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19 Avril 2005
 

Benoît XVI autorise la promulgation du décret de béatification d'Emilie de Villeneuve

 

Cité du Vatican, le 17 décembre 2007 - (E.S.M.) - Monseigneur Pierre Marie Carré, archevêque d'Albi, vient d'être informé du processus de Béatification d'Emilie de Villeneuve dont est attendue la signature du Décret par le Pape. Aujourd'hui en effet, Benoît XVI recevant en Audience le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation des Causes des Saints, a autorisé la Congrégation à en promulguer le Décret.

Émilie de Villeneuve

Benoît XVI autorise la promulgation du décret de béatification d'Emilie de Villeneuve

Monseigneur Pierre Marie Carré, archevêque d'Albi, vient d'être informé du processus de Béatification d'Emilie de Villeneuve dont est attendue la signature du Décret par le Pape.  Aujourd'hui en effet, Benoît XVI recevant en Audience le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation des Causes des Saints, a autorisé la Congrégation à en promulguer le Décret.

Ce matin, a été reçu par le pape Benoît XVI, le Collège des Postulateurs des causes de béatification et de canonisation Benoît XVI évoque le rôle capital des postulateurs des causes de béatification et de canonisation

Émilie de Villeneuve est née à Toulouse, le 9 mars 1811, 3e fille du Marquis Louis de Villeneuve et de Rosalie d’Avessens.
Elle grandit au château d’Hauterive (Tarn) où son père, grand propriétaire terrien, emploie un grand nombre de personnes dans sa nouvelle industrie du traitement du cuir.

De ses parents, Émilie reçoit des valeurs fortes. Mais l’épreuve marque prématurément et profondément sa vie : la maladie et la mort de sa mère alors qu’elle n’a que 14 ans. Trois ans plus tard, sa sœur cadette Octavie meurt à son tour.

Son père, ancien marin, manifeste un solide sens social. Il crée un cours d’apprentissage pour les jeunes gens, une société de secours mutuel…

Émilie devient la maîtresse de maison du château d’Hauterive. Son amie Coraly de Gaïx, sa confidente, la décrit comme une personne solitaire et généreuse envers les personnes dans le besoin.

Adolescente, Émilie prend l’habitude de confier à la Vierge, ses joies, ses peines, les choix à faire… etc. Marie devient sa Compagne et sa confidente.

La passion d’Émilie est son amour de Dieu et des plus pauvres. Émilie veut être avec les pauvres, les malades, les prisonniers, les prostituées et leur démontrer que Dieu les aime aussi. Pour elle, les aumônes ne suffisent pas, la charité non plus. Elle veut être en relation avec eux d’égal à égal, leur rendre leur dignité d’êtres humains à l’exemple de Jésus Sauveur.

Elle quitte son père en 1836 pour fonder une congrégation : «C’est pour Dieu que je vous quitte, je veux servir les pauvres !».

La fondation
Elle fonde avec deux autres jeunes filles la Congrégation des sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception le 8 décembre 1836, dite «sœurs bleues» à cause de leur habit bleu. Pourquoi Notre-Dame de l’Immaculée Conception ? Émilie, depuis la mort de sa mère, a pris l’habitude de confier ses joies, ses peines, les choix à faire à Marie qui est devenue sa compagne de route.

La 1ère communauté s’installe dans une petite maison sans confort à Castres. Attentives aux plus pauvres qui les entourent, elles accueillent des jeunes filles fragilisées par la misère liée au début de l’ère industrielle et s’occupent des prisonniers. Rapidement, elles ouvrent une 2e communauté où les sœurs sont chargées de l’éducation des enfants, du catéchisme et des soins aux malades. Toutes les communautés, dans les débuts, auront cette triple mission.

En 1853, Émilie fait le choix de ne plus être supérieure générale. Elle meurt un an plus tard du choléra après avoir offert sa vie pour que l’épidémie qui sévit à Castres s’arrête.

Premières fondations en Afrique
Émilie souhaite aller là où Jésus n’est ni connu, ni aimé. En 1848, elle envoie des sœurs au Sénégal. Ce départ se fait après bien des péripéties et tractations avec le Père Libermann de la Congrégation du Saint Esprit (spiritains).

Patiemment, les Sœurs apprennent à connaître la population, la culture, la langue. L’année suivante, elles partent en Gambie et au Gabon. Malgré la distance, Emilie qui reste en France, garde un lien étroit avec ses Sœurs par une correspondance régulière.

Premières fondations en Europe et Amérique Latine
L’expansion de la Congrégation va se poursuivre après sa mort. Avec les nouvelles lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1904/1905 les sœurs sont dans l’obligation de quitter la France pour l’Amérique latine. Elles prennent le bateau pour le Brésil, puis l’Argentine.

En 1998, les Sœurs partent pour les Philippines. Premiers pas sur le continent asiatique.

D’une façon générale, les sœurs sont envoyées dans des lieux de pauvreté.

Selon le vœu d’Émile de Villeneuve, les sœurs peuvent «entreprendre certaines œuvres quoiqu’elles n’aient pas pour objet le soin des pauvres, mais ces œuvres ne doivent être considérées que comme secondaires, et n’être entreprise que pour contribuer au succès des premières». (1852)

La congrégation étant par essence missionnaire, les sœurs peuvent être appelées à quitter leur pays d’origine «pour aller là, où la voix du pauvre les appelle». (Emilie de Villeneuve).

Histoire de la congrégation


une femme, une passion, un projet

Sources: cic-castres.org- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 17.12.2007 - BENOÎT XVI

 

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