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Recife :   Lettre de l'archidiocèse de Recife sur l'affaire de la fillette brésilienne

 

Le 20 mars 2009  - (E.S.M.) -  Dans une lettre publiée en réaction à la tribune de Mgr Fisichella, "Du côté de la fillette brésilienne", dans l'Osservatore Romano du 15 mars, l'archevêque d'Olinda et Recife veut "rétablir les faits", déformés par les médias brésiliens, selon lui, et accuse le président de l'Académie pontificale pour la Vie de s'être "autorisé à parler d'un sujet qu’il ne connaissait pas" et "sans prendre la peine de parler d’abord de manière fraternelle et évangélique avec l’archevêque".

Recife

Recife : Lettre de l'archidiocèse de Recife sur l'affaire de la fillette brésilienne

Le 20 mars 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Dans une lettre publiée en réaction à la tribune de Mgr Fisichella, "Du côté de la fillette brésilienne", dans l'Osservatore Romano du 15 mars, l'archevêque d'Olinda et Recife veut "rétablir les faits", déformés par les médias brésiliens, selon lui, et accuse le président de l'Académie pontificale pour la Vie de s'être "autorisé à parler d'un sujet qu’il ne connaissait pas" et "sans prendre la peine de parler d’abord de manière fraternelle et évangélique avec l’archevêque".

Eclaircissements de l’archidiocèse d’Olinda et Recife sur l’article publié par l’Osservatore romano sous le titre « Du côté de la fillette brésilienne »

Concernant l’article intitulé « Du côté de la fillette brésilienne » et publié par l’Osservatore romano du 15 mars, nous, soussignés, déclarons :

1. Le viol n’a pas eu lieu à Recife comme le dit l’article mais dans la ville d’… L’avortement, lui, a bien été pratiqué à Recife.

2. Nous tous, à commencer par le curé d'Alagoinha (soussigné), nous nous sommes occupés de la petite fille enceinte et de sa famille avec toute la charité et la tendresse requises. Lorsqu’il a appris la nouvelle dans sa résidence, le curé, faisant montre de sollicitude pastorale, s’est immédiatement rendu dans la famille où il a rencontré la fillette pour lui apporter son soutien et l’accompagner dans l’épreuve lourde et difficile dans laquelle elle se trouvait. Et c’est cette attitude qui a été adoptée tous les jours, d’Alagoinha à Recife où a eu lieu le triste épilogue de l’avortement des deux innocents. Il est donc évident et sans équivoque que personne n’a pensé en premier lieu à l’« excommunication ». Nous avons utilisé tous les moyens à notre portée pour éviter l’avortement et sauver ainsi les trois vies. Le curé a accompagné personnellement le conseil des enfants de la ville dans toutes les initiatives qui visaient le bien de la fillette et de ses deux enfants. A l’hôpital, lors de ses visites quotidiennes, il a fait preuve d’une tendresse et d’une attention qui ont montré à l’enfant et à sa mère qu’elles n’étaient pas seules, mais que l’Eglise, représentée par le curé local, leur portait une assistance nécessaire et la certitude que tout serait fait pour le bien de la petite fille et pour sauver ses deux enfants.

3. Dès que la fillette a été transférée à l’hôpital de Recife, nous avons utilisé tous les moyens légaux pour éviter l’avortement. L’Eglise, à aucun moment, n’a été absente de l’hôpital. Le curé lui a rendu des visites quotidiennes, faisant le déplacement depuis la ville qui se trouve distante de 230 kilomètres de Recife, sans ménager ses efforts pour que l’enfant et la mère sentent la présence de Jésus, bon Pasteur, qui va à la rencontre des brebis qui ont le plus besoin de soutien. Ainsi, le cas a été traité avec toute l’attention due de la part de l’Eglise et non « de manière hâtive » comme le dit l’article.

