Avec Benoît XVI sur le flambeau de la
paix… |
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Le 17 novembre 2008 -
(E.S.M.)
- Commençons la semaine sur le thème de la paix et du dialogue et en
particilier par les paroles du Pape Benoît XVI qui invite au dialogue et
à la confrontation pour construire un monde plus juste et meilleur
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Avec Benoît XVI sur le flambeau de la paix…
Le 17 novembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- “C’est seulement par le biais du dialogue qu’il est
possible de s’intégrer à ce cosmos multiforme et pluriel, cet écrin
précieux qu’est la création, confiée à la responsabilité et au bien de
tous (…). La paix est un don et une mission qui doit être
accueillie et protégée, un germe que l’on doit faire grandir et mûrir.
Tenez haut le flambeau de la paix, alimentez-le avec des gestes
quotidiens de charité et d’amitié fraternelle”.
Extrait d’un
Message que Benoît XVI a envoyé aux participants de la
rencontre internationale intitulée “La civilisation de paix : religions
et cultures en dialogue”, en cours à Chypre sur initiative de la
Communauté de Sant’Egidio et à laquelle participent des représentants
religieux, des hommes et des femmes provenant de pays et de cultures
différentes. Selon les organisateurs, dont l'Église de Chypre, cette
réunion de trois jours est un forum consacré à l'échange de points de
vue sur les questions d'intérêt commun et a pour objectif de contribuer
à la paix mondiale.
"LA PAIX N’EST PAS UNE VALEUR RELATIVE":
A Chypre pour la première fois cardinaux catholiques à la divine
liturgie Orthodoxe dans l’église de Agia Sophia
Pour la première fois à Chypre, 6 cardinaux et 13 évêques catholiques
ont participé ce matin à la divine liturgie Orthodoxe dans l’église de
Agia Sophia de Strovolos
(Nicosie), qui a précédé due
quelques heures le 22° Meeting interreligieux de la Communauté de
Sant’Egidio La civilisation de la paix: religions et cultures en
dialogue qui se déroule cette année à Chypre .
A la célébration étaient présents l’Archevêque de Chypre Chrysostomos II,
Theodoros II, Pape et Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique, et
les autres représentants des Églises orthodoxes. Hier déjà, Chrysostomos
II avait assisté pour la première fois à Chypre à la messe catholique
avec le cardinal Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises
orientales, dans l'église de la Sainte-Croix de Nicosie, à cheval sur le
territoire gréco-chypriote et celui occupé par les foces militaires
turcques.
Dans son homélie, Chrysostomos II a dénoncé la situation difficile de
l'île et a exprimé toute la joie de son église de se retrouver avec des
soeurs, en insistant avec force sur la signification de la paix comme
valeur absolue : “Même en différentes langues, à travers la liturgie,
nous avons affirmé l'unité de la foi et le lien de l'amour entre nous”.
Des paroles de remerciements à Chrysostomos II ont été adressées par
Theodoros II: “Tu es digne d'honneur parce qu'avec la Communauté de
Sant'Egidio, tu t'es engagé dans cette initiative importante de
rencontre sur l'île héroïque et martyr de Chypre. Ce geste, avec les
deux mille ans inébranlables de la tradition apostolique et accompagné
du magistère des Pères de l'Église orthodoxe est la preuve de son
caractère oecuménique. La mission oecuménique de l'Église constitue sa
nature et sa tradition”.
Pour clôturer la liturgie, Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté
de Sant'Egidio, dans son salut aux Églises orthodoxes a souligné la
valeur de la beauté de la liturgie orthodoxe qui mène au coeur de la
paix: “La Liturgie que nous avons célébré nous mène déjà au Royaume
du Christ, le vrai monde de paix, la vraie civilisation de la paix. Cela
nous rappelle que la paix est avant tout un don de Dieu que nous devons
lui demander en priant, en aimant et en pardonnant. La beauté de la
divine liturgie que célèbre l'Église de Chypre, avec tant d'amour, selon
l'antique tradition nous montre que la paix est belle et désirable. La
paix transforme les hommes, les femmes, les peuples. Puisse la prière de
cette Sainte liturgie transfigurer notre monde et le rendre une terre de
paix!”.
Le cardinal Sandri, à la fin de la liturgie solennelle orthodoxe, a
salué de la part du pape Benoît XVI les béatitudes présentes
Chrysostomos II et Theodoros II, en faisant don à Chrysostomos II de
trois médailles commémoratoves, la première en souvenir de la visite du
Saint Père à Lourdes sur laquelle il a confié à la protection de la Père
de Dieu l'humanité entière, la deuxième à l'occasion de la visite aux
Nations unies, avec l'appel fort de la paix aux nations, la troisième
réalisée à l'occasion des
JMJ de Sydney pour souligner l'importance des jeunes dans le monde.
