VIe Rencontre mondiale des familles -
Messe de clôture présidée par le card. Bertone |
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Le 21 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- La VIe Rencontre mondiale des familles s’est conclue par la
messe, au terme de laquelle Sa Sainteté Benoît XVI est intervenu par un
discours et a donné sa bénédiction apostolique, en liaison directe via
satellite.
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Le Cardinal Tarcisio
Bertone, Secrétaire d’Etat du Vatican
VIe Rencontre mondiale des familles - Messe de clôture présidée par le card.
Bertone
MEXIQUE - VIe Rencontre mondiale des familles - Messe de clôture : « pour la
formation des valeurs humaines et chrétiennes, la famille unie et stable,
fondée sur le mariage monogame et ouvert à la vie, est nécessaire »
Le 21 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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La VIe Rencontre mondiale des familles s’est conclue par la messe, au terme
de laquelle Sa Sainteté Benoît XVI est intervenu par un discours et a donné
sa bénédiction apostolique, en liaison directe via satellite. La célébration
a été présidée par le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat du
Vatican et délégué pontifical pour la Rencontre des familles. Plus de 20
cardinaux et de 200 évêques y ont participé, venant de différentes parties
du monde. Pendant la messe, des centaines d’époux ont renouvelé leurs
engagements matrimoniaux devant le délégué pontifical.
Pendant l’homélie, le Cardinal Bertone, faisant référence aux lectures du
jour, a rappelé que « le principe qui règle et fonde le comportement éthique
est la crainte du Seigneur. Cette crainte du Seigneur nous incite à renoncer
au péché et à accomplir sa volonté, qui se concrétise dans les normes
morales ». Ici spécifiquement, ces valeurs éthiques et ces normes morales
appartiennent à la logique et au dynamisme de la vie, qui tend à sa
plénitude. C’est pourquoi « les accepter signifie suivre la direction de sa
propre croissance humaine, être fidèle à Dieu et fidèle à soi-même ».
“La famille chrétienne met au centre de son attention la personne du
Seigneur Jésus- a continué le délégué pontifical; L’accueille à la maison;
prie et se réunit autour de Lui; cherche à partager son enseignement, ses
sentiments, ses désirs, et à accomplir sa volonté”. En ce sens, le Cardinal
a affirmé que c’est la foi qui transforme les relations et les activités
familiales et qui crée un climat de joie et de communion. C’est précisément
dans cette « famille éducatrice aux valeurs humaines et chrétiennes » que
l’« on pratique de nombreuses vertus unifiées et sublimées par la charité
».
Bien que ce soit à tous les membres de la famille de participer au
développement des valeurs humaines et chrétiennes, le Cardinal a mentionner
spécialement les parents, qui ont une responsabilité particulière et qui
sont tenus d’agir selon l’exemple de Marie et de Joseph. A ce propos, le
Secrétaire d’Etat du Vatican a appelé les parents à aimer leurs enfants, à
leur faire sentir qu’ils sont aimés et appréciés, respectés et compris, car
« se sentir aimé suscite de la gratitude et de la confiance dans les autres,
en soi-même et dans l’amour du Père céleste ; c’est un appel à répondre à
l’amour par l’amour ». Il leur a en outre demandé de respecter la
personnalité et la vocation de leurs enfants. « Les éduquer signifie les
aider à développer leurs potentialités cachées et à les soutenir pour qu’ils
puissent être pleinement eux-mêmes selon le plan que Dieu a sur leurs vies.
Occupez-vous d’eux comme un don qui vous a été confié, sans être possessifs
».
“Un bon rapport éducatif comporte de la tendresse et de l’affection, et en
même temps de la réflexion et de l’autorité" a ajouté le Cardinal
Bertone. C’est pourquoi il a exhorté les parents à "rester proche de leurs enfants
et à cultiver avec eux le dialogue", à "être généreux sans être permissifs
; exigeants sans être durs ; clairs avec eux sans se contredire ; savoir
dire ‘oui’ ou ‘non’ au moment opportun". "Soyez cohérents et donnez-leur
le bon exemple », a-t-il ajouté. De cette façon, les parents « pourront
aider leurs enfants à mûrir une personnalité équilibrée, constructive et
créative, solide et fiable, capable de relever les défis et d’affronter les
épreuves de la vie qui ne manqueront jamais".
Le Délégué pontifical a rappelé enfin que "pour la formation des valeurs
humaines et chrétiennes, la famille unie et stable, fondée sur le mariage
monogame et ouvert à la vie, est nécessaire". C’est pourquoi les époux,
malgré les fragilités humaines, doivent "chercher avec la grâce de Dieu à
vivre de façon toujours plus cohérente l’amour comme don total de leur vie
l’un envers l’autre, en faisant de leur famille un Evangile vivant".
(RG)
Homélie prononcée par le cardinal Tarcisio Bertone,
secrétaire d'Etat de Benoît XVI et légat pontifical à la VIème Rencontre
mondiale des familles, lors de la messe de clôture qui a été célébrée à
Mexico le dimanche 18 janvier.
Chers frères et sœurs dans le Christ,
«A tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, aux saints par vocation, à
vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ»
(Rm 1, 7).
Avec ces paroles de l'apôtre saint Paul, dont l'Eglise célèbre le
bimillénaire de la naissance, je désire vous transmettre à tous l'affection
et la proximité spirituelle de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, que j'ai
l'honneur de représenter comme légat pontifical en cette vi Rencontre
mondiale des familles.
Je salue avec des sentiments particulier de communion fraternelle le
cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille,
en le remerciant vivement, ainsi que ses collaborateurs, pour l'attention
délicate et efficace avec laquelle ils ont préparé cette initiative qui
réunit dans ce beau pays des familles provenant du monde entier. Je désire
également rappeler Monsieur le cardinal Alfonso López Trujillo, que nous
confions à la miséricorde de Dieu et qui s'est occupé avec tant de zèle des
précédentes rencontres mondiales des familles, ayant également lancé le
chemin de préparation du rassemblement actuel.
Je salue avec affection et gratitude, également au nom du Saint-Père,
Monsieur le cardinal Norberto Rivera Carrera, archevêque-primat de Mexico
pour le soin et l'attention avec lesquels, avec la communauté diocésaine, il
a achevé la célébration de cette Rencontre mondiale. Je ne peux manquer de
mentionner également avec gratitude l'intense travail accompli par le comité
d'organisation de cette grande rencontre, sous la direction de Mgr Jonás
Guerrero Corona, évêque auxiliaire de Mexico, le dévouement de nombreux
volontaires qui ont apporté une collaboration généreuse et également
l'affection avec laquelle tant de familles de la ville ont ouvert leur
maison et leur cœur à d'autres familles venues de loin pour participer à ce
merveilleux événement ecclésial.
Je salue avec affection Messieurs les cardinaux, mes frères dans l'épiscopat
et les délégations venues de nombreuses parties du monde, témoignant ainsi
de l'engagement avec lequel les Eglises particulières travaillent pour la
promotion de la pastorale familiale dans les diverses régions de la planète.
J'adresse un salut cordial et respectueux aux autorités présentes à cette
Eucharistie, soulignant ainsi l'importance vitale de la famille pour le
présent et l'avenir de la société.
Il faut également souligner l'enthousiasme et la conviction avec lesquels
les prêtres, les religieux, les religieuses et les autres agents de la
pastorale se consacrent à la promotion et à l'apostolat pour les familles et
avec elles.
Je remercie, en particulier, les familles réunies ici dans cette grande
assemblée liturgique, autour du Seigneur Jésus et sous le regard maternel de
Notre-Dame de Guadalupe. Dans quelques instants, les époux présents
renouvelleront leur alliance conjugale et la bénédiction du Seigneur
descendra sur eux pour raviver la grâce sacramentelle du mariage.
