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19 Avril 2005
 

Remerciement au pape Benoît XVI d'avoir convoqué ce synode des évêques

 

Cité du Vatican, le 17 octobre 2008  - (E.S.M.) - Mgr Sandri remercie le pape Benoît XVI d'avoir convoqué cette assemblée synodale qui, dit-il, "nous engage dans un chemin collégial de disciples vis-à-vis de la Parole Divine".

Remerciement au pape Benoît XVI d'avoir convoqué ce synode des évêques

DIX-SEPTIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE   (Suite)

INTERVENTIONS "IN SCRIPTIS"

Alors que se poursuivent, vendredi et samedi matin, les travaux des Carrefours (II, III et VI Sessions) - en vue de la rédaction et de l’approbation de la part de chaque Carrefour des projets de textes pour les Propositions (les formules d’approbation synodale relatives à certains sujets considérés importants par les Pères synodaux, des suggestions offertes au Saint-Père comme fruit du travail synodal) - nous publions les interventions “in scriptis”, qui n’ont pas été prononcées en Salle.

Les Pères synodaux suivants ont remis une intervention écrite:

- Très Rév. P. Adolfo NICOLÁS, S.I., Préposé Général de la Compagnie de Jésus (ESPAGNE)
- S.Em. le Card. Varkey VITHAYATHIL, C.SS.R., Archevêque Majeur d'Ernakulam-Angamaly des Syro-Malabars, Président du Synode de l'Église Syro-Malabare (INDE)
- S.Em. le Card. Leonardo SANDRI, Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales (CITÉ DU VATICAN)


Nous publions ci-dessous le résumé des interventions que les Pères synodaux ont remis par écrit et qui n’ont pas été prononcées en Salle :

- Très Rév. P. Adolfo NICOLÁS, S.I., Préposé Général de la Compagnie de Jésus (ESPAGNE)

En ces jours du Synode, nous avons évoqué un bon nombre d’aspects qui font des Saintes Écritures un don précieux de Dieu.

Maintenant, nous continuons à percevoir qu’elles seront toujours nouvelles ou sans réponse. Les questions qui nous parviennent le plus souvent sont de caractère pastoral. Le peuple de Dieu continue à poser la question pastorale. Comment pouvons-nous lire les Écritures afin qu’elles produisent en nous, dans nos coeurs, dans nos familles et dans nos communautés tous les effets bénéfiques que la Tradition chrétienne a proclamé pendant des siècles ?

Permettez-moi de vous parler d’un aspect concret faisant partie de la question pastorale dans son ensemble. Cet aspect est connu sous le nom de puissance “médicinale” ou “de transformation” de la Parole de Dieu. Je suis personnellement convaincu que la Parole de Dieu peut prétendre à un fort degré à un rôle “thérapeutique” dans la vie de la Communauté chrétienne.

Chaque fois que nous “rejoignons” le monde de la Bible, nous sommes exposés à un Nouveau Monde : le monde de Dieu; l’action de Dieu; l’enseignement de Dieu à son peuple. La rencontre, si elle est réelle, peut être choquante, surprenante, illuminante, tranquillisante ou consolatrice. Elle peut également être mal comprise et perdue.

Donc, les conditions de la rencontre sont toutes importantes. Les Pasteurs et les Ministres de la Parole doivent devenir de bons assistants, comme le rappelle ponctuellement le Saint-Père Benoît XVI,  afin que les rencontres puissent être bonnes et fructueuses. Nous avons besoin de savoir où se trouvent réellement les personnes (diagnostique); nous avons besoin des compétences pour présenter la Parole (enseigner, prêcher, tenir des catéchèses bibliques); on attend de nous que nous représentions une bonne compagnie dans la recherche de la profondeur (contemplation); et nous sommes ordonnés ou délégués en vue d’une bonne direction chrétienne (service d’amour à la communauté et pour la vie des chrétiens).

Ce qui signifie que les Pasteurs et les Ministres de la Parole ont besoin d’être formés à un bon diagnostique en vue d’une application prudente des formes de lecture, d’une prière plus profonde et de l’intériorisation de la Parole de Dieu ainsi que d’un accompagnement significatif qui aide le croyant à discerner l’action de l’Esprit dans et par l’intermédiaire de la lecture de la Bible.

