ; non seulement à la Sainte
Messe, quand il présente à tous le Corps et le Sang du Christ, après la
Consécration ; non seulement dans la prédication quant il L’annonce, mais il
doit Le présenter aussi par sa propre vie. On Le suit vraiment si on L’aime.
Souvent, à l’origine de l’appel à suivre Jésus, il y a eu l’exemple d’un
regard qui s’est posé avec amour sur Lui, d’un cœur qui s’est fixé en Lui,
d’une parole fascinante qui a jailli de l’abondance d’un amour sincère pour
Lui. Bienheureux ceux qui savent parler ainsi, et bienheureux ceux qui
savent L’écouter !
Sans cela, il n’y a pas de véritable pastorale des vocations, il n’existe
pas d’évangélisation authentique, parce que le Seigneur s’est lié à notre
amour. Il veut avoir besoin de nous ; pour réaliser Son plan de salut, il a
voulu la collaboration humaine avec Sa grâce. Une collaboration qui consiste
à l’Aimer, Lui, de tout notre cœur, de tout notre esprit, et de toutes nos
forces, et le prochain, précisément, avec cet amour !
Nous le voyons de manière exemplaire dans la vocation de la Bienheureuse
Vierge Marie : c’est seulement par son « fiat » que l’Incarnation du
Verbe de Dieu pouvait s’accomplir. Elle est devenue pour cela notre Mère
dans l’ordre de la grâce. Le titre de « Mère de l’Humanité » n’est
pas simplement un titre honorifique, mais exprime une des plus belles
vérités de notre foi chrétienne : le don inconditionné de l’humble Servante
du Seigneur au plan du salut, a rendu possible chaque donation personnelle
et communautaire, de notre part, et même celle de Jean Baptiste !
Nous pouvons dire ainsi que ces paroles « Voici l’Agneau de Dieu »,
avant même Jean, la Vierge Marie les avait prononcées qui sait combien de
fois, dans le plus profond de son cœur. Ce Cœur Immaculé, en effet, avait
reçu et conservé en lui, avant nous tous, le Fils de Dieu pour Le donner au
monde, comme elle Le donna à Elizabeth et au petit Jean Baptiste. Elle
continue à Le donner à chacun de nous, en nous enseignant à L’accueillir
avec Elle : en toute humilité et avec amour, pour L’offrir aux autres.
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.01.2009 -
T/Méditation |