Les lectures qui ont été proclamées nous présentent la Parole de Dieu qui
nous illumine et nous interpelle. La première, tirée du Livre des Proverbes,
parle des conseils d'un père à son jeune fils. Il s'agit d'un aspect
particulièrement adapté à cette VIème Rencontre mondiale des familles, qui a
pour thème: La famille, formatrice aux valeurs humaines et chrétiennes.
Ces enseignements paternels concernent la bonne conduite, l'éthique, les
valeurs humaines et sont le fruit de l'expérience, de la réflexion et du bon
sens. Ils contiennent des recommandations concrètes pour éviter les vices et
pratiquer la vertu. Le texte que l'on vient d'entendre, dans sa brièveté, ne
s'arrête que sur des cas comme l'ivresse la gloutonnerie, la paresse et le
manque de respect pour les parents âgés. A ce propos, l'auteur précise: «
Ne sois pas de ceux qui s'enivrent de vin, ni de ceux qui se gavent de
viande, car buveur et glouton s'appauvrissent, et la torpeur fait porter des
haillons. Ecoute ton Père qui t'a engendré, ne méprise pas ta mère devenue
vieille » (Pr 23, 20-21). Toutefois, dans
le Livre des Proverbes, l'horizon est beaucoup plus vaste, car il est
question d'orgueil, d'arrogance, de colère, de vengeance, d'oppression des
pauvres, en particulier des veuves et des orphelins, de prostitution,
d'adultère, de mensonge et de tromperie.
Les vertus, au contraire, sont louées. Le texte proclamé exhorte vivement à
être sages, droits, justes, honnêtes et engagés à faire le bien. «Ecoute,
mon fils, deviens sage, et dirige ton cœur dans le chemin... Aquiers la
vérité, ne la vends pas; sagesse, discipline et intelligence»
(Pr 23, 19 et 23). Sous cet aspect également, les
recommandations concernent beaucoup d'autres vertus: l'humilité, le contrôle
de soi, la patience, la loyauté, la fidélité conjugale, le pardon des
ennemis, le labeur, la sobriété, la défense des pauvres, la générosité et
l'hospitalité.
Le principe qui régit et sur lequel se fonde le comportement éthique est la
crainte du Seigneur: « Principe de la sagesse: la crainte de Yahvé! »
(Pr 9, 10), c'est-à-dire l'authentique relation avec Dieu, faite
de respect, d'adoration, d'obéissance et de confiance. Quelque chose de
semblable est également dit également dans le passage de l'Ecriture que nous
avons écouté: « Que ton cœur n'envie pas les pécheurs, mais dans la
crainte de Yahvé qu'il reste tout le jour, car il existe un avenir et ton
espérance ne sera pas anéantie » (Pr 23, 17-18).
La crainte du Seigneur pousse à renoncer au péché et à accomplir sa volonté,
exprimée dans les règles morales. Etant donné que Dieu ne désire que notre
bien, lui obéir, selon le Livre des Proverbes, représente le chemin pour
connaître le succès également dans ce monde, pour obtenir la santé, la
longévité, le bien-être, une famille unie, une descendance et la
respectabilité sociale.
Le Psaume responsorial que nous avons chanté approfondit ce même
enseignement: « Heureux tous ceux qui craignent Yahvé et marchent dans
ses voies! Du labeur de tes mains tu te nourriras, heur et bonheur pour toi.
Ton épouse: une vigne fructueuse...; tes fils: des plants d'olivier »
(Ps 128, 1-3). Selon les écrits sapientiaux de l'Ancien
Testament, la crainte du Seigneur, les valeurs éthiques et les normes
morales appartiennent à la logique et au dynamisme de la vie qui tend à sa
plénitude. Les accepter signifie suivre le chemin de sa propre croissance
humaine, être fidèles à Dieu et fidèles à soi-même.