Puisqu’il s’agit d’une compétence raffinée qui requiert un sens spirituel profond, une formation adéquate et une délégation faite avec discernement, il nous semble très nécessaire que la formation en question fasse partie intégrante de la préparation au ministère pastoral et des parcours de formation continue des Prêtres. De plus, toutes les Paroisses et/ou les Diocèses devraient avoir accès à des Centres ou à des personnes formées qui puissent offrir leur service aux personnes ou aux communautés et former des catéchistes et d’autres ministres laïcs en vue de cet important service.


- S.Em. le Card. Varkey VITHAYATHIL, C.SS.R., Archevêque Majeur d'Ernakulam-Angamaly des Syro-Malabars, Président du Synode de l'Église Syro-Malabare (INDE)

Ainsi que le déclare le Document de travail en son n°43, “La raison d'être de l'Église et de sa mission est sans aucun doute d'annoncer l'Évangile”. Cela n’est pas vrai seulement pour l’Église universelle mais aussi pour les Églises particulières. Chaque Église particulière ou celle qui est appelée Église sui iuris existe afin de proclamer l’Évangile au travers de son héritage riche et unique ou du patrimoine liturgique, théologique, spirituelle et disciplinaire. De plus, l’évangélisation et le soin pastoral représentent deux dimensions faisant partie d’une seule et même mission - annoncer l’Évangile dans le monde entier. En l’absence de soin pastoral, les personnes qui sont évangélisées ne peuvent devenir une communauté de croyants et ne peuvent être nourris dans leur foi par le Ministère de la Parole et par les Sacrements.

Bien que le droit de chaque Église particulière à annoncer l’Évangile partout dans le monde sous la conduite du Pontife Romain (Orientalium Ecclesiarum 3, Christus Dominus 25) et le droit de tout croyant des Églises orientales à bénéficier d’un soin pastoral de la part de ses propres évêques et prêtres de par le monde soit reconnu par le Concile Vatican II et par les deux Codes de Droit Canonique (CIC 383 §2 et CCEO 148 et 193), l’Église syro-malabare ne s’est ni donnée de nouveaux territoires de mission en Inde, en Afrique etc., pas plus qu’elle n’a exercé librement son droit de fournir un soin pastoral au travers de ses propres évêques et de ses prêtres aux centaines de milliers de migrants en Inde, dans les Pays du Golfe, d’Europe et ailleurs, même 43 ans après la conclusion du Concile Vatican II.

Pour moi, il s’agit d’une grave injustice. Dans le même temps, nous savons que la Parole de Dieu est une Parole de justice comme le Document de travail l’indique à plusieurs reprises. Ainsi que nous l’enseigne notre Saint-Père, Benoît XVI dans sa Lettre Encyclique Spe salvi, “le message chrétien n’était pas seulementinformatifmaisperformatif”“ (2). Cela signifie qu’il ne suffit pas de proclamer la Parole de Dieu dans son authenticité mais qu’elle doit être vécue par les personnes. L’Église ne doit pas seulement prêcher la Parole de justice aux croyants mais ceux-ci devraient être aidés pastoralement à la vivre. C’est plus de cette manière qu’est pratiquée la justice à l’intérieur de l’Église. La Paix est troublée quand la justice n’est pas rendue parce que la paix est le fruit de la justice. La Justice construira également communion. Dans le cas de l’Église syro-malabare, la justice a été déniée pendant nombre de siècles. Il est grand temps que ce Synode réfléchisse sur cette situation injuste au sein de l’Église et propose des remèdes durables.

