Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Les regrets du pape Benoît XVI en langue arabe

CITE DU VATICAN, le 19 SEPTEMBRE 2006. (E.S.M.) L’Osservatore Romano publie en première page et en arabe les regrets du pape Benoît XVI. Nous donnons le lien qui permet de lire le document en arabe.

Le pape Benoît XVI

Les regrets du pape Benoît XVI en langue arabe

L’Osservatore Romano publie en première page et en arabe les regrets du pape Benoît XVI
Nous donnons le lien qui permet de lire le document en arabe: >>> VERSION EN LANGUE ARABE

Faire parvenir les regrets du pape au monde musulman

Alors que l'agitation dans le monde musulman ne s'est pas encore calmée après les propos du pape Benoît XVI sur l'islam et le "djihad", le Vatican allume des contre-feux: les nonces - ambassadeurs du Saint-Siège - ont été appelés à expliquer aux autorités religieuses et politiques des pays musulmans la position du pape, et le quotidien du Vatican a publié - en arabe - les regrets du pape.

Dans son édition datée des 18 et 19 septembre 2006, le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano, a publié les regrets exprimés par Benoît XVI lors de la prière de l’angélus du 17 septembre concernant l’incompréhension de ses propos sur l’Islam. La mise au point concernait l’interprétation de son discours du 12 septembre prononcé à l’Université de Ratisbonne (Allemagne).

Outre le compte-rendu habituel, en italien, de l’angélus de la veille, les propos du pape Benoît XVI ont ainsi été publiés au coeur de la première page de L’Osservatore Romano en version arabe, française et anglaise. Ce fait exceptionnel traduit la volonté du Saint-Siège de faire parvenir les regrets du pape au monde musulman, ainsi que son désir d’un "dialogue franc et sincère" avec l’islam.

Après avoir qualifié son voyage en Bavière de "forte expérience spirituelle" où se sont mêlés des souvenirs personnels et des "perspectives pastorales pour une annonce efficace de l’Evangile en notre temps", le souverain pontife a annoncé à l’angélus qu’il évoquerait plus longuement cette visite lors de l’audience générale du 20 septembre, à Rome.

"En ce moment, je désire seulement ajouter que je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours à l’Université de Ratisbonne, considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu’il s’agissait d’une citation d’un texte médiéval, qui n’exprime en aucune manière ma pensée personnelle", avait ainsi expliqué le pape devant les fidèles réunis à Castel Gandolfo pour la prière dominicale. Il souhaitait aussi que les explications données la veille par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone contribueraient à apaiser les esprits et à clarifier le sens véritable de son discours, "qui, dans son ensemble, était et est une invitation au dialogue franc et sincère, avec un grand respect réciproque".

Dans son édition des 18 et 19 septembre, le quotidien du Saint-Siège a aussi évoqué l’assassinat en Somalie, la veille, d’une religieuse italienne. L’Osservatore Romano a précisé qu’il n’existait pas encore de certitudes concernant l’identité des criminels ni leur mobile dans "un climat rendu lourd sous prétexte des interprétations du discours du pape à l’Université de Ratisbonne".


Menaces sur les relations islamo-chrétiennes

En Egypte, où l'institution d'Al-Azhar donne le ton dans le monde musulman sunnite, des députés ont demandé lundi le gel des relations diplomatiques avec le Vatican en signe de protestation contre les propos de Benoît XVI sur l'islam, tandis que du côté chiite, la critique est également vive. Ainsi l'ayatollah iranien Ali Khamenei a affirmé que ce qu'a dit le pape sur l'islam et la violence sont le "dernier maillon" d'une croisade américano-sioniste contre l'islam. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a par contre exprimé lundi son "respect" pour le pape et pour "toutes les personnes qui s'intéressent à la paix et la justice", en considérant que ses paroles concernant l'islam et la violence avaient été "modifiées". Sept pays arabes ainsi que la Turquie et l'Iran ont réclamé lundi du pape Benoît XVI des "excuses claires et franches" pour ses propos controversés sur l'islam, au terme d'une réunion de leurs ministres de l'Intérieur qui s'est tenue à Djeddah, en Arabie Saoudite.


Réactions contrastées dans le monde chrétien

Alors que le cardinal australien George Pell, archevêque de Sydney, suscitait de la colère parmi les quelque 300'000 musulmans d'Australie en soutenant les propos du pape sur l'islam, les religieux dominicains du Caire ont pris leurs distances, comme l'on fait également des députés chrétiens jordaniens qui se sont joints à des députés musulmans ainsi qu'à des chefs religieux pour organiser un sit-in d'une heure lundi à Amman.

L'un des plus célèbres centres d'études catholiques sur l'islam, l'Institut Dominicain d'Etudes Orientales (IDEO) du Caire, s'est distancé du discours de Ratisbonne (Cf. http://www.ideo-cairo.org/). Il a estimé dans un communiqué (*), que les propos du pape ont été "ressentis par de nombreux musulmans comme maladroits et blessants, qu'ils risquent d'encourager les extrémistes de tous bords, tant chrétiens que musulmans, et qu'ils mettent en danger les avancées du dialogue réalisées au cours des dernières décennies".

Le cardinal Pell a affirmé que "les violentes réactions dans de nombreux endroits du monde musulman confirment l'une des principales craintes du pape Benoît XVI", montrant "le lien pour beaucoup d'islamistes entre religion et violence et leur refus de répondre aux critiques avec des arguments rationnels, mais seulement avec des manifestations, des menaces et de la violence".

Cette déclaration a notamment provoqué une vive réaction de la part d'Ameer Ali, responsable du Conseil musulman d'Australie, tandis que le Conseil islamique de Nouvelles-Galles-du-Sud, à Sydney, a conseillé à l'archevêque de la ville de considérer l'histoire de l'humanité pour voir que la violence est un phénomène universel et "pas seulement confinée à une religion en particulier".

Lundi également, les évêques italiens ont pris la défense du pape Benoît XVI. Il ont estimé "surprenant et douloureux" que les déclarations du pape en Allemagne avaient été "mal comprises au point d'être interprétées comme une offense à l'islam".


Texte in extenso des Dominicains du Caire:

La déclaration de l’IDEO sur l’"affaire Benoît XVI"

Dans une allocution académique qui n’avait pas pour sujet le point de vue de l’Eglise catholique sur l’islam, le pape Benoît XVI a cependant choisi des auteurs médiévaux et des citations réductrices qui ravivent les polémiques du passé. Ces propos ressentis par de nombreux musulmans comme maladroits et blessants risquent d’encourager les extrémistes de tous bords, tant chrétiens que musulmans, et mettent en grand danger les avancées du dialogue réalisées au cours des dernières décennies.

Institution catholique de recherche de niveau international, l’Institut dominicain d’Etudes orientales, dans sa longue expérience de vie et de travail avec les musulmans en Egypte, témoigne de la possibilité et de l’urgence de travailler dans un dialogue respectueux, positif et sans concessions. L’IDEO relève positivement les regrets exprimés le dimanche 17 septembre par Benoît XVI pour les termes qu’il a employés et veut recevoir comme un encouragement adressé à tous les croyants la déclaration du Cardinal Bertone (Secrétaire d’Etat – 16.09.06) selon laquelle l’Eglise catholique continuera à tenir la "foi islamique" en grande estime selon les propres termes du Concile Vatican II (Nostra Aetate, n°3).

 

 

Eucharistie sacrement de la miséricorde 19.09.2006 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
  haut de page