Nouveau plaidoyer de Benoît XVI en faveur de la
vie, de la famille et du mariage |
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Rome, le 20 novembre 2007 -
(E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a
prononcé à nouveau un avertissement sévère contre "la destruction
directe de vies humaines innocentes", en parlant aux évêques du Kenya
reçus en audience à l'occasion de leur visite ad limina.
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Mgr John Njue,
président de la Conférence épiscopale du Kenya -
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Nouveau plaidoyer de Benoît XVI en faveur de la vie, de la famille et du
mariage
Le Pape dénonce : "L'avortement n'est jamais
justifié mais l'Église accueille ceux qui se repentent"
La "culture de vie". Benoît revient encore
et encore sur les thèmes qui lui tiennent tellement à cœur, de la défense
de la vie et de l'importance de la famille
L'avortement "ne peut jamais être justifié", quelles
que soient "les circonstances qui amènent quelqu'un à envisager de franchir
un pas aussi grave".
Benoît XVI a prononcé à nouveau un avertissement sévère contre "la
destruction directe de vies humaines innocentes", en parlant aux évêques du
Kenya reçus en audience à l'occasion de leur visite ad limina.
Il a invité, cependant, à accueillir à nouveau au sein de l'Église ceux qui
"se repentent" d'avoir commis le "grave péché" de l'avortement.
"C'est un sujet de grave préoccupation - a dit le Pape aux prélats
kenyans - le fait que la culture séculariste globalisée exerce une
influence croissante sur les communautés locales, résultat des campagnes des
agences qui font la promotion de l'avortement".
"Cette destruction directe d'une vie humaine innocent - a ajouté le
Pontife - ne peut jamais se justifier, aussi difficiles que soient les
circonstances qui peuvent amener quelqu'un à envisager de faire un 'pas'
aussi grave".
"Quand vous prêchez l'Évangile de la vie - a exhorté Benoît XVI -,
rappelez à votre peuple que le droit à la vie de chaque être humain
innocent, né ou à naître, est absolu et s'applique également à chaque
personne sans exception exception".
La Pape, à ce propos, a souligné que "la communauté catholique doit
offrir son soutien aux femmes qui peuvent trouver difficile d'accepter un
enfant, surtout lorsqu'elles sont éloignées de leurs familles et de leurs
amis". De la même manière - a conclu le Saint-Père - "la communauté
devrait s'ouvrir à l'accueil de tous ceux qui se repentent d'avoir participé
au grave péché de l'avortement, et devrait les guider avec une charité
pastorale vers la grâce du pardon, le besoin de pénitence et la joie
d'entrer encore une fois dans la nouvelle vie du Christ".
Nous rappelons que Mgr John Njue, président de la Conférence épiscopale du
Kenya, sera nommé cardinal par le Saint Père Benoît XVI à l'occasion du
prochain consistoire le 24 novembre. ►
Les nouveaux cardinaux de Benoît XVI
Autre synthèse
►
Benoît XVI défend le mariage et la famille
Texte
original du discours du Saint Père
►
Anglais
VATICAN - Discours du Pape Benoît XVI aux Evêques du Kénya en visite « ad
limina » : « quand vous conduisez votre peuple à cette unité pour
laquelle le Christ a prié, faites-le avec un amour ardent et une autorité
ferme, infatigables dans la longanimité et dans la doctrine »
« Chaque Évêque a la responsabilité particulière de créer l’unité de son
propre troupeau, en se souvenant de la prière du Seigneur », a rappelé
la Pape aux Évêques du Kénya reçus en audience le 19 novembre, à l’occasion
de leur visite « ad limina ». Le Saint-Père a déclaré : « L’Église est
Une dans le monde entier, dans le même temps, elle a comme caractéristique
une riche diversité de traditions et d’expressions culturelles ».
Toutefois, « le Christ lui-même est la source et la garantie de notre
unité ». Puis le Saint-Père a remercié les Évêques parce qu’ils
prêchent l’amour du Christ et invitent le peuple à la tolérance, au respect
et à l’amour de leurs frères de leurs sœurs et de toutes les personnes. «
Ce sont les Évêques qui, en tant que Ministres et signes de communion
dans le Christ, son appelés en premier à rendre manifeste l’unité de son
Église. Je vous invite à poursuivre votre coopération fraternelle dans
l’esprit de la communauté des disciples du Christ, unis par votre amour et
par l’Évangile que vous proclamez. Même si chacun de vous doit apporter une
contribution individuelle à la voix collégiale commune de l’Église dans
votre Pays, il est important d’assurer que cette variété de perspectives
serve toujours à enrichir l’unité du Corps du Christ ».