- S.Em. le Card. Leonardo SANDRI, Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales (CITÉ DU VATICAN)

1. Je remercie le Seigneur et l’Église pour le puissant retour à la Parole de Dieu, grâce à l’impulsion du Concile Oecuménique Vatican II. Il s’est agit d’un renouveau biblique se situant dans la continuité de la Tradition vivifiante de l’Église. Le renouveau est encore en cours et peut recevoir de ce Synode des stimulations efficaces. Je remercie le Saint-Père Benoît XVI de cette convocation qui nous engage dans un chemin collégial de disciples vis-à-vis de la Parole Divine. En nous faisant auditeurs et disciples du Christ qui parle dans l’Église (Ipse loquitur duro sacrae Scripturae in Ecclesia leguntur... Sacramentum Caritatis 7), nous offrons l’exemple le plus élevé de notre fonction de “pasteurs chrétiens”; la Parole de Dieu est la porte évangélique à travers laquelle entrer dans la bergerie. Celui qui n’entre pas par la porte est un mercenaire et non pas un pasteur (cf. Jn 10, 2).

Ainsi, nous rendons grâce à Dieu et à l’Église pour la Dei Verbum dont nous reconnaissons la profondeur et l’actualité. Dans le Document de travail, nous trouvons de précieuses indications. Il serait cependant souhaitable que le document final contienne un fil conducteur autour duquel organiser rapidement le contenu.

2. L’engagement constant tant personnel que communautaire en faveur de toute initiative biblique dans le cadre académique comme dans celui de l’éducation catholique ordinaire doit être encouragé dans l’adhésion à la Parole, faisant de la pastorale quotidienne un acte d’obéissance à la Parole. La Parole de Dieu nous conduira toujours au Sacrement, spécialement à l’Eucharistie dans laquelle la communion ecclésiale trouve sa source. Dans la perspective d’une obédience quotidienne, je voudrais mettre en évidence l’importance de l’approfondissement et de l’appropriation personnelle de la Parole de Dieu après la proclamation liturgique.

3. La priorité de la formation biblique de toutes les catégories du peuple de Dieu doit être réaffirmée. Le critère principal en matière d’approche des sciences bibliques doit cependant être qu’elles ne se vident pas, par le biais de leur caractère critique parfois exagéré, du sens d’une rencontre avec le Christ. C’est pourquoi le zèle des pasteurs est indispensable, surtout dans l’homélie. De plus, afin de ne pas éteindre la charge prophétique de la Parole de Dieu, il faut insister afin que l’homélie ne se transforme jamais en une occasion pour des argumentaires de ce monde pas plus que d’ordre personnel mais qu’elle devienne, pour les prédicateurs de la Parole eux-mêmes, le moment le plus élevé de l’obédience à la Parole. La formation dans les séminaires et dans le cadre de la formation continue du clergé, et de nous évêques, doit demeurer une priorité et s’accompagner de la spiritualité biblique “orante” dans laquelle se décide chaque jour davantage notre parcours consistant à chercher et à trouver le Christ et en Lui les frères à conduire avec nous quotidiennement à l’obéissance de la foi.

4. Le regard orant nous aidera à trouver le juste équilibre entre la considération de l’élection de l’Israël ancien et nouveau, et le mystère de l’appel de toutes les nations. Ainsi la Parole de Dieu se fait voie oecuménique et interreligieuse; voie pour un dialogue culturel avec ceux qui ne se reconnaissent en aucune religion.

La voie principale pour relever les défis graves et urgents de notre temps dans le service de l’homme et de sa dignité, de la liberté et de la paix. Elle est en mesure, aujourd’hui aussi, de faire sortir du chaos de la pensée post-moderne et de ses lourdes poussées relativistes et nihilistes la bonne terre d’une humanité qui, grâce à la pensée du Christ tirée des Écritures, aime, espère et travaille à un avenir de solidarité. Face à la poussée des sectes, apparemment inexorable sur tous les continents et en grande partie actives en Europe et dans les Amériques, la Parole de Dieu endiguera l’onde et la confusion et recomposera de meilleures perspectives.

5. Les Églises orientales furent capables d’évangéliser des cultures très distantes de la pensée du Christ et de générer d’admirables traditions liturgiques, théologiques et spirituelles, vécues par des disciples fidèles jusqu’au martyr. Je rends hommage à ceux qui, surtout en Orient, demeurent fidèles à la Parole du Christ dans les plus dures adversités du présent, et j’invite les Pères Synodaux à prier, comme frères et comme pasteurs, pour l’aujourd’hui et l’avenir de l’Orient chrétien. Merci.
 

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Sources :  www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 17.10.2008 - T/Synode

 

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