Les travaux de la 22ème rencontre interreligieuse de Sant'Egidio
commencent cette après-midi à partir de 16h30 à l'Université de Chypre
avec l'assemblée inaugurale à laquelel participeront, entre autres, le
directeur général adjoint de l’UNESCO, Françoise Rivière, le Président
de la République de Chypre, Dimitris Christofias, le Cardinal Stanislaw
Dziwisz, Archevêque de Cracovie, et Shear-Yashuv Cohen, Grand Rabbin de
Haifa. (santegidio)
À CHYPRE, TROIS JOURNÉES DE DIALOGUE…EN
ABATTANT DES MURS AUSSI
Ils ont traversé symboliquement un des check point coupant en deux la
capitale Nicosie depuis 1974, année de la division de l’île de Chypre;
40 chefs religions de plusieurs confessions, réunis dans la capitale
chypriote pour une rencontre de prière, confrontation et dialogue
organisée par la communauté de Sant’Egidio, ont voulu abattre
symboliquement le dernier mur encore érigé en Europe.
Des négociations sont actuellement en cours pour redonner à l’île son
unité et son origine greco-turque, comme c’était le cas dans le passé.
Cette initiative interreligieuse a marqué le coup d’envoi de la
rencontre internationale intitulée “La
civilisation de paix : religions et cultures en dialogue”, promue
par Sant’Egidio et aussi, pour la première fois, l’archidiocèse
orthodoxe de Chypre. Pour la première fois, l’île de Chypre accueille,
et ce jusqu’à mardi, la rencontre annuelle des religions pour la paix,
rassemblant à Nicosie des représentants de 60 pays, de toutes les
religions, dont une dizaine de chefs d’État, qui parleront de dialogue
et confrontation sous le signe de la paix et de l’œcuménisme. “Tenez
haut le flambeau de la paix” : telle est l’invitation formulée
par le Pape Benoît XVI dans le message destiné aux participants. “Le
rendez-vous de Chypre – ont déclaré les promoteurs de l’initiative –
constitue une ultérieure étape du pèlerinage que la Communauté de
Sant’Egidio a promu pour recueillir l’héritage de la Journée mondiale de
prière pour la paix, qui se tient chaque année depuis le 27 octobre 1986
sur initiative de Jean-Paul II.
Ces 22 dernières années, sur invitation de la Communauté, des hommes et
des femmes de cultures et religions diverses ont parcouru le chemin de
la rencontre, portant partout l’Esprit d’Assise, en créant des liens
d’amitié et de coopération, témoignant l’intention commune de construire
une civilisation de la cohabitation”. (Agence Misna)
L'archevêque de Bagdad à la Rencontre de
Sant'Egidio avec d'autres représentants religieux de l'Irak
A Chypre, l’archevêque catholique de Bagdad Jean Baptiste Sleiman, a
condamné une politique qui continue à parler un langage de violence. “Même
si les attentats ont diminué, la violence est toujours présente. Les
voitures qui explosent reviennent toujours avec des moments politiques
importants. Les chrétiens deviennent des monnaies d’échange dans la
lutte pour le pouvoir”.
“Notre peuple est constamment humilié – a dit Sleiman lors d’une
rencontre avec la presse – et à l’étranger, ceux qui viennent d’Irak
sont interrogés pendant des heures et regardés avec méfiance. C’est le
pays du pétrole et il manque d’essence. Le prix du gaz a augmenté de
plus de vingt fois au cours des dernières années. Et ceux qui acceptent
de travailler pour des compagnies étrangères risquent leur vie ”.
L’archevêque catholique a décrit un cadre dans lequel la situation des
chrétiens est particulièrement difficile. Des quartiers entiers ont été
abandonnés et la moitié des chrétiens au moins a du quitter le pays. “Nous
étions peut-être un million et demi avant la guerre et aujourd’hui, nous
sommes quatre cents mille catholiques et au maximum un demi million avec
les chrétiens des autres confessions, mais attention aux nombres qui
deviennent des instruments aux mains des politiques. Grâce à la
médiation de l’ONU, la loi prévoit aujourd’hui un représentant des
minorités. C’est peu, mais c’est important que le principe de leurs
droits ait été établi, pour les chrétiens aussi”.
Selon Sleiman, l’ancien régime avait mit toutes les tensions dans le
congélateur de l’histoire. Mais ce n’est pas pour la cause que l’on peut
pour autant soutenir Saddam. “C’est vrai qu’avant les chrétiens étaient
en paix, mais il s’agissait d’une paix saddamienne, qui n’admettait
aucune critique. Avec la dictature, on perd le sens de la vérité, les
relations sociales sont perturbées, les rapports dirigés par la
méfiance. Le régime menait à l’aliénation des esprits et les groupes,
les églises étaient comme vidés de l’intérieur. La réponse aux problèmes
actuels n’est pas de regarder en arrière, mais de construire une société
pacifique autour de valeurs républicaines partagées”.
Pour conclure, l’archevêque de Bagdad a affirmé: “Au meeting de
Sant’Egidio à Chypre, outre moi-même, il y a d’autres Irakiens: un
évêque chaldéen, un représentant de la minorité mandéenne et
d’importants représentants chiites et sunnites. Chacun de nous demandera
quelque chose pour notre pays. Mais, ce que je demande, c’est d’aider
notre société à se libérer de la violence, pour que s’accomplisse une
catharsis. Il faut reconnaître que la violence est enracinée dans notre
histoire, elle ne peut pas seulement venir de l’extérieur. La
magistrature ne peut pas devenir un ministère de vengeance, ni la
politique se réduire à la loi du plus fort”. (santegidio)
►
Meeting international de prière pour la paix
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Chypre- cultiver le talent de la paix
Sources :
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
17.11.2008 -
T/Oecuménisme
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