A propos du rapport avec les prêtres, le Saint-Père a invité les Évêques à
s’employer sans cesse « à créer un sens de communauté chez nos prêtres,
unis dans l’Amour du Christ et dans leur ministère sacramentel. Les
difficultés qui peuvent les amener à « se sentir isolés ou seuls et écrasés
par leurs propres responsabilités pastorales » doivent être surmontées avec
la proximité et l’encouragement de l’Évêque, fortement enracinés dans la
prière, « parce que, seuls ceux qui sont nourris sont en mesure de
nourrir les autres à leur tour ». Puis le Pape a invité les prêtres à
s’abreuver en abondance « aux sources de la Sainte Écriture et à la
célébration quotidienne et respectueuse de la Très Sainte Eucharistie »
en se consacrant en outre à la prière de la Liturgie des Heures. « De
cette manière, la force de la prière, la présence de Jésus-Christ,
renouvelle leur sacerdoce et se répand dans le monde. Aidez vos prêtres à
être plus solidaires entre eux, avec leur propre peuple et avec vous, car
ils sont vos collaborateurs consacrés ! ».
Le Saint-Père a parlé aussi du Mariage et de la Vie de la Famille « que les
gens de l’Afrique apprécient de manière particulière », même si, à ce
sujet, circulent souvent des notions confuses, liées à tous les maux qui
affligent la société africaine. Pour cela, le Saint-Père a invité les
Évêques à « aider les parents à enseigner à leur enfants comment vivre
le mariage de manière chrétienne, conçu comme une union indissoluble entre
un homme et une femme, essentiellement égaux dans leur humanité et ouverts
à la génération d’une nouvelle vie ». Le Pape a dénoncé ensuite le fait
que la culture laïque globalisée exerçait « une influence toujours plus
grande sur les communautés locales, comme conséquences de campagnes lancées
par des agences qui encouragent et prônent l’avortement, l’interruption de
la grossesse. Cette destruction directe d’une vie humaine innocente ne peut
être justifiée en aucun cas, même si les circonstances qui amènent à un pas
aussi grave sont très difficiles. Le droit à la vie, a-t-il dit encore aux
Évêques de tout être humain, né ou à naître, est absolu et vaut pour toutes
les personnes sans aucune exception ». Le Saint-Père a rappelé ceci : «
La communauté catholique doit apporter son soutien à ces femmes qui
rencontrent des difficultés pour accepter un enfant, surtout quand elles
sont isolées de leur propre famille et de leurs amis. De même, la
communauté devrait être ouverte à l’accueil de tout ceux qui se repentent
d’avoir participé au péché grave de l’avortement, et devrait les amener
avec une charité pastorale, à accepter la grâce du pardon, la nécessité de
la pénitence, et la joie de pouvoir entrer une fois encore dans la vie
nouvelle du Christ ».
A la fin de son discours, le Pape a cité « la contribution précieuse »
donnée par l’Eglise du Kénya, grâce à ses institutions pédagogiques, dans
la transmission aux jeunes « de principes éthiques sains, et en les rendant
disponibles à l’engagement en vue d’un dialogue pacifique et respectueux
avec les membres d’autres groupes sociaux ou religieux ». Puis il a
invité les Évêques à promouvoir et développer la qualité catholique des
écoles, des universités et des séminaires. « La société bénéficie
grandement de catholiques instruits qui connaissent et mettent en pratique
la doctrine sociale de l’Église ». Le Saint-Père a insisté en particulier
sur la nécessité d’avoir, aujourd’hui des « professionnels bien formés
et des personnes intègres dans le domaine de la médecine, dont les progrès
technologiques continuent à soulever de sérieuses questions morales. De
même, le dialogue œcuménique et interreligieux présente des problèmes
importants que l’on ne peut aborder de manière adéquate qu’avec une saine
catéchèse fondée sur les principes de la doctrine catholique ». «
Que la lumière de la vérité, a déclaré le Pape en terminant, puisse
resplendir de manière toujours plus lumineuse sur la terre et sur le peuple
du Kénya. Mes chers Frères Évêques, quand vous conduisez votre peuple à
cette unité pour laquelle le Christ a prié, faites-le avec un amour ardent
et une autorité ferme, infatigables dans la longanimité et dans la doctrine
». (S.L.)
Sources: ( traduction
beatriceweb)
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 20.11.2007 - BENOÎT XVI
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