Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Messe de Benoît XVI au Yankee Stadium

 

Cité du Vatican, le 21 avril 2008  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a célébré la messe en l’honneur du bicentenaire des diocèses de Boston, Louisville (anciennement Bardstown), Philadelphie et New York, et de l’élévation de Baltimore au statut d’archidiocèse, devant 57 000 personnes au récemment agrandi Yankee Stadium de New York, où avait eu lieu durant les deux heures qui précèdent un Concert de l’espoir.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Messe de Benoît XVI au Yankee Stadium

Synthèse de l'homélie du Saint-Père

Benoît XVI a célébré la messe en l’honneur du bicentenaire des diocèses de Boston, Louisville (anciennement Bardstown), Philadelphie et New York, et de l’élévation de Baltimore au statut d’archidiocèse, devant 57 000 personnes au récemment agrandi Yankee Stadium de New York, où avait eu lieu durant les deux heures qui précèdent un Concert de l’espoir avec Harry Connick, Jr., Jose Feliciano, Stephanie Mills, Dana, Linera, Ronan Tynan, Marcello Giordani et des chorales locales. Le pape fut acclamé lors de sa procession, ensuite le calme se fit en préparation de la messe, sauf… une personne qui cria : ‘We Love you Benedict‘ - ce qui provoqua un applaudissement général du stade. Voir ici la musique de la messe. Son homélie, dont il donna un résumé en espagnol, commença fort : « Le Christ est la voie qui mène au Père, la vérité qui donne son sens à l’existence humaine, et la source de cette vie qui est la joie éternelle avec tous les saints dans Son royaume céleste. Prenons le Seigneur au mot ! Renouvelons notre foi en Lui et plaçons notre espoir en Ses promesses ! »

Le grand accomplissement que fut la croissance de l’Église en Amérique, qui contribua à la croissance des États-Unis eux-mêmes, ne fut pas sans défis, tout comme les Actes des Apôtres parlent de tensions culturelles et linguistiques dans la première communauté. Mais les Actes « montrent la puissance de la Parole de Dieu, proclamée avec autorité par les Apôtres et reçue dans la foi, à créer une unité qui transcende les divisions venant des limites et faiblesses humaines. Ici nous est rappelée une vérité fondamentale : l’unité de l’Église n’a pas d’autre fondement que le Verbe de Dieu, fait chair en Jésus-Christ Notre-Seigneur. Tous les signes extérieurs d’identités, tous les structures, associations, programmes, quelque importants ou même essentiels puissent-ils être, n’existent finalement que pour soutenir et promouvoir l’unité plus profonde qui, en Christ, est le don indéfectible de Dieu à Son Église. » L’unité de l’Église est aussi apostolique. « C’est une unité visible, fondée sur les Apôtres que le Christ choisit et nomma comme témoins de Sa résurrection, et elle est née de ce que les Écritures appellent « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5; cf. Ac 6, 7). »

Il faut retrouver le sens de l’autorité et de l’obéissance, qui sont des pierres d’achoppement pour notre société. Or « l’Évangile nous enseigne que la vraie liberté, la liberté des enfants de Dieu, ne se trouve que dans l’abandon de soi qui est une partie du mystère de l’amour. Ce n’est qu’en nous perdant nous-mêmes, nous dit le Seigneur, que nous nous trouvons vraiment (cf. Lc 17, 33). La vraie liberté s’épanouit quand nous nous éloignons du fardeau du péché, qui obscurcit nos perceptions et affaiblit notre résolution, et que nous trouvons la source de notre bonheur ultime en Lui qui est amour infini, liberté infinie, sans faim. » « La vraie liberté est le don de Dieu, le fruit de la conversion à la vérité qui amène une manière libératrice de voir la réalité. Quand nous revêtons les sentiments du Christ, de nouveaux horizons s’ouvrent à nous ! À la lumière de la foi, au sein de la communion de l’Église, nous trouvons aussi la force et l’inspiration pour devenir un levain d’Évangile dans le monde. Nous devenons la lumière du monde, le sel de la terre, investis de l’apostolat consistant à rendre nos vies, et le monde où nous vivons, toujours plus conformes au plan salvifique de Dieu. »

Travailler au Royaume, conformément au Notre Père que tant d’Américains récitent chaque jour, c’est « ne pas perdre cœur face à la résistance, à l’adversité et au scandale », « surmonter toute séparation entre foi et vie, et contrer les faux évangiles de liberté et de bonheur. Cela signifie aussi rejeter une fausse dichotomie entre foi et vie politique, puisque, comme le second Concile du Vatican le dit, « il n’y a aucune activité humaine - même dans les activités séculières - qui puisse être soustraite à l’autorité de Dieu » (Lumen Gentium, 36). »

Le pape Benoît XVI, à la suite de saint Pierre urgeant ses frères à purifier leurs cœurs, à renouveler leur engagement baptismal à rejeter Satan et ses vaines promesses, a solennellement posé un défi aux jeunes, eux qui sont « peuple choisi, sacerdoce royal, nation sainte », d’être un peuple de joie, hérauts de l’espérance qui ne déçoit pas : « Hâtez la venue du Royaume de Dieu dans ce pays ! Puissiez-vous trouver le courage de proclamer le Christ, « le même, hier, aujourd’hui et pour toujours », et les vérités immuables qui ont leur fondement en Lui (cf. Gaudium et Spes, 10; He 13, 8). Telles sont les vérités qui nous rendent libres ! Telles sont les vérités qui seules peuvent garantir le respect pour la dignité inaliénable et les droits de chaque homme, femme et enfant dans notre monde - y compris le plus totalement sans défense de tous les êtres humains, l’enfant non né dans le ventre de sa mère. Dans un monde où […] Lazare continue à se tenir à notre porte, que votre foi et votre amour portent de riches fruits en direction des pauvres, des nécessiteux et des sans-voix. Jeunes hommes et femmes d’Amérique, je vous y encourage : ouvrez vos cœurs à l’appel du Seigneur à Le suivre dans la prêtrise et la vie religieuse. Peut-il y avoir un plus grand signe d’amour que ceci : suivre les pas du Christ, qui était prêt à donner sa vie pour ses amis ? »

Le pape Benoît XVI a quitté les États-Unis vers 20h45, à bord du Shepherd One d’Alitalia décollant de l’aéroport John F. Kennedy International de New York. Au cours de la brève cérémonie d’adieu qui a précédé son départ, le vice-président Dick Cheney remercia officiellement le pape, en présence de beaucoup de personnalités, dont M. et Mme Clinton, et le pape donna son discours d’adieu, résumant sa visite, remerciant et bénissant les Américains pour leur accueil - la foule répondit par une ovation.

Publié par Neo dans Amérique du Nord, Notre Eglise

Texte original du discours du Saint Père Anglais

  Regarder la vidéo Ouvrez les coeurs à Dieu- dernier appel du Pape avant de quitter les Etats-Unis

Tous les articles sur le voyage apostolique du pape aux États-Unis Cliquez ici

 

Sources : e-deo

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.04.2008 - T/USA

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante