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Benoît XVI demande aux automobilistes le respect des règles de la
conduite
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ROME, le 19 novembre 2006 -
(E.S.M.) - Aujourd'hui le pape Benoît XVI a récité la prière de
l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Vatican devant
plusieurs milliers de fidèles réunis place Saint-Pierre.
Aujourd'hui, Benoît XVI a rappelé qu'a lieu la Journée mondiale pour
la mémoire des victimes des accidents de la route.
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Le pape Benoît XVI - prière de l'Angélus
Benoît XVI
demande aux automobilistes le respect des règles de la conduite
Angélus du pape
Benoît XVI
Avant la prière de l'Angélus, le pape Benoît XVI a rappelé qu'après-demain,
21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de
Marie Très sainte au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus,
dédiée au souvenir des communautés religieuses cloîtrées. C'est une occasion
opportune pour remercier le Seigneur pour le don de tant de personnes qui,
dans les monastères et dans les ermitages, se consacrent totalement à Dieu
par la prière et le silence.
Le Saint Père
s'adresse aux pèlerins francophones:
Comme l'an passé,
le pape Benoît XVI a rappelé aux pèlerins francophones que ce dimanche
était consacré aux victimes de la route, et il confie à l’amour du Seigneur
toutes les personnes décédées dans des accidents de la circulation, ainsi
que les très nombreux blessés et leurs familles.
Benoît
XVI
"Chaque année, nous faisons mémoire, en ce
dimanche, des victimes de la route. Priant le Seigneur d’accueillir dans sa
paix toutes les personnes décédées au cours d’accidents de la circulation,
je confie à l’intercession de la Vierge Marie les nombreux blessés, souvent
atteints d’une manière durable. Je demande instamment aux automobilistes de
respecter avec vigilance les règles de la conduite et d’être toujours
attentifs aux autres. Bon dimanche à tous! Que Dieu vous bénisse !" a
déclaré Benoît XVI aujourd'hui.
En s'adressant aux pèlerins
polonais, le Saint Père a également évoqué la Journée mondiale de la mémoire
pour les victimes des accidents de la route.
"Je salue les
pèlerins venus de Pologne et qui s'unissent à nous à travers les moyens de
communication. Aujourd'hui c'est la Journée mondiale de la mémoire pour les
victimes des accidents de la route. Je confie les morts à la miséricorde de
Dieu, et pour les blessés je demande la grâce de la ténacité dans la
souffrance. J'exhorte les conducteurs à la prudence. Que la Mère de Dieu
vous protège tous. Que Dieu vous bénisse ! "
Texte intégral de l'Angélus
:
Angélus de Benoît XVI: texte intégral
Evangile du 33e dimanche
ordinaire (saint Marc 13,24-32)
En ces temps-là, après une
terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.
Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance
et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des
quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches
deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est
proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que
le Fils de l'homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. Le ciel et
la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à
l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le
Fils, mais seulement le Père.
EN CES TEMPS-LÀ
Quels sont ces temps
« de terrible
détresse » qui accompagnent la venue du
Fils de l'homme ? Alors que tout semble se dérégler, ce sera le moment de la
manifestation du salut. Car telle est bien la situation paradoxale annoncée
par le prophète Daniel et présentée par Jésus lui-même à ses disciples
(première lecture
et évangile).
Le terrifiant ébranlement cosmique que nous
rapporte l'évangile ne traduirait-il pas la situation catastrophique d'un
monde
qui vit dans le
refus voire l'oubli de la parole de Dieu ?
"Venant du Père, Jésus se rend dans la maison de
l'humanité, sur notre terre, et il trouve une humanité malade, en proie à la
fièvre, à cette fièvre que sont les idéologies, les idolâtries,
l'oubli de
Dieu" (Benoît XVI, 05.02.2006).
La rivalité entretenue par l'argent, le
pouvoir, le prestige et aussi l'engrenage du mensonge, de la haine et de la
violence, voilà ce qui advient dès que se trouve étouffée la puissance de la
parole du Christ. Mais une telle détresse porte en elle-même des signes
d'espérance. Pour annoncer sa venue, Jésus donne l'image du figuier : comme
la sève qui travaille les branches pour faire éclater ses bourgeons, la
venue du Fils de l'homme s'effectuant
« avec grande puissance
et grande gloire » s'accompagnera d'un
effondrement sans pareil des rêves élaborés par l'homme. Seule la parole du
Christ, entendue dans sa vérité, mettra un terme au cycle infernal des
guerres menées par les hommes : « C'est la paix que je vous laisse, c'est ma
paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la
donne » (Jn 1 4, 27).
Et Jésus invite ses disciples à rester toujours disponibles à cet avènement;
nul n'en connaît le jour ni l'heure, « pas même les anges dans le ciel, pas
même le Fils, mais seulement le Père »
(évangile)
À l'image du Christ, l'Église aujourd'hui doit constamment prier le Père
pour que, selon la demande du Notre Père, « son règne vienne ». Être accordé
à la volonté du Père, comme Jésus l'a été tout au long de sa vie, voilà le
véritable sacrifice. Grâce à notre baptême, nous sommes entrés dans ce «
sacrifice unique » du Christ et nous le célébrons à chaque Eucharistie. Le
Christ attend la victoire définitive et nous, qui recevons « de lui la
sainteté », nous participons à cette attente
(deuxième
lecture).
Sources: Vatican en direct -
E.S.M.
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 19.11.2006 - BENOÎT XVI |