4. Nous ne sommes pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle « la décision est difficile pour la loi morale elle-même ». Notre Sainte Eglise continue à proclamer que la loi morale est très claire : il n’est jamais licite de supprimer la vie d’un innocent pour sauver une autre vie. Les faits objectifs sont les suivants : il y a des médecins qui ont déclaré explicitement qu’ils pratiquent et continueront à pratiquer l’avortement alors que d’autres déclarent avec la même fermeté que jamais ils ne le pratiqueront. Voici la déclaration écrite et signée par un médecin catholique brésilien : « En tant que médecin obstétricien pendant 50 ans, formé par la faculté nationale de médecine de l’université du Brésil et ancien chef de l’Hôpital d’Andarai, où j’ai exercé pendant 35 ans jusqu’à ma retraite, avant de me consacrer au diaconat, et ayant réalisé 4524 accouchements, dont beaucoup pour des mineures, je n’ai jamais eu besoin de recourir à l’avortement pour « sauver des vies », tout comme mes collègues intègres et honnêtes dans leur profession qui respectent le serment d’Hippocrate.

5. L’affirmation selon laquelle l’affaire a été divulguée dans les journaux seulement parce que l’archevêque d’Olinda et Recife s’est empressé de déclarer l’excommunication est fausse. Il suffit de voir que l’affaire a été rendue publique à Alagoinha, mercredi 25 février, alors que l’archevêque s’est prononcé dans la presse le 3 mars, et que l’avortement a eu lieu le 4 mars. Il serait excessif d’imaginer que la presse brésilienne, devant un fait d’une telle gravité, soit restée silencieuse pendant cet intervalle de six jours. De ce fait, la nouvelle de la fillette (« Carmen ») enceinte avait déjà été divulguée dans la presse avant l’avortement. C’est seulement après, alors qu’il était interrogé par les journalistes le 3 mars, que l’archevêque a mentionné l’article 1398 du droit canonique. Nous sommes convaincus que la publication de cette sanction « thérapeutique » (l’excommunication) fera du bien à beaucoup de catholiques, les amenant à éviter ce péché très grave. Le silence de l’Eglise serait très dommageable, alors qu’il y a chaque année dans le monde 50 millions d’avortements, et que, rien qu’au Brésil, un million de vies innocentes sont fauchées. Le silence pourrait être interprété comme de la connivence ou de la complicité. Si un médecin a une « conscience perplexe » avant de pratiquer un avortement (ce qui nous paraît extrêmement improbable), ce médecin – s’il est catholique et désire respecter la loi de Dieu – doit consulter un directeur spirituel.

6. L’article, en d’autres mots l’attaque directe contre la défense de la vie des trois enfants faite avec véhémence par Dom José Carroso Sobrinho, démontre, par sa méconnaissance des faits, à quel point son auteur n’avait pas suffisamment d’informations nécessaires pour parler du sujet. L’hôpital qui a réalisé l’avortement de la toute petite fille est l’un de ceux qui ont toujours pratiqué ce genre d’actes sous couvert de « légalité ». Les médecins qui ont participé à l’avortement des jumeaux ont déclaré et continuent à déclarer dans les médias nationaux qu’ils ont fait ce qu’ils avaient déjà l’habitude de faire « avec beaucoup de fierté ». L’un d’eux a d’ailleurs déclaré : « J’ai donc déjà été excommunié plusieurs fois ».

7. « L’auteur s’est autorisé à parler de quelque chose qu’il ne connaissait pas et, pire encore, il ne s’est pas donné la peine d’en parler auparavant, de manière fraternelle et évangélique, avec l’archevêque. En conséquence son attitude imprudente est en train de causer une grande confusion parmi les fidèles de l’Eglise catholique au Brésil. Au lieu de consulter son frère, il a préféré donner crédit à notre presse, qui est bien souvent anti-cléricale.

Mgr Edvaldo Bezerra da Silva
Vicaire général de l’archidiocèse d’Olinda et Recife
P. Cicero Ferreira de Paula, chancelier de l’archidiocèse d’Olinda et Recife
P. Moises Ferreira de Lima, recteur du séminaire archidiocésain
P. Edson Rodrigues, curé d'Alagoinha, diocèse de Pesqueira
Dr. Marcio Miranda, avocat de l’archidiocèse
 

 

Sources :la-croix

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 20.03.09 - T/International

 

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