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19 Avril 2005
 

Benoît XVI dénonce l’activisme et le sécularisme.

 

 Père Nicolas Buttet

LUNDI 21 MARS. Dans sa première lettre, Benoît XVI sonne le rassemblement de tous les fidèles et de toutes les communautés. Il nous appelle à un sursaut audacieux et inventif de la charité en acte, de l’Evangile à l’œuvre. Mais pas n’importe comment.

Benoît XVI dénonce l’activisme et le sécularisme dominant.

La prière, fondement du caritatif

Dans sa première encyclique, Benoît XVI sonne le rassemblement de tous les fidèles et de toutes les communautés. Il nous appelle à un sursaut audacieux et inventif de la charité en acte, de l’Evangile à l’œuvre. Mais pas n’importe comment : « Le moment est venu de réaffirmer l’importance de la prière face à l’activisme et au sécularisme dominant de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif » (§37).

 

Prier, ce n’est pas vouloir changer les plans de Dieu mais c’est exprimer le désir ardent de vivre une rencontre personnelle avec le Père de Jésus-Christ , dit Benoît XVI  en substance. Ainsi, avec Lui et Lui seul, il sera possible au caritatif chrétien d’affronter les détresses et les peines de nos frères et sœurs en humanité.

 

La vie de Bhse Teresa de Calcutta (citée trois fois : §18 ;36 ;40) est la preuve par l’Eucharistie que la prière ajoute à l’efficacité du service des plus pauvres, la fécondité de l’amour qui change tout.

 

Le caritatif est confronté au mal. Ce gâchis du mal ; ce gigantesque scandale de la souffrance. Il ne s’agit pas alors de demander des comptes à Dieu (cf..§38). Il faut contempler, dans le silence et l’adoration, le cœur ouvert du Christ sur la croix (cf. §19). Ce cœur parle fort lorsque les mots se taisent d'avoir trop dit l'important, ou de ne plus pouvoir exprimer l'essentiel. «  À partir de ce regard, le chrétien trouve la route pour vivre et pour aimer  » (§12).

 

Bien sûr il y a l’urgence. Mais pour le caritatif, il ne suffit pas de dévisager dans la hâte ce qui est défiguré. Il faut encore envisager dans le temps ce qui est appelé à la transfiguration.

 

La prière mendie la grâce, la force du Christ, sans laquelle rien n’est possible (§36). C’est pourquoi, Benoît XVI nous invite à lever les yeux vers le visage de Jésus crucifié qui donne « chair et sang aux concepts » (§12). Car dans ce visage, la souffrance n'est justement plus un concept : c’est une présence, celle du Père Nicolas Buttet .

 

D’ailleurs, «  sa façon d’être Dieu provoque notre façon d’être hommes  » disait Benoît XVI à Noël.

 

Héritiers d’un siècle de sang, nous sommes orphelins d’une ère d’espérance. C’est précisément la vertu d’espérance qu’il faut retrouver afin d’ouvrir le caritatif à cette intelligence théologale du réel. Le programme du chrétien à la suite du Christ-samaritain est donc un «  cœur qui voit  » ! (§31).

 

La vertu d’espérance, comme le rappelle Thomas d’Aquin, se nourrit de la prière : elle nous fait crier « Notre Père » à chaque heure du jour et de la nuit. Parler ce langage de la prière - c’est-à-dire du « branchement » constant sur Dieu-Amour - dans l’action concrète et «  compétente  » (cf. §31) est le seul moyen d’éviter la caricature de l’œuvre caritative évangélique. Cette caricature s’appelle « humanitarisme ».

 

«  Prenons garde  »  ! semble dire Benoît XVI : l’humanisme exclusif se révèlera bientôt un humanisme inhumain, comme le notait avec pertinence le Card. de Lubac cité par Jean-Paul II. Cette « méta-tentation » d’un nouvel ordre social sans Dieu et donc sans prière était comparée par le Card. Ratzinger en 1992, à l’œuvre de l’antéchrist tel que décrit par Robert Benson dans son livre « le Seigneur du monde », un ouvrage inspiré des sermons sur l’Antéchrist du Card. Newman.

 

La prière permet d’échapper à la « résignation » ou à « l’inertie » devant l’ampleur de la tâche d’aider nos frères et sœurs qui souffrent. Elle nous délivre surtout de l’orgueil de croire que nous sommes capables par nous-mêmes d’aimer « jusqu’au bout » et de changer ce monde – de sauver ce monde.

 

 La prière nous maintient donc dans une juste façon de secourir : celle de l’humilité du « serviteurs quelconque» ( Lc 17, 10) (§34). Dans cet esprit, quel est le sens de l'encyclique de benoît ? une invitation du successeur de Pierre à «  vivre l’amour et de cette manière faire entrer la lumière de Dieu dans le monde  » (§39). Selon le plan de Dieu, et non selon nos schémas humains.

 

Père Nicolas Buttet, Fraternité Eucharistein.

 

Le document en PDF: Il nous appelle à un sursaut audacieux et inventif de la charité en acte...

 

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  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 21 .03.2006 - Benoît XVI

 

 

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