Il s'agit de valeurs et de règles connues à travers l'expérience et la
réflexion, c'est-à-dire avec la raison, et qui, étant contenues dans le
texte inspiré, sont, dans le même temps, Parole de Dieu. Il est
compréhensible que certaines vérités accessibles à tous même aux
non-croyants, soient confirmées par la révélation biblique, car souvent, la
raison, obscurcie par les instincts et les préjugés, ne juge pas
correctement. Comme le dit saint Augustin: « Dieu a écrit sur des tables
de pierre les dix commandements que les hommes ne lisaient plus dans leur
cœur » (Commentaire au psaume, 57, 1). La
droite raison et la foi sont alliées. Les valeurs authentiquement humaines
sont également chrétiennes, car, comme l'exhorte l'apôtre Paul: « Enfin
frères, tout ce qu'il y a de vrai, de noble, de juste de pur, d'aimable,
d'honorable, tout ce qu'il peut y avoir de bon dans la vertu et la louange
humaines, voilà ce qui doit vous préoccuper » (Ph 4,
8).
Les disciples de Jésus respectent eux aussi le contenu et l'essence des
valeurs et de l'activité humaine, mais le message chrétien leur confère une
signification nouvelle et plus élevée, il les intègre dans la réflexion
filiale avec Dieu le Père et dans le dynamisme de la foi, de l'espérance et
de la charité. Le centre de l'action morale du chrétien est la personne de
Jésus Christ, le dialogue et la communion avec Lui, et à travers Lui, avec
le Père dans l'Esprit Saint. Dans cette nouvelle relation avec les Personnes
divines, la pratique des valeurs humaines et des règles morales se
perfectionne, acquiert de nouvelles motivations et énergies, des capacités
de sacrifice à la suite du Crucifié, une joie et une confiance dans la
présence du Ressuscité.
La famille chrétienne place au centre de son attention la personne du
Seigneur Jésus: elle l'accueille dans sa maison; elle prie et se réunit
autour de Lui; elle s'efforce de partager ses enseignements, ses sentiments,
ses désirs, d'accomplir sa volonté. La foi dans sa présence transforme
toutes les relations et les activités familiales, exalte les valeurs
humaines, crée un climat de communion et de joie. Un climat humain et dans
le même temps divin, comme cela est rappelé avec émotion et enthousiasme
dans le texte de la Lettre aux Colossiens que nous avons écoutée dans la
deuxième lecture: « Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses
bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance,
d'humilité, de douceur, de patience... Le Seigneur vous a pardonnés, faites
de même à votre tour. Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se
noue la perfection. Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs...
Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance... Et quoi que vous
puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces à Dieu le Père! Femmes, soyez soumises à vos maris...
Maris, aimez vos femmes... Enfants, obéissez en tout à vos parents...
Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'il ne se découragent »
(3, 12-21).
Telle est « la famille formatrice de valeurs humaines et chrétiennes
». En elle se pratiquent de nombreuses vertus, réunies et sublimées par la
charité; les paroles et les œuvres de chaque jour sont animées par l'Esprit
de Jésus et orientées par l'écoute de sa Parole. Les rôles des conjoints,
des parents, et des enfants subsistent, mais tous rivalisent dans l'amour et
le service réciproque.
Tous les membres de la famille sont interpellés, car tous doivent participer
au développement des valeurs humaines et chrétiennes. Nous ne pouvons pas
oublier la responsabilité particulière qui revient aux parents. Leur
comportement envers les enfants devrait être semblable à celui manifesté par
Marie et Joseph lorsque, selon le récit que nous avons écouté dans
l'Evangile, ils trouvent Jésus dans le Temple, après l'avoir perdu.
Marie et Joseph le cherchent avec une indicible préoccupation: «Mon enfant,
pourquoi nous as-tu fait cela? Vois, ton père et moi, nous te cherchons,
angoissés» (Lc 2, 48). Ils aiment leur fils
avec passion, de tout leur être.
