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19 Avril 2005
 

Benoît XVI aux séminaristes : une lettre presque confidentielle

 

Le 19 octobre 2010 - (E.S.M.) - Le ton de la lettre de Benoît XVI est encore une fois presque confidentiel, et laisse transparaître une expérience personnelle profonde. Face aux convictions que les prêtres appartiennent au passé, le Pape répond qu'au contraire on a besoin d'eux aujourd'hui aussi.

Benoît XVI aux séminaristes : une lettre presque confidentielle

GIOVANNI MARIA VIAN : La présence de Dieu

Le 19 octobre 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Y a-t'il encore besoin de saints et de prêtres? La question est posée par Benoît XVI face aux canonisations qu'il a présidées sur la place Saint-Pierre et dans sa Lettre aux séminaristes. La question est radicale, car elle concerne la présence de Dieu dans le monde. Les six saints proclamés par le Pape - parmi eux se trouvent quatre femmes, dont la première sainte australienne, Mary McKillop, leader vraiment exceptionnelle et courageuse - l'ont compris, laissant transparaître et resplendir cette présence.

Dans l'obscurité de la folie nazie, la conviction était née que la nouvelle Allemagne n'aurait plus eu besoin de prêtres, a rappelé Benoît XVI aux séminaristes. Il s'agit d'un texte, direct et important, qui ne s'adresse pas exclusivement à ceux qui se préparent au sacerdoce car il parle de la foi, comme dans le verset de l'Evangile de Luc (18, 8) commenté par le Pape lors de la messe de canonisation: "Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?".

Le ton de la lettre de Benoît XVI est encore une fois presque confidentiel, et laisse transparaître une expérience personnelle profonde. Face aux convictions que les prêtres appartiennent au passé, le Pape répond qu'au contraire on a besoin d'eux aujourd'hui aussi, c'est-à-dire d'"hommes qui existent pour lui et qui l'apportent aux autres". En effet, si Dieu n'est plus perçu "la vie devient vide". Voilà pourquoi il vaut la peine de devenir prêtres. Sur un chemin que l'on n'accomplit pas seuls - voilà la sagesse du séminaire - mais en communauté.

Benoît XVI décrit le prêtre essentiellement comme un "homme de Dieu". Qui n'est cependant pas un inconnu qui s'est retiré après le big-bang, mais celui qui s'est montré en Jésus, le Dieu proche. Et le prêtre, qui n'est pas un administrateur quelconque, est sont messager. C'est pourquoi, le prêtre ne "doit jamais perdre le contact intérieur avec Dieu": c'est ainsi que doit être comprise - explique le Pape - l'exhortation du Seigneur à prier "à chaque instant".

Mais comment concrètement? En commençant et en concluant la journée par une prière, en lisant et en écoutant les Ecritures, en devenant sensibles à ses propre erreurs mais aussi au beau et au bien. En célébrant l'Eucharistie et en comprenant comment la liturgie de l'Eglise s'est développée dans le temps, formée par d'innombrables générations, dans une continuité ininterrompue. En s'approchant humblement du sacrement de la pénitence pour "s'opposer à l'abrutissement de l'âme".

C'est vraiment un programme du prêtre - mais utile à chaque croyant - que Benoît XVI décrit dans la lettre, avec des indications qui s'imposent par leur simplicité et leur sagesse. En recommandant de la sensibilité à l'égard de la piété populaire et, dans le même temps, en montrant l'importance de l'étude, qui n'est rien d'autre que "connaître et comprendre la structure interne de la foi": à travers la connaissance des Ecritures dans leur unité, des Pères et des grands conciles, dans l'approfondissement des diverses articulations de la théologie, dans une orientation sur les grandes religions, dans l'étude de la philosophie et du droit canonique, défini comme "condition de l'amour" avec un courage à contre-courant.

Il faut s'attendre que l'attention des media soit encore une fois attirée par ce que le Pape écrit à propos du scandale des abus sexuels sur des enfants et des jeunes de la part de prêtres. Mais Benoît XVI vise plus haut, soulignant que la dimension de la sexualité doit être intégrée dans la personne, car autrement elle "devient banale et destructrice". Comme le montrent les exemples innombrables de prêtres authentiques - et des saints - qui sont convaincants précisément pour cette raison. En laissant en particulier transparaître la lumière de Dieu qui illumine chaque homme.
 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 19 octobre 2010)
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.10.2010 - T/Benoît XVI

 

 

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