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19 Avril 2005
 

Pour un concept d’humanité sublime !

 

 Académies pontificales

 

Réponse à l’individualisme et au relativisme

réflexions de Benoît XVI

 

Le Christ, modèle pour un nouvel humanisme : réflexions de Benoît XVI

ROME, Jeudi 17 Novembre 2005  – Face à l’individualisme et au relativisme, le pape Benoît XVI évoque la mission des chrétiens de proposer un « nouvel humanisme » inspiré par le Christ, et aux académiciens pontificaux « d’indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui ».

Le pape a envoyé un message dans ce sens aux Académies pontificales qui ont tenu leur assemblée le 15 novembre en la nouvelle salle du synode, au Vatican, sur le thème : « Le Christ, le Fils de Dieu, homme parfait et mesure du véritable humanisme ».

Le pape a souligné l’intérêt de ce thème « étant donné son caractère central et essentiel pour la réflexion théologique comme pour l’expérience de foi de tout chrétien ».

Le pape en appelait aux académiciens en disant: « C’est pourquoi je m’adresse particulièrement à vous, chers et illustres académiciens, pour vous exhorter à promouvoir avec enthousiasme et avec passion, chacun dans son domaine d’étude et de recherche, l’édification de ce nouvel humanisme. A vous la tâche de proposer à nouveau, avec la compétence qui vous est propre, la beauté, la bonté, la vérité du visage du Christ, dans lequel tout homme est appelé à reconnaître ses traits les plus authentiques et originaux, le modèle à imiter toujours mieux. Telle est donc votre tâche ardue, votre haute mission: indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui, en présentant comme la vraie mesure de la maturité et de la plénitude humaine ».

« La culture actuelle, profondément marquée par un subjectivisme qui débouche souvent sur un individualisme extrême, ou sur du relativisme, soulignait le pape, conduit les hommes à se tourner vers la mesure unique de soi-même, en perdant de vue d’autres objectifs qui ne soient pas centrés sur le moi, qui devient le seul critère d’évaluation de la réalité comme de ses options personnelles ».

C’est ainsi que « l’homme tend à se replier toujours davantage sur lui-même, à s’enfermer dans un microcosme existentiel asphyxiant, où il n’y a pas de place pour les grands idéaux ouverts à la transcendance, à Dieu ».

« Au contraire, l’être humain qui dépasse son individualisme et ne s’enferme pas à l’intérieur de son égoïsme, est capable de regarder avec authenticité les autres et la création », faisait observer le pape.

Il prend ainsi conscience, continuait Benoît XVI, de « sa caractéristique essentielle de créature en continuel devenir, appelée à une croissance harmonieuse dans toutes ses dimensions, à commencer précisément par l’intériorité, pour arriver à la réalisation accomplie du projet que le Créateur a imprimé au plus profond de son être ».

Il soulignait : « Certaines tendances ou courants culturels tendent à laisser les hommes en état de mineurs, d’enfance, ou d’adolescence prolongée. La Parole de Dieu, au contraire, nous emmène de façon décidée à la maturité et nous invite à nous engager de toutes nos forces
pour un concept d’humanité sublime ».

Citant la lettre de saint Paul aux Ephésiens (4, 14), comme lors de la messe du 18 avril dernier, « pro eligendo pontefice » le pape Ratzinger faisait encore remarquer que « les véritables disciples du Seigneur, loin de demeurer en l’état d’enfance, ballottés à tout vent de doctrine », « s’efforcent d’arriver à l’état d’homme parfait à la maturité de la plénitude du Christ » (4, 13)».
(1)

« Jésus Christ, Fils de Dieu, donné par le Père, en l’humanité pour restaurer l’image défigurée par le péché, est l’homme parfait, mesure d’un humanisme authentique », expliquait le pape, avant de poursuivre en citant implicitement le Deutéronome, : « Tout être humain doit se confronter à lui, avec l’aide de la grâce, il doit tendre de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces, pour réaliser son existence en plénitude, pour répondre avec joie et avec enthousiasme à la très haute vocation inscrite dans son cœur (cf. Gaudium et spes, 22) ».

(1)  La dictature du relativisme ! 18.11.2005
 

 

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