Et bien, chers parents, aimez vos enfants et faites-leur sentir qu'ils sont
aimés et appréciés, respectés et compris. Se sentir aimés suscite la
gratitude et la confiance dans les autres, en soi-même et dans l'amour du
Père céleste; et c'est un appel à répondre à l'amour par l'amour.
Marie et Joseph vivent dans l'intimité avec Jésus; mais sa personne et son
comportement sont toutefois un mystère également pour eux. « Et il leur
dit: "Pourquoi donc me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être
dans la maison de mon Père?" Mais eux ne comprirent pas la parole qu'il
venait de leur dire » (Lc 29-50). Marie et
Joseph perçoivent que Jésus ne leur appartient pas; il vit pour son
véritable Père qui est Dieu et se met complètement à la disposition du
projet divin mystérieux. Bien qu'ils ne comprennent pas, ils l'accompagnent
avec un amour respectueux et le servent avec sollicitude.
Chers parents, vous aussi, vous devez respecter la personnalité et la
vocation de vos enfants, les éduquer et les aider à développer leurs
potentialités cachées et les soutenir afin qu'ils puissent être pleinement
eux-mêmes selon le dessein que Dieu a pour leur vie. Prenez soin d'eux comme
d'un don qui vous a été confié sans être possessifs. Un célèbre poète a
écrit: « Vos enfants ne sont pas vos enfants... ils voient le jour à
travers vous, mais non pas à partir de vous. Et bien qu'ils soient avec
vous, ils ne sont pas à vous. Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas
vos pensées, car ils pensent par eux-mêmes. Vous pouvez accueillir leur
corps, mais non leurs âmes, car les âmes habitent la demeure de demain, que
vous ne pouvez visiter, même dans vos rêves » (K.
Gibran, le Prophète).
Un bon rapport éducatif comporte la tendresse et l'affection et, dans le
même temps, le raisonnement et l'autorité. Les deux parents, le père et la
mère, doivent être proches de leurs enfants et cultiver le dialogue avec
eux. Chers parents, soyez généreux avec vos enfants, sans être permissifs;
soyez exigeants sans être durs; soyez clairs avec eux et ne vous contredisez
pas; sachez dire oui ou non au moment opportun. Soyez cohérents et
donnez-leur le bon exemple. Ainsi, vous pourrez aider vos enfants à
développer une personnalité équilibrée, active et créatrice, solide et
fiable, capable d'affronter les défis et les épreuves de la vie, qui ne
manqueront pas.
Une famille fondée sur le mariage monogame et ouvert à la vie est nécessaire
en vue de la formation aux valeurs humaines et chrétiennes; une famille unie
et stable est nécessaire. Les conjoints qui, en dépit de la fragilité
humaine, s'efforcent avec la grâce de Dieu de vivre chaque jour de façon
plus cohérente l'amour comme don total de leur vie l'un à l'autre,
construisent leur maison sur le roc (cf. Mt 7, 24-25);
ils font de leur famille un Evangile vivant; ils édifient l'Eglise et la
société civile; ils reflètent dans l'histoire la présence et la beauté de
Dieu qui est l'unité de trois Personnes: le Père, le Fils et le Saint
Esprit.
Que la Très Sainte Vierge, Notre-Dame de Guadalupe, obtienne cette grâce
pour les familles chrétiennes, afin qu'en bénéficient également toutes les
familles du monde! O Marie, Mère du bel Amour, Mère de l'espérance, Secours
des chrétiens, accueilles ces humbles prières et donne à toutes les familles
du monde ce dont elles ont besoin pour grandir dans la sainteté, pour être
le sel de la terre et la lumière du monde, pour être des sanctuaires de vie
et d'amour, d'accueil et de pardon, de valeurs humaines et de vertus
chrétiennes. Amen.
© L'Osservatore Romano en langue française
►
VIe Rencontre mondiale des familles à Mexico du 14 au 18 janvier
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.01.2009 -
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