|
Le 18 mai 2010
-
(E.S.M.)
- Le voyage du Pape au Portugal a révélé le cœur doux et fort de
Benoît XVI,
perçu avec une
netteté toujours
plus grande lors
des visites
qu'il accomplit
pour répondre à
la mission de
Successeur de
Pierre
|
Le pape Benoît XVI à
Fatima-
Pour agrandir l'image
►
Cliquer
Fatima :
La rose du Pape
Giovanni Maria Vian
Le 18 mai 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
-
Le voyage du Pape au Portugal a révélé le cœur doux et fort de Benoît XVI,
perçu avec une netteté toujours plus grande lors des visites qu'il accomplit
pour répondre à la mission de Successeur de Pierre. Comme ce fut le cas à
Lisbonne, à Fatima, à Porto, où l'affection simple et intense des Portugais
- tellement nombreux et enthousiastes qu'en ont été frappés les
irréprochables organisateurs eux-mêmes, et jusqu'aux médias internationaux,
qui ne sont pas toujours bienveillants - s'est exprimée avec beaucoup de
passion et d'émotion. Notamment dans le sanctuaire qui est vraiment le coeur
spirituel du pays et une preuve évidente de la modernité de Marie, saluée
par des milliers de mouchoirs blancs et par le lancer festif de pétales de
fleurs, hommages d'antique tradition réservés à la Vierge et au pèlerin venu
de Rome.
C'est donc sous le signe de Fatima que s'est déroulé ce pèlerinage
pontifical, sur les traces de Paul vi et de Jean-Paul ii, et déjà dans la
perspective du centenaire des apparitions. Pour confirmer le message confié
par la Vierge aux trois petits voyants, aussi profondément enraciné dans
l'Evangile et dans sa prophétie permanente que loin de toutes spéculations
imaginaires: malgré les égoïsmes qui menacent toujours la vie humaine et la
paix, malgré les souffrances continues de l'Eglise pour les péchés d'un si
grand nombre de ses fils, le dernier mot - a répété Benoît XVI - ne
reviendra jamais au mal, qui a été vaincu par le Christ ressuscité, et que
par conséquent, les chrétiens peuvent combattre et vaincre par la prière, la
pénitence et le témoignage.
Devant la petite statue de la Vierge et à la lumière de milliers de cierges,
le Pape a déposé la rose d'or apportée de Rome, "comme un fils qui rend
visite à sa Mère et le fait en compagnie d'une multitude de frères et de
sœurs", et il a lu dans le projectile meurtrier que son prédécesseur avait
fait enchâsser dans la couronne de Marie - lui qui fut presque tué par cette
balle - également le symbole des souffrances du monde et de l'Eglise. C'est
pourquoi, tandis que l'année sacerdotale touche à son terme, Benoît XVI a
voulu se consacrer, ainsi que les prêtres, à la Vierge, à travers un geste
propre à la tradition de Fatima, mais qui revêt une signification évidente
en raison du rappel confiant à une fidélité radicale, si nécessaire à notre
époque.
Et encore une fois, "le Pierre d'aujourd'hui" - comme l'a appelé le
secrétaire d'Etat - n'est pas seul. Entouré et soutenu dans la communion des
saints par l'affection et par la sympathie croissante de très nombreux
catholiques et non-catholiques, le successeur du premier des apôtres a
demandé aux fidèles de Porto, mais en s'adressant à tous les chrétiens, une
seule chose: "Mes frères et sœurs, il faut que vous deveniez avec moi des
témoins de la résurrection de Jésus". Pour rendre Dieu présent dans ce
monde, où seule la lumière du Christ (lumen Christi) peut faire resplendir
la flamme de la foi qui, si elle n'est pas alimentée, risque de s'éteindre.
Pour illuminer l'obscurité, comme les cierges dans la nuit de Fatima qui se
reflétaient dans la rose du Pape.
►
Les photos du voyage
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 18 mai 2010)
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 18.05.2010 -
T/Benoît XVI
|