Benoît XVI a reçu en audience le président du Sri Lanka

La Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé le communiqué suivant relatif à la visite de M. Mahinda Rajapaksa, Président du Sri lanka au Saint-Père Benoît XVI:

Les entretiens avec le Saint-Père puis avec le Secrétaire d'Etat "ont été l'occasion de réaffirmer, au vu de la situation du pays, combien sont nécessaires le respect des Droits de l'Homme et la reprise d'un dialogue négocié. Cela constitue la seule voie pour mettre fin aux violences qui ensanglantent l'île. Contribuant pour sa part à la vie nationale, l'Eglise catholique entend intensifier ses efforts de formation des consciences, dans le seul but de contribuer au bien commun, à la réconciliation et à la paix" au Sri lanka.

Pour la première fois, le président Sri-lankais Mahinda Rajapakse a été reçu par le pape, au Vatican. Mahinda Rajapakse a été élu président en novembre 2005. Cette année-là, au mois de mai, Benoît XVI avait reçu les évêques de son pays, en visite Ad Limina à Rome.

Le pape Benoît XVI, en ces premiers jours de son Pontificat dont nous avons célébré hier le deuxième anniversaire, avait reçu les Pasteurs de l'Eglise du Sri Lanka, à l'occasion de leur visite "ad limina Apostolorum", la première depuis son élection. C'est Mgr Joseph Vianney Fernando, Président de la Conférence épiscopale qui conduisait la délégation épiscopale.

A cette occasion le pape Benoît XVI rappelait que l'Eglise du Sri Lanka est jeune, un tiers de la population de votre pays a en effet moins de quinze ans, et cela constitue une grande espérance pour l'avenir. Benoît XVI soulignait également à cette occasion "qu'Il est réconfortant de savoir que votre pays est déjà béni par un bon nombre de vocations au sacerdoce et je prie afin que beaucoup d'autres jeunes reconnaissent l'appel de Dieu à se donner complètement pour le salut du Royaume et répondent à celui-ci". (texte du pape Benoît XVI en Français)

Le Sri Lanka connaît un conflit sanglant entre le gouvernement de Colombo et les séparatistes tamouls depuis 35 ans. La violence a redoublé début avril 2007 entre les rebelles et les militaires. Le nord et le nord-est de l’île sont les fiefs des insurgés tamouls qui se battent pour l’indépendance de cette région du Sri Lanka. Depuis 1972, au moins 60 000 personnes ont perdu la vie dans ces violences et environ 4 000 sont mortes depuis fin 2005.

Le nord et le nord-est de l'île sont les fiefs des insurgés tamouls, majoritairement hindouistes, qui se battent pour l'indépendance de cette région du Sri Lanka, un pays peuplé à 75% de Cinghalais bouddhistes où vivent également des minorités catholique et musulmane.

Caritas Sri Lanka dénonce la montée des violences dans le pays. Le conflit entre les Tigres tamouls et Colombo est qualifié de « guerre » et les exactions des groupes paramilitaires accentuent les déplacements de population, faisant craindre une crise humanitaire majeure.

Le président sri-lankais avait rencontré jeudi matin à Rome le président italien Giorgio Napolitano.

Sources: VIS - www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 20.04.2007 - BENOÎT XVI - International/Sri Lanka

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