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19 Avril 2005
 

Nouvelle évangélisation et solidarité

 

Le 18 février 2009 - (E.S.M.) - Le terme « solidarité », si proche de « charité » a largement inspiré le Magistère pour exprimer l’exigence de reconnaître dans l’ensemble des liens qui unissent les hommes entre eux, un espace offert à la liberté humaine pour pourvoir à la croissance commune, partagée par tous. Jusqu’à Benoît XVI énonçant que « pour que la mondialisation produise de la richesse de manière équitable, il est nécessaire de mondialiser la solidarité ».

Nouvelle évangélisation et solidarité

Le 18 février 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Si la solidarité est un principe social et moral incontestable aujourd’hui, cela est dû à plusieurs phénomènes inhérents au monde contemporain : mondialisation, moyens de communication, progrès informatiques, échanges commerciaux, information en temps réel, circulation des biens et des personnes, etc… Les liens entre les hommes sont d’une ampleur telle qu’il est impossible aujourd’hui de se soustraire à une conscience d’interdépendance entre les hommes et les peuples. En même temps, cette vision planétaire que nous avons renforce la vision d’inégalité, de disparité entre pays pauvres et pays en voie de développement, d’injustice.

Ce principe de solidarité met aussi en relief de façon vive la nécessité d’une réglementation, de lois, de règles de marché, la création d’institutions ou organisations nationales, continentales et internationales. Nous vivons désormais à une échelle planétaire qui oblige à travailler pour le bien de tous, avec la nécessité du partage des richesses. D’où les liens tout aussi incontournables entre solidarité et bien commun, solidarité et destination universelle des biens, solidarité et égalité entre les hommes et les peuples, solidarité et justice, solidarité et paix dans le monde. Ainsi, beaucoup plus qu’hier, le monde actuel ne peut se construire et se développer sans solidarités.

L’Église elle-même n’a pas échappé à ces bouleversements du monde contemporain qui produisent une nouvelle conception de la société, de l’État et du monde. On peut même dire qu’elle les a accompagnés dans son principe évangélique de charité, à l’imitation de son maître, le Christ. Car c’est bien le Seigneur Jésus qui s’est fait le plus totalement solidaire de l’humanité jusqu’à la mort sur la croix. Plus encore, il a donné à toute l’humanité une vision sur le prochain qui dépasse toutes les sagesses et philosophies en faisant du prochain l’icône de Dieu, poussant jusqu’à l’amour des ennemis et au don de sa vie pour ses frères en humanité. Le principe de solidarité plonge ses racines dans le « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Le terme « solidarité », si proche de « charité » a largement inspiré le Magistère pour exprimer l’exigence de reconnaître dans l’ensemble des liens qui unissent les hommes entre eux, un espace offert à la liberté humaine pour pourvoir à la croissance commune, partagée par tous. Souvenons-nous : Rerum Novarum
(1891) et l’encyclique Centesimus Annus (1991) de Jean-Paul II à l’occasion du centenaire de cette encyclique de Léon XIII ; Pie XII dans l’encyclique Summi Pontificatus (1939) déplorant l’oubli de la loi de solidarité humaine et de charité ; Jean XXIII et son encyclique Mater et Magistra (1961) qui, maintenant le lien entre solidarité et charité, le développe en direction des peuples les moins favorisés et les populations sous-alimentées. Vatican II, avec la Constitution Gaudium et Spes (1965), assume les exigences de la solidarité humaine et reconnaît la solidarité internationale, tout en percevant derrière toutes formes de solidarité comme une préparation à l’accueil de l’Évangile : « Dieu a voulu que les hommes vivent en société, en communauté, non seulement sur le plan humain, mais aussi sur celui du salut. Ce caractère communautaire se parfait et s’achève dans l’œuvre de Jésus-Christ, car le Verbe incarné en personne a voulu entrer dans le jeu de cette solidarité » (GS 32). D’autres textes suivront : Populorum Progressio, de Paul VI (1967) publié deux ans après Vatican II et qui subordonne la réalisation de la paix mondiale à la transformation des rapports d’inégalité entre peuples développés et peuples en voie de développement. L’immense pontificat de Jean-Paul II, très associé aux événements des pays de l’Est qui ont fait connaître au monde la force de Solidarnosc, nous a livré un enseignement très substantiel sur la pensée sociale de l’Église dans plusieurs encycliques : Redemptor hominis (1979) : « L’homme, première et fondamentale route de l’Église » ; Dives in Misericordia (1980) : « Pour l’homme, image de Dieu, la justice ne suffit pas : l’amour est nécessaire » ; Laborem exercens (1981) : « L’économie est au service de l’homme » ; Sollicitudo rei socialis (1987) : « La solidarité est sans aucun doute une vertu chrétienne » ; Centesimus Annus (1991) : « Le principe de solidarité apparaît comme l’un des principes fondamentaux de la conception chrétienne de l’organisation politique et sociale » ;

Jusqu’à Benoît XVI énonçant que « pour que la mondialisation produise de la richesse de manière équitable, il est nécessaire de mondialiser la solidarité ».

Comment alors, la solidarité qui vaut pour le monde actuel et nos sociétés ne serait-elle pas aussi un des vecteurs importants de l’Eglise universelle dans son engagement pour une nouvelle évangélisation, elle qui participe aux joies et aux espoirs, aux angoisses et aux tristesses des hommes, et qui est solidaire de tout homme et de toute femme pour leur apporter la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ? Cela fait partie de sa mission et de sa compétence qui lui vient de l’Évangile du Christ, Lui qui s’est fait totalement solidaire de l’homme et de l’humanité.

P. Jean PHILIBERT
 

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Sources  : diocèse d'Avignon
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  18.02.2009 - T/Église

 

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