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Donnons-leur nous-mêmes à manger

 

Le 20 décembre 2008 - (E.S.M.) - Dans le monde, la foule est en attente de Dieu. Dans la chartre de vie du sermon sur la montagne, tout a été dit. Mais beaucoup reste à faire ! À nous, baptisés, ne nous appartient-il pas de raviver notre foi, de la partager et de livrer au monde notre page d’Évangile ?

L’Église est née sur la route des faims humaines - Pour agrandir l'image Cliquer

Allons nourrir la famille de Dieu

Le 20 décembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - À la recherche d’un bonheur durable, des foules sont venues de partout afin de suivre le charpentier de Nazareth. Secrètement, chacun aspire à combler une faim du cœur et de l’âme. Dans son sermon sur la montagne, Jésus affirme : « Heureux les pauvres, car le Royaume des cieux est à eux ». Tout au long de son discours des Béatitudes (cf. Mt 5, 3-12), Jésus ne parle pas d’abord de justice, mais de ceux qui ont faim et soif de justice et de ceux dont la soif de justice transforme l’existence. Il présente les pauvres comme les sans défense, les opprimés, les petits et les exploités : « Bienheureux êtes-vous, affamés et assoiffés de justice, car vous serez rassasiés. Heureux êtes-vous miséricordieux car vous obtiendrez miséricorde ». Sa bonne nouvelle s’adresse à ces humbles, ces doux et ces pacifiques. En les déclarant bienheureux, Jésus les réhabilite.

Plus tard, Jésus attirera une foule pour qui il multipliera les pains. Le jour tombait. Perplexe, éberluée mais séduite, la foule n’arrivait pas à s’arracher de la présence charismatique de Jésus. Le cœur débordait mais l’estomac « gargouillait » ! Sensible à leur faim, Jésus dit alors aux disciples : « Toutes ces personnes sont venues de loin et ne doivent pas repartir le ventre vide. Faites-les s’étendre par groupe d’une cinquantaine et donnez-leur vous-mêmes à manger »
(cf. Mt 14, 16). Dans la joie, chacune se régale et partage avec l’entourage. Après le repas, rien ne se perd ! Les disciples recueillent douze corbeilles de pain pour les absents.

Selon moi, dans notre monde coupé en deux, c’est dans la logique des Béatitudes et du lavement des pieds que Jésus déclare bienheureux celui qui s’ouvre à Dieu, accomplit sa justice sur terre et sait être porteur de Vie. Comme l’affirmait Saint Jean Chrysostome : « Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d’or, tandis que lui-même meurt de faim ? Commence par rassasier l’affamé et avec ce qui te restera, tu orneras ton autel. » À celui qui croit d’abord en Dieu et assume le risque d’accompagner les pauvres en mal de libération, Jésus promet plus que le centuple: « En vérité, je vous le dis, bienheureux êtes-vous car le Royaume des cieux est à vous ».

Le message du pape Benoît XVI pour la Journée missionnaire mondiale du 19 octobre 2008, nous a rappelle que la Mission est une question d’Amour. « Il est urgent, dit le Saint-Père, d’évangéliser en étant de vrais disciples missionnaires ».
(Message du pape pour la Journée Mondiale Missionnaire)

Dans le monde, la foule est en attente de Dieu. Dans la chartre de vie du sermon sur la montagne, tout a été dit. Mais beaucoup reste à faire ! À nous, baptisés, ne nous appartient-il pas de raviver notre foi, de la partager et de livrer au monde notre page d’Évangile ? Avec la Parole qui nourrit, rassasie et ressuscite, allons à la rencontre du peuple de Dieu. Disciples et missionnaires, acceptons l’invitation de Jésus de nourrir la famille de Dieu. Oui, « Donnons-leur nous-mêmes à manger ».

OEUVRE PONTIFICALE DE LA PROPAGATION DE LA FOI

« Donnez-leur vous-mêmes à manger »
(Mt 14, 16)

« L’Église est née sur les rives du lac de Galilée, où le vent a le goût saumâtre des départs à voiles déployées, où l’on respire la fascination de l’aventure qui est toujours un risque et qui, pourtant, est le lieu idéal pour que la bonne nouvelle prenne son envol, soutenue par le souffle de l’Esprit »
(cf. Missel dominical de l’Assemblée).

L’Église est née sur la montagne, ce jour où Jésus enseigna les foules en disant: « Heureux les pauvres, les miséricordieux, les artisans de paix, les affamés et assoiffés de justice »
(cf. Mt 5). Lui, l’Envoyé du Père, il les envoyait bâtir un monde sans frontières, sans exclus, sans misérables. Un monde où l’amour clamerait sa victoire. Sa confiance en leur capacité d’aimer était telle qu’il affirmait : « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde » (Mt 6, 1314).

L’Église est née sur la route des faims humaines. Elle est née ce jour où Jésus, pris de pitié, nourrit ces femmes et ces hommes qui avaient suivi sa barque de la rive avec l’espoir de le voir, de le toucher, d’entendre de sa bouche « les paroles de la vie éternelle ». À chaque pas, leur espérance criait que « l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »
(Dt 8, 3).

Ce jour-là, non seulement Jésus avait apaisé la faim des corps, mais il avait surtout apaisé la faim des âmes en donnant à manger les paroles reçues du Père. Le Premier des missionnaires ne pouvait qu’être bouleversé devant cette faim profonde, qui les avait rassemblés et conduits jusqu’à lui.

L’Église est née ce jour où Jésus, cloué sur le bois de nos pauvretés humaines, fit cette demande ultime : « J’ai soif »
(Jn 19, 28). Comme lors de sa rencontre avec la Samaritaine, il voulait boire au puits de nos vies. Il voulait nous libérer de tout ce qui entravait notre marche, notre envol. Il voulait nous conduire à la source même de l’Amour. Il voulait nous faire participant(e)s de son offrande. Il voulait que nous soyons dans son élévation vers le Père.

L’Église est née ce matin de Pâques où la Lumière vivante est sortie du tombeau. Désormais, la mort n’était plus une fin, mais un passage. Désormais, notre temps contenait une promesse d’éternité.

L’Église est née au Cénacle de la joie. Ce jour où le souffle de l’Esprit poussa les disciples au dehors. Désormais, la terre n’était plus menaçante, mais un jardin à ensemencer par la Parole. « Donnez-leur vous-mêmes à manger »
(Mt 14, 16), avait ordonné Jésus. La Mission commençait... La Parole traverserait toutes les frontières. Elle ferait lever une humanité nouvelle, héritière du Royaume des cieux.

Lors de la Journée missionnaire mondiale, qui s'est tenue le 19 octobre, nous avons célébré cette Église missionnaire, qui a semé la Parole aux quatre coins du monde, et rendons grâce pour ces missionnaires qui, portés par le souffle de l’Esprit, ont tout quitté pour aller vers les frontières infinies du monde et de l’humanité. En donnant leur vie, ils ont donné la VIE.

Huguette Le Blanc
 

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Sources : direction.opmcanada@videotron.ca-  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  20.12.2008 - T/Méditations

 

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