La recherche scientifique avec des
cellules mères embryonnaires est un assassinat |
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Rome, le 18 Juin 2008 -
(E.S.M.) - Un document des évêques des États-Unis condamne la
recherche avec des cellules embryonnaires : “le
véritable service rendu à l’humanité commence par le respect de toute
vie humaine”
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Mgr Joseph Naumann,
archevêque de Kansas
La recherche scientifique avec des cellules mères embryonnaires est un
assassinat
Lors de l’Assemblée Plénière qui a eu lieu du 12 au 14 juin, la Conférence
des évêques catholiques des États-Unis, a approuvé une déclaration qui
condamne la recherche scientifique avec des cellules mères embryonnaires. Le
document, qui a comme sources deux interventions de Benoît XVI et
l’encyclique “Evangelium
Vitae”, nomme ce type de recherche “assassinat”
et condamne les arguments qui prétendent la justifier.
Selon les évêques, l’Église apprécie et appuie le progrès dans le domaine
scientifique mais en même temps elle affirme que “le véritable service rendu
à l’humanité commence par le respect de toute vie humaine”. Toutefois
“certains chercheurs, moralistes et politiciens affirment qu’il est possible
de tuer directement des embryons d’êtres humains comme s’ils étaient de
simples objets d’investigation”, et “ils rendent les contribuables complices
de ces assassinats par l’utilisation de fonds publics appliqués à ces
recherches”.
Les évêques s’adressent aux catholiques et aux non catholiques,
en déclarant immoral la recherche avec des cellules
mères embryonnaires parce qu’elle viole la loi naturelle valable pour tous,
quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent. Le document
cite au moins trois arguments erronés utilisées pour justifier ce type de
recherche.
En premier lieu, les évêques répètent que la fin ne justifie pas les moyens
: “le faux présupposé qu’une bonne fin peut justifier l’assassinat direct a
été l’origine de nombreux maux dans notre monde”, parce que “la même éthique
qui justifie la suppression de certaines vies pour aider les patients
affectés par Parkinson ou Alzheimer, peut être utilisée pour sacrifier ce
type de patients demain”, s’il s’avéraient être considérés comme un
désavantage pour d’autres considérés au contraire plus utiles ou plus
productifs.
De plus, relativement à l’argumentation selon laquelle ce que l’on tue n’est
pas un être humain complet, le document affirme clairement que “depuis
la conception, un embryon est membre de l’espèce humaine comme n’importe
qui d’entre nous”. C’est pourquoi “si les droits fondamentaux comme
le droit à la vie se fonde sur les habilités ou les qualités qui peuvent
apparaître ou disparaître, croître ou diminuer, se manifester à plus petit
ou plus grand degré, les droits de l’homme relatifs n’existeraient pas, il
n’y aurait pas de véritable égalité entre les être humains, seuls les
privilèges des plus forts existeraient”. Les évêques citent ensuite la
Déclaration d’Indépendance des États-Unis, qui s’est basée sur le fait que
tous les êtres humains ont été créés égaux devant Dieu, bien que finalement
certains des signataires n’avaient pas cette conviction. Le document,
rejette également l’argument selon lequel il est licite d’utiliser, pour la
recherche, des embryons “non désirés”, “restes” des techniques de
fécondation artificielle avec l’excuse qu’il mourrait de toute façon. “La
validité de ce sujet est simplement nulle. En dernière instance chacun de
nous doit mourir, mais personne n’a le droit de nous tuer”.
La Déclaration défend le besoin de bloquer la recherche avec des cellules
mères embryonnaires également afin d’éviter des pratiques comme le clonage,
le clonage thérapeutique, les tentatives de créer des hybrides en combinant
du matériel génétique d’êtres humains et d’animaux.
La Déclaration se conclut par un appel à fonder une société réellement
humaine, dans laquelle la recherche scientifique respecte les normes de la
morale naturelle en honorant la dignité de chaque être humain. En même
temps, elle encourage à continuer la recherche avec des cellules mères
adultes : “La nature nous donne de vastes ressources pour réussir à
progresser dans les traitements médicaux sans violer gravement les normes
morales. Par exemple, tout le monde sait que les cellules mères de tissus
adultes et le sang du cordon ombilical sont désormais plus éclectiques ce
que l’on pensait à une époque”.
En présentant le document, l’archevêque de Kansas, Mgr Joseph Naumann, a
promis rapidement une autre déclaration, à destination spéciale des
catholiques et des couples, y compris ceux qui luttent contre la stérilité,
pour expliquer la doctrine de l’Église sur les technologies reproductives
comme la fertilisation “in vitro”. “Nous ne pouvons pas oublier qu’à
l’origine des aberrations antinaturelles de l’expérimentation avec des
embryons humains il y a ladite fécondation ou fertilisation ‘in vitro’.
(RG)
Le pape a prononcé une remarquable allocution en
février 2007 lorsqu'il avait organisé un congrès sur le Loi naturelle
►
"Prendre conscience de la valeur inaliénable de la loi naturelle"
Sources :
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 18.06.08 -
T/International/États-Unis |