Visite pastorale de Mgr André
LACRAMPE, archevêque de Besançon, en Centrafrique |
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Le 21 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Visite pastorale de Mgr Lacrampe en Centrafrique. Comment ne pas
remercier chaleureusement celles et ceux qui nous ont accueillis et ont
partagé l’espérance avec nous. Chacun est tour à tour Celui qui donne et
Celui qui reçoit, Celui qui réconforte et Celui qui est sauvé.
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Mgr
André LACRAMPE, archevêque de Besançon -
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Visite pastorale de Mgr André LACRAMPE, archevêque de
Besançon, en Centrafrique
Voyage du 1er au 8 janvier 2009
Le 21 janvier 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
-
Découvrir cette présence au sein d’une population et au service de
l’Église locale.
Rejoindre dans son élan pour annoncer l’Évangile, une Église
particulière et des communautés chrétiennes affrontées à des événements,
des défis multiples, dans un contexte de crise économique et humaine. La
fête de l’épiphanie que nous venons de célébrer aura manifesté par un
geste de soutien, de solidarité, notre lien avec les acteurs de
l’évangélisation.
Répondre d’une certaine manière au message de Benoît XVI,
lors de la visite ad limina des évêques de la République
Centrafricaine, le 5 juin 2007 : « Que
l’Afrique ne soit plus oubliée dans ce monde en mutation profonde et
qu’une authentique espérance se lève pour les peuples de ce continent
».
2. A la suite de la visite, je note deux appels.
Vivre une communion avec les évêques et leurs églises qui préparent le
prochain Synode africain.
« L’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice
et de la paix » ; « vous êtes le sel de la terre... vous êtes la
lumière du monde ». Nous sommes ensemble sel de la terre et lumière
du monde. Nous sommes invités à entrer dans un dynamisme synodal, dans
un esprit de communion.
Les
lineamenta du prochain synode soulignent « le principe de
solidarité intimement lié au principe de la destination universelle des
biens »
(n° 44). Une partie des maux qui
affectent le continent a sa source dans les pays riches. Si ceux-ci ont
à se remettre en cause, les pauvres aussi. Je pense également qu’il ne
faut pas envisager nos relations uniquement sous cet aspect «
riches-pauvres », au moins pour nos églises. Il y a une seule Église
catholique avec des églises particulières qui ont leurs richesses et
leurs pauvretés dans différents domaines et qui doivent s’apporter
mutuellement.
Le Synode africain peut être une occasion d’informer et interpeller les
chrétiens d’Europe, les chrétiens de France, pour manifester que notre
Église est concernée par ce Synode africain. [...]
Par l’annonce de l’Évangile, l’éducation à tous les niveaux, les
institutions charitables et de développement se trouvent effectivement
impliquées dans la promotion active du dialogue, de la paix et de la
justice.
Nous aurons à reprendre, en lien avec les églises locales d’Afrique, la
présence de nos organismes : Secours catholique France, CCFD, œuvre des
Orphelins d’Auteuil, Ordre de Malte, Conférence Saint-Vincent de Paul,
Délégation catholique de la Coopération... L’Église exprime sa proximité
de l’homme, au cœur de la
Doctrine sociale de l'Église. [...]
3. Les visites rendues aux communautés religieuses
de Safa, Sibut, Bangui, Kouango nous ont permis de noter leur souci de
partenariat avec les communautés des paroisses et les prêtres africains
ou européens.
Nous avons, de part et d’autre, à encourager et développer ce grand
désir de susciter durablement l’engagement des chrétiens, d’aider chacun
à se responsabiliser et prendre son avenir en main.
Lors de nos échanges avec les religieuses et les chrétiens engagés, les
responsables de mouvements à Sibut par exemple comme à Safa, les foyers
chrétiens, j’ai relevé l’attente d’un soutien spirituel fort, d’une
formation spirituelle de base solide. [...]
Dans la tâche d’éducation des jeunes, j’ai noté l’importance d’une
éducation affective et sexuelle sur les questions de la vie et de
l’amour. Si nous portons le souci des vocations religieuses et
sacerdotales, les jeunes doivent avoir des exemples au niveau des
couples, des prêtres. L’attachement au Christ implique toute cette
volonté de vivre autrement. Cette conviction se renforce de plus en plus
dans ma responsabilité épiscopale pour développer la culture de l’appel
et soutenir les prêtres dans leur ministère.
Enfin, des échanges existent entre nos églises, entre nos conférences
depuis des décennies ; nous avons certainement à les maintenir dans le
domaine de l’éducation, de l’humanitaire, de la santé, et les développer
dans le sens de la formation spirituelle, de l’échange d’expériences
pastorales, de la prière, de l’intériorité.
4. Les suites de notre visite dans notre diocèse
J’aurais soin de rencontrer à Besançon les nombreuses familles
originaires de la Républicaine Centrafricaine afin de leur partager
notre visite.
Dans le cadre du 50ème anniversaire de la présence des Sœurs de la
Sainte Famille, une aide sera apportée à la restauration de l’église de
Kouango.
Nous voyons la perspective d’accueillir dans le diocèse, le Père
Jean-Pierre, curé de Kuango, durant trois mois, juin, juillet et août,
avec l’accord de son Évêque que nous avons rencontré.
La visite pastorale nous a permis de rencontrer Monseigneur le Nonce
Apostolique, Monsieur l’Ambassadeur de France, l’ensemble des Évêques de
Centrafrique en assemblée plénière à Bangui, et plus particulièrement
Monseigneur l’Archevêque de Bangui. Comment ne pas remercier
chaleureusement celles et ceux qui nous ont accueillis et ont partagé
l’espérance avec nous. Chacun est tour à tour Celui qui donne et Celui
qui reçoit, Celui qui réconforte et Celui qui est sauvé.
André Lacrampe,
Archevêque de Besançon
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Sources : O.P.M.
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21.01.2009 -
T/Afrique
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