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19 Avril 2005
 

Benoît XVI, un véritable réformateur

 

Le 21 avril 2009  - (E.S.M.) - Benoît XVI est un véritable réformateur et pour saisir cette dimension constitutive, des idées nouvelles sont nécessaires, qui balayent les résidus propres à une communication fondée sur le cliché dépassé de l'opposition entre conservateurs et progressistes

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI, un véritable réformateur

Dépasser les clichés de ce monde

Le 21 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Ce n'est pas écrit dans la Lettre du Pape aux évêques, mais une lecture attentive de celle-ci exige de tous ceux investis d'une responsabilité dans l'Eglise, de faire un pas en arrière (orlf n. 11 du 17 mars 2009). Non pas pour s'arrêter dans l'immobilisme, mais pour repartir du bon pied, avant que les dégâts ne soient irréparables. Benoît XVI est un véritable réformateur et pour saisir cette dimension constitutive, des idées nouvelles sont nécessaires, qui balayent les résidus propres à une communication fondée sur le cliché dépassé de l'opposition entre conservateurs et progressistes. Le Pape Ratzinger agit dans l'optique de la mission avec laquelle il lit les faits du monde. Il en a donné la preuve dans les encycliques, en écrivant à l'Eglise catholique qui est en Chine, dans les messages pour la paix et la communication, lors des voyages, et récemment, à la veille de sa visite en Afrique.

L'Eglise n'avance plus et cesse d'être un signe de l'Evangile si chacun se replie sur ses positions et lutte pour les affirmer. Benoît XVI répète inlassablement que l'initiative part de Dieu. Il s'agit d'une optique diverse par rapport aux dynamiques actuelles de la communication, qui vise à exalter la star, le leader qui résout tout, la griffe, le vainqueur. Etre dans l'Eglise n'est pas une compétition selon les catégories du monde et de la politique. En un mot, le Pape Benoît XVI demande de renverser le critère de l'apparence pour devenir ce que chaque croyant est appelé à être: un disciple de Jésus. C'est à partir de cette perspective qu'il faut évaluer la cohérence du service que l'on rend à l'Eglise et aux personnes. C'est du niveau de responsabilité et de cohérence avec lequel chacun vit sa vie et son rôle - du plus visible au plus caché - que dépend le bon fonctionnement de la vie des fidèles et des institutions catholiques.

La Lettre du Pape aux évêques propose une lecture très réaliste du débat dans l'Eglise. Elle représente avant tout une prise de responsabilité de Benoît XVI comme successeur de Pierre. Un devoir qu'il ne vit pas dans la solitude, car il connaît l'Eglise et ressent de manière très forte le caractère collégial de la succession apostolique. Et croire à la collégialité signifie également avoir recours à un gouvernement dans lequel les personnes et le consensus sont placés au premier plan. Souhaiter une Eglise plus fraternelle, puis s'attendre à des résultats presque exclusivement en termes d'efficacité formelle, est une contradiction. La capacité de retrousser ses manches dans l'Eglise est plus moderne et plus ouverte que la simple habitude de critiquer à priori. De la même façon, l'on est pas plus fidèle à l'Evangile uniquement parce que l'on prend position avec obstination sur des formes rituelles ou expressives du passé.

La lettre du Pape donne un signal. Il existe des signes plus éloquents que les paroles et déjà à plusieurs reprises, il a laissé entendre qu'il voulait des personnes loyales et responsables. Cela signifie la compétence et l'habitude de parler avec franchise et charité. L'hypocrisie également est nuisible pour l'Eglise. La proposition d'une année pour le renouveau de la vie sacerdotale reconduit à l'origine de la crise des vocations et affronte la sainteté comme origine de la confiance accordée aux prêtres.

Dépeindre un Pape Benoît XVI perdu derrière les notes de Mozart, retranché dans ses appartements, isolé du monde, frise le ridicule. En même temps que se dressent autour de lui ces murs tortueux, on lui reconnaît également une stature d'intellectuel. Mais un véritable intellectuel ne demeure pas hors du monde; il pense et propose un monde meilleur que le monde présent. Et jusqu'à présent, le Pape l'a fait de façon magistrale.

Il y a eu une période au cours de laquelle on a parlé librement de vraie et de fausse réforme de l'Eglise Le Pape est un véritable réformateur et a été l'un de ceux qui ont toujours désiré et demandé une Curie romaine adaptée à la réforme du Concile. A présent, il demande une chose simple et difficile: tous, conservateurs et progressistes, centristes et extrémistes au sein de l'Eglise catholique, chrétiens d'autres Eglises et confessions, sont appelés à trouver des points de convergence plutôt que de rupture, car la mission d'annoncer de façon crédible l'Evangile est plus urgente que toute autre question. Benoit XVI a lancé un nouveau départ pour l'Eglise du Concile, mais il sait que le "saut en avant" - comme il a parfois défini le Concile - pourrait se bloquer. C'est pourquoi, en écrivant la lettre à ses frères évêques, il s'est exposé une fois de plus, ne s'arrêtant sur aucune autre considération humaine.

Carlo di Cicco
 

 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 21 avril 2009)
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.04.09 - T/Benoît XVI

 

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