Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

L’Amour du Créateur est inscrit dans l’ADN de l’homme  

 

Le  19 juin 2009  - (E.S.M.) - Les paroles du Pape Benoît XVI à l’occasion du dimanche 7. juin, solennité de la Sainte Trinité, amènent à réfléchir sur le fait que, dans le cœur de l’homme, comme le déclare Saint Augustin, habite un souci constant de besoin de la vérité, dans la recherche du sens qui corresponde à la raison et qui soutienne l’existence sur la terre.

La Sainte Trinité

L’Amour du Créateur est inscrit dans l’ADN de l’homme

VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’abbé Nicolas Bux, et l’Abbé Salvatore Vitiello -

Le 19 juin 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Dieu est tout et uniquement amour, amour très pur, infini et éternel. Il ne vit pas dans une splendide solitude, mais il est plutôt source intarissable de vie qui se donne et se transmet sans cesse. Nous pouvons dans une certaine mesure le deviner en observant aussi bien le macro-univers: notre terre, les planètes, les étoiles, les galaxies; que le micro-univers: les cellules, les atomes, les particules élémentaires. Sur tout ce qui existe est en quelque sorte imprimé le "nom" de la Très Sainte Trinité, car tout l'être, jusqu'à la dernière particule, est être en relation, et ainsi transparaît le Dieu-relation, et en définitive l'Amour créateur. Tout provient de l'amour, tend vers l'amour et avance poussé par l'amour, naturellement avec des degrés divers de conscience et de liberté. "O Seigneur, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps 8, 2) s'exclame le psalmiste. En parlant du "nom", la Bible indique Dieu lui-même, son identité la plus authentique; une identité qui resplendit sur toute la création, où chaque être, en vertu du fait même de s'y trouver et du "tissu" dont il est fait, fait référence à un Principe transcendant, à la Vie éternelle et infinie qui se donne, en un mot: à l'Amour. "C'est en [lui] en effet que nous avons la vie - dit saint Paul dans l'Aréopage d'Athènes -, le mouvement et l'être" (cf. Ac 17, 28). La preuve la plus éloquente que nous sommes faits à l'image de la Trinité est la suivante: seul l'amour nous rend heureux, car nous vivons en relation, et nous vivons pour aimer et être aimés. Reprenant une analogie suggérée par la biologie, nous pourrions dire que l'être humain porte dans son propre "génome" l'empreinte profonde de la Trinité, de Dieu-Amour ».

Ces paroles du Pape Benoît XVI à l’occasion du dimanche 7. juin, solennité de la Sainte Trinité, amènent à réfléchir sur le fait que, dans le cœur de l’homme, comme le déclare Saint Augustin, habite un souci constant de besoin de la vérité, dans la recherche du sens qui corresponde à la raison et qui soutienne l’existence sur la terre ; cette vérité n’est pas quelque chose d’abstrait, d’impersonnel et d’indépendant de nous, mais quelque chose qui se manifeste toujours dans une rencontre concrète avec l’homme. Les Evangiles attestent les « rencontres » de Jésus, Dieu fait chair, qui entre en rapport avec l’homme, pour révéler que l’être de l’homme est lui-même un rapport, tout tendu vers la rencontre – jamais accomplie une fois pour toutes, mais qui, toujours nouvelle, se produit chaque jour – de laquelle on déduit que notre raison correspond et adhère, finalement, seulement au Verbe Divin, le Logos.

Toutefois, ce rapport entre l’homme et le Verbe de Dieu, n’est pas « symétrique » ; il ne consiste pas dans le simple et réciproque « reflet » de l’un dans l’autre. C’est plutôt, en un certain sens, un rapport asymétrique, mais avec une origine bien précise : c’est le Logos qui a pris l’initiative quand il s’est fait voir, toucher et entendre, c’est-à-dire quand il s’est fait connaître dans la chair, mais sans s’imposer à nous, comme un « Deus ex machina », mais, au contraire, en nous demandant notre « oui ! », et en continuant à la demander aux hommes, afin qu’ils s’engagent avec leur propre intelligence et leur propre chair, dans une liberté pleine et totale.

Cette « demande d’engagement total » a eu lieu en tout premier lieu avec Marie, emblème parfait de l’humanité obéissante quand, à l’Annonciation, Dieu a demandé son accord : en effet, c’est uniquement de cette manière qu’il devient possible que la liberté soit vraie, parce qu’elle est en rapport avec la vérité. De la sorte, ce qui nous a été donné par le Verbe, tout ce qu’il a donné, c’est afin que, comme le rappelle saint Paul, tout puisse devenir « nôtre ».

C’est là le « quaerere Deum », reconnaître sa Présence, ce que nous cherchons quand nous entrons en relation avec celui que nous aimons, dans un amour jamais définitif humainement, mais toujours nouveau, qui demande une réciprocité humaine.

Le Saint-Père écrit en effet : « C’est le propre de la maturité de l’amour d’impliquer toutes les potentialités de l’homme, et d’inclure, pour ainsi dire, l’homme dans son intégralité. La rencontre des manifestations visibles de l’amour de Dieu peut susciter en nous un sentiment de joie, qui naît de l’expérience d’être aimé. Mais cette rencontre requiert aussi notre volonté et notre intelligence. La reconnaissance du Dieu vivant est une route vers l’amour, et le oui de notre volonté à la sienne unit intelligence, volonté et sentiment dans l’acte totalisant de l’amour. Ce processus demeure cependant constamment en mouvement: l’amour n’est jamais «achevé» ni complet; il se transforme au cours de l’existence, il mûrit et c’est justement pour cela qu’il demeure fidèle à lui-même. Idem velle atque idem nolle[9] – vouloir la même chose et ne pas vouloir la même chose; voilà ce que les anciens ont reconnu comme l’authentique contenu de l’amour: devenir l’un semblable à l’autre, ce qui conduit à une communauté de volonté et de pensée. L’histoire d’amour entre Dieu et l’homme consiste justement dans le fait que cette communion de volonté grandit dans la communion de pensée et de sentiment, et ainsi notre vouloir et la volonté de Dieu coïncident toujours plus » (Deus Caritas est, 17).

Le fait d’être « image et ressemblance » de l’homme avec Dieu, d’un côté, comme le rappellent les Pères, est une donnée inscrite « dans le génome Humain », de l’autre côté, c’est un processus de « restauration continue » de l’image perdue, en raison de la faiblesse de la nature, conséquence tragique du péché originel.

On constate en cela que l’œuvre du Créateur est sans solution de continuité avec l’œuvre du Rédempteur et celle du Saint-Esprit Sanctificateur. Parce que Jésus-Christ, comme le note Saint Ambroise, a été crucifié pour le péché, et vit à présent en Dieu, c’est Lui le « restaurateur » de notre nature humaine : ou plutôt et mieux encore, c’est « à l’image et la ressemblance de Lui » qu’est appelé à ressusciter et à vivre chaque homme créé par Dieu.

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.l
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.06.09 - T/Doctrine

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante