Le Patriarche de Moscou fait l'éloge
de Benoît XVI |
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Le 21 juillet 2010
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(E.S.M.)
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Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille 1er partage la
vision du Pape Benoît XVI sur de nombreuses questions actuelles, notamment
celles de caractère moral et ecclésial.
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Le pape Benoît XVI et
le patriarche de Moscou et de toute les Russies
Le Patriarche de Moscou fait l'éloge
de Benoît XVI
Le 21 juillet 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Le patriarche de Moscou et de toute les Russies est actuellement en voyage
en Ukraine. Un article réjouissant issu d'une agence de presse catholique
hispanophone.
Cet entretien est d’autant plus important que l’Ukraine pour beaucoup est un
pays à forte minorité gréco-catholique - héritage de l’époque où la Pologne
occupait une partie du pays - et que traditionnellement ces catholiques de
rite byzantin et d’obédience romaine, étaient particulièrement mal vus par
Moscou.
Par ailleurs on note que les différentes organisations chrétiennes
œcuméniques , dont ne faisait pas partie l’Eglise catholique, mais très
fréquentées par les églises protestantes et orthodoxes à l’époque de
l’empire soviétique (c'est-à-dire bien noyautées par les agents d’influence)
n’ont néanmoins pas forcément réussi à convaincre les orthodoxes…
Rapprochement Occident-Orient
Le Patriarche de Moscou assure qu’il partage
beaucoup de points de vue avec Benoît XVI
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille 1er partage la
vision du Pape Benoît XVI sur de nombreuses questions actuelles, notamment
celles de caractère moral et ecclésial.
C'est ce qu'il a affirmé dans plusieurs déclarations, à l’occasion de son
voyage en Ukraine: « Je dois dire que l'attitude du Pape actuel, Benoît
XVI, suscite l’optimisme », a-t-il dit dans une entrevue accordée aux
chaînes de télévision ukrainiennes à la veille de sa visite dans ce pays.
Le patriarche a rappelé aux journalistes que le Pape est souvent critiqué
pour ses opinions par « des théologiens libéraux et des mass medias
occidentaux libéraux ».
« Cependant, sur beaucoup de sujets publics et moraux, par son approche,
le Pape est en accord complet avec l’Église orthodoxe russe. Cela nous donne
une occasion de promouvoir les valeurs chrétiennes avec l’Église catholique,
en particulier dans les organisations internationales et dans l’arène
mondiale », a-t-il affirmé.
En même temps le Patriarche a reconnu que des « phénomènes très dangereux
» sont en train de se produire dans le protestantisme contemporain, où
les chrétiens « laissent entrer des éléments peccamineux du monde, et
justifient ces éléments, si la société sécularisée leur en offre l'occasion»,
avec comme résultat que « des thèmes philosophiques laïcistes et libéraux
se répandent au sein des églises protestantes et s'enracinent dans la pensée
religieuse ».
En ce sens, il a fait allusion à la question de l’ordination des femmes qui
apparaît en Occident quand « la notion laïque des droits de l'homme
s’incorpore à la théologie et aux pratiques ecclésiales ».
Même chose pour l’attitude face à l’homosexualité. La Parole de Dieu est
dénaturée pour plaire au standard laïciste libéral. « Il est écrit très
clairement qu’il s’agit d’un péché », a-t-il ajouté.
Le Patriarche s’est adressé aux médias ukrainiens en rappelant également
l’importance pour les deux pays, Russie et Ukraine, de s’intègrer dans
l’Europe en préservant leur « identité nationale, culturelle et
spirituelle ».
« Il s’agit d’un grand défi dans les conditions de la globalisation. Nous
devons préserver la diversité et la beauté du monde de Dieu et en même temps
promouvoir une bonne coopération internationale et des relations pacifiques
entre les nations », a affirmé le Patriarche.
Selon lui, si les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses rejettent leurs
« valeurs de base » la probable destruction de la « matrice
nationale » sera « une grande catastrophe de civilisation, -
identique à ce qui arrivera si d’autres nations perdent leur identité ».
« Le monde serait unifié et horrible, le monde sera facilement
manipulable.
Pourquoi ?
Parce que cette traditionnelle culture spirituelle de la majorité de la
population est le critère principal pour distinguer le bien du mal », a
ajouté le primat de l’Église orthodoxe russe.
Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.07.2010 -
T/Eglise
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