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Le 21 septembre 2009 -
(E.S.M.)
- La visite qu’accomplit à la fin de cette semaine Benoît XVI en
République tchèque rappellera à beaucoup la venue à Prague de
son prédécesseur à la suite immédiate de la révolution dite de
velours, qui avait mis fin au régime communiste établi depuis le
célèbre coup de force de Staline.
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Benoît XVI à Prague
Editorial de Gérard Leclerc
Le 21 septembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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La visite qu’accomplit à la fin de cette semaine Benoît XVI en République
tchèque rappellera à beaucoup la venue à Prague de son prédécesseur à la
suite immédiate de la révolution dite de velours, qui avait mis fin au
régime communiste établi depuis le célèbre coup de force de Staline. La
rencontre entre Jean-Paul II et le président Vaclav Havel symbolisait à elle
seule l’achèvement victorieux de la lutte contre l’empire totalitaire. Le
président-dissident-homme de lettres avait d’ailleurs explicitement voulu
que le pape polonais vienne donner une dimension spirituelle à cet avènement
de la liberté. Ce n’était pas évident dans un pays qui, à cause d’une
histoire antérieure même à la Réforme, s’était éloigné de Rome, puis dans
les dernières périodes avait subi de plein fouet la propagande explicitement
athée du régime. Il en reste encore aujourd’hui quelque chose puisqu’on
évalue à 40% de la population ceux qui se réclameraient de l’athéisme. En
1989, Jean-Paul II avait reçu le meilleur accueil de la population praguoise
et Vaclav Havel avait payé de sa personne pour que cette première visite fût
un succès.
Vingt ans après, la situation a évolué. Républiques tchèque et slovaque se
sont séparées, cette dernière étant plus marquée par le catholicisme. Si
l’on compte que près de 40% des Tchèques sont catholiques, la pratique
religieuse est néanmoins la plus faible d’Europe dans l’ancienne patrie de
Jean Hus. (...) Mais le passé n’explique
pas tout, et le présent s’offre en Europe centrale sous les auspices des
grandes mutations économiques, de l’ouverture des marchés, de la crise
mondiale. L’Évangile trouve à Prague les mêmes obstacles qu’à Varsovie et à
Budapest, mais aussi qu’à Paris et à Madrid.
Benoît XVI au cours des trois étapes de son pèlerinage rappellera les
sources les plus anciennes et les plus populaires du christianisme en
République tchèque. Il y célébrera la fête nationale associée au souvenir du
martyre de saint Venceslas, il vénérera la statue de l’Enfant Jésus de
Prague, mondialement célèbre, ainsi que le Palladium à l’effigie de la
Vierge Marie au sanctuaire de Stará Boleslav. Cette relation à l’Histoire,
loin d’être un enfermement dans le passé, signifie l’élargissement de la
pensée et du cœur aux grandes questions liées à la foi et à l’espérance
chrétiennes aujourd’hui. Sans compter que la charité s’inscrit aussi dans ce
voyage, comme le projet le plus concret de l’Église. Ce n’est pas rien que
l’Église tchèque s’est préparée à la visite du Saint-Père, en concentrant
toute son attention sur sa dernière encyclique
Caritas in Veritate.
Sources : France
catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.09.09 -
T/Voyage Prague |