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19 Avril 2005
 

Témoignage d'un détenu à Jean-Paul II

 

Rome, le 19 août 2007 - (E.S.M.) - Cette lettre envoyée au Postulateur de la cause de béatification du pape Jean-Paul II nous montre la proximité de la communion des saints. Nous nous portons les uns les autres même si nous ne le voyons pas. "Je crois à la communion des saints" (Credo).

Le pape Jean-Paul II "ne nous a absolument pas quittés" Cardinal Stanistaw Dziwisz

Témoignage d'un détenu à Jean-Paul II

Lettre au Postulateur de la Cause de béatification du pape Jean-Paul II
MON RÉVÉREND PÈRE, JE VOUS ÉCRIS DE LA PRISON...


L'histoire que je veux partager avec vous est une petite partie de ma vie. Une vie pleine de mal, où il n'y avait place ni pour la foi ni pour Dieu. Je reconnais qu'elle était terrible mais, comme vous avez pu le remarquer, j'ai employé le mot « était ».

Je suis né dans une prison. Ma mère ne s'intéressait guère à son fils ainsi c'est mon grand-père qui m'a élevé. Grand-père m'aimait beaucoup, il prenait soin de moi, c'était un homme exceptionnel. Mais tout le monde, malheureusement, ne pensait pas de même. Il y a bien des années, un 24 décembre, pendant que tous se préparaient à la fête de Noël, la police est venue me chercher. Une dame, m'assurant qu'on m'emmenait dans une maison tout aussi bonne, m'a conduit au contraire dans un Foyer. On m'a arraché des bras de mon grand-père. Ce jour-là a été terrible; il a été le jour qui a influencé les événements de ma vie. Ainsi j'ai passé par plusieurs orphelinats d'où je m'échappais souvent et où j'ai commis mes premiers vols. Quand les responsables se sont rendus compte qu'ils n'arrivaient pas à m'éduquer, ils ont décidé de me mettre dans un Institut d'éducation. Mais cette solution aussi n'a pas réussi. Je continuais à m'enfuir, à voler, à humilier et frapper les autres; plus je grandissais, plus j'étais sans pitié. Quand j'ai quitté l'Institut avec une 'valise' pleine de délits, j'ai fini en prison. Nouvelles gens, nouvelles connaissances, mais je n'avais pas trouvé la plus importante - l'amitié avec Jésus Christ. Chaque fois que j'étais libre, je finissais toujours dans la même fange. Je ne sais même plus combien de fois j'ai fini derrière les barreaux. Il serait plus facile pour moi de compter mes jours de liberté que ceux passés en prison. La peine que je suis en train d'expier est très longue: 15 ans. Lors de ma condamnation, je n'aurais jamais imaginé qu'une chose si extraordinaire aurait pu arriver dans ma vie.

Ce jour-là était triste pour le monde entier. Je suivais très attentivement la maladie de Jean-Paul II. A un moment donné, le présentateur a dit que probablement le Saint-Père Jean-Paul II était décédé. Les larmes ont coulé sur mes joues. Je me suis rendu compte que le Saint-Père avait été très proche de moi et que j'aimais cet homme si extraordinaire. Quelque chose d'inexplicable a commencé à se passer. La chaleur qui traversait mon cœur et les larmes qui l'accompagnaient. Moi jusque-là sans cœur, maintenant je pleurais et j'éprouvais un sentiment. Je n'oublierai jamais les mots que j'ai dits à ce moment-là. Pardonne-moi Jésus-Christ et toi aussi Père Saint. Je priais Jésus-Christ d'embrasser le Saint-Père. J'ai juré que jamais je ne trahirai plus et que j'ai totalement confiance en lui. Bien des pensées et des sentiments sont nés en moi à ce moment-là. La bonté et l'amour que je pouvais donner aux autres.

Mais pour pouvoir réaliser tout cela, il m'est venu en moi une suggestion: je devais confesser à Dieu mes péchés. Je ne le cache pas, c'était très difficile, mais j'ai lu un livret: "J'ai péché contre Toi". Ainsi j'ai écrit mes péchés sur un feuillet pour ne rien oublier... La confession a duré très longtemps. Au début il y avait les larmes, mais a suivi la joie et un cœur léger. Jésus-Christ a pris sa demeure dans mon cœur. Au jour de sa mort,

Dieu a donné à Jean-Paul II une dernière charge: m'ouvrir la porte vers une nouvelle vie, la vie de Jésus-Christ. Il y a encore beaucoup de travail devant moi. Aujourd'hui, je prie et je supplie: "Jésus, ne permets pas que je tombe". Chaque jour, je découvre la Miséricorde de Dieu à travers la Bible, la prière, le chapelet. Je suis aidé en tout cela par des personnes extraordinaires: religieux et laïcs et aussi mes parents spirituels de la Fraternité des Prisonniers. Ce sont eux les Anges qui guident mon éducation; ils sont tels que devraient être des parents. Je n'ai jamais eu de parents et eux m'ont offert tant d'amour que je suis heureux même en prison. Dieu le Père attendait, attendait mon retour et II croyait, Il croyait en moi.

Dernièrement, j'ai réussi à me mettre en contact avec la personne qui a été la plus proche du Saint- Père, le Cardinal Stanistaw Dziwisz qui m'a envoyé un livre sur la vie de Jean-Paul II: "Une vie avec Karol" accompagné d'une lettre dont voici un extrait: "Lui ne nous a absolument pas quittés - écrit-il - nous sentons sa présence. Nous recevons tant de grâces par son intercession". Je l'ai expérimenté personnellement.

Tomek, Pologne
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.08.2007 - BENOÎT XVI - Jeunes

 

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