Benoît XVI a reçu le Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
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ROME, SAMEDI 17 JUIN 2006. Le pape Benoît XVI a reçu en audience ce matin Monsieur Jan Eliasson, Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies (O.N.U.) et sa suite.
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le
pape Benoît XVI et M. Jan Eliasson
Benoît XVI a reçu le Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
En
fin de matinée, le directeur de la salle de presse du saint Siège a fait aux
journalistes, la déclaration suivante:
Le
Saint-Père Benoît XVI a reçu en audience ce matin Son Excellence Jan Eliasson,
Président de la 60è session de l'assemblée Générale des Nations Unies et
Ministre des affaires étrangères de la Suède.
L'entretien a eu comme thème central, le processus de mondialisation dont
quelques insuffisances ont été soulignées, surtout la place insuffisante
reconnue à la dimension religieuse. Sans la contribution des valeurs
religieuses, les droits des humains également pourraient perdre leur
consistence.
L'accent a été mis en particulier sur le besoin de surmonter des différences et
établir des ponts pour que tous les aspects de la mondialisation puissent
concourir à l'intérêt commun et à la coexistence pacifique de tous les
peuples.
Benoît XVI et M. Eliasson ont également évoqué, la contribution que la rencontre
entre toutes les religions peut offrir la paix et la solidarité entre tous
les habitants de la Planète.
M. Eliasson a indiqué sur Radio Vatican
avoir été reçu par le pape à la demande de ce dernier. Benoît XVI "désirait me
rencontrer dans le contexte de l'ouverture du nouveau conseil pour les droits de
l'homme à Genève la semaine prochaine", a-t-il indiqué.
Jan Eliasson, son parcours:
Jan Eliasson, né le 17 septembre 1940 à Göteborg, est un diplomate suédois,
actuel président de l'Assemblée générale de l'Organisation des nations unies.
Le 27 mars 2006, M. Eliasson a été nommé ministre aux affaires étrangères par le
premier ministre suédois, Göran Persson. M. Eliasson succède à Laila Freivalds.
Il accédéra à son nouveau poste le 24 avril 2006 tout en conservant son rôle de
président de l'Assemblée Générale.
Rompu à la diplomatie et aux relations étrangères, M. Eliasson est Secrétaire d’Etat
aux affaires étrangères de 1994 à 2000, une position clef pour formuler et
mettre en œuvre la politique étrangère suédoise. De 1988 à 1992, il est
ambassadeur de Suède à l’ONU à New York. Durant cette période, il est également
le Représentant personnel du Secrétaire général pour l’Iran/l’Iraq et Président
du groupe de travail de l’Assemblée générale pour les secours d’urgence (1991),
Vice-Président du Conseil économique et social (1991-1992) et Président du Fonds
d’affectation spéciale des Nations unies pour l’Afrique du Sud (1988-1992).
En 1992, M. Eliasson est désigné premier sous-secrétaire général aux affaires
humanitaires. Durant l’exercice de cette fonction, il participe à des opérations
en Somalie, au Soudan, en Mozambique et dans les Balkans et prend également des
initiatives concernant les mines terrestres, la prévention des conflits et
l’action humanitaire.
De 1980 à 1986, M. Eliasson fait partie des missions de médiation de l’ONU dans
la guerre entre l’Iran et l’Irak, dirigées par l’ancien premier ministre Olof
Palme. Plus récemment, M. Eliasson fait office de médiateur dans le conflit du
Haut-Karabakh pour l’Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe
.
Au fil de sa carrière diplomatique, M. Eliasson est en poste à New York (deux
fois), à Paris, à Bonn, à Washington, D. C. (deux fois, la première dans les
années 70, en pleine guerre du Vietnam) et à Harare, où il ouvre la première
ambassade suédoise en 1980. Il est le conseiller diplomatique du Premier
Ministre suédois de 1982 à 1983, et directeur général des affaires politiques au
Ministère suédois des affaires étrangères, de 1983 à 1987.
Né à Göteborg (Suède) en 1940, M. Eliasson étudie un an aux États-Unis de 1957 à
1958, dans le cadre d’un programme d’échange d’étudiants, et reçoit son diplôme
de l’Académie navale suédoise en 1962. Il obtient une maîtrise en économie en
1965.
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L'ouverture de la première session du nouveau Conseil des
droits de l'homme, lundi 19 juin, à Genève, marquera un nouveau départ dans les
efforts des Nations Unies visant à promouvoir et à protéger les libertés
fondamentales à travers le monde. (La session
du Conseil des droits de l'homme sera retransmise sur Internet du 19 au 22 juin,
à l'adresse suivante:
www.un.org/webcast.)
Cette première session, qui se tient jusqu'au 30 juin, rassemblera des
représentants de haut niveau de plus d'une centaine de pays et doit permettre
aux délégués d'engager un travail concret afin d'amener le Conseil à consolider
les atouts avérés de son prédécesseur - la Commission des droits de l'homme -,
tout en y adjoignant des éléments susceptibles de le renforcer et d'en faire un
organe plus efficace. La séance inaugurale du Conseil se tiendra un peu plus
d'un mois après l'élection par l'Assemblée générale des 47 membres du Conseil,
qui s'est déroulée à New York le 9 mai dernier dans le cadre d'une compétition
ouverte.
Le Président de l'Assemblée générale, M. Jan Eliasson, qui a dirigé les intenses
négociations ayant abouti à la création du nouveau Conseil en mars dernier, a
déclaré que la création du Conseil des droits de l'homme prouve que les États
Membres peuvent surmonter leurs divergences et parvenir à des résultats
profitables à tous les peuples du monde. M. Eliasson a également dit attendre
des membres du Conseil qu'ils relèvent les défis qui se présentent à eux en
faisant preuve du même engagement et du même esprit constructif. Il faut montrer
au monde que le Conseil signifie un nouveau départ pour le travail des Nations
Unies en faveur des droits de l'homme, a souligné M. Eliasson. Communiqué de
presse des nations Unies
Le
président de l'Assemblée générale de l'ONU, Jan Eliasson, a déclaré jeudi à
Nairobi, que l'organisation mondiale doit renforcer sa présence humanitaire au
Darfour pour mettre un terme au massacre dans cette région de l'Ouest du Soudan.
4.5.6
Le pape Benoît XVI s'est dit également préoccupé
dimanche 21 mai, par "l'urgente et dramatique situation du Darfour", au
Soudan, lors de la prière du Regina Caeli récitée dimanche devant des milliers
de fidèles Place Saint-Pierre.
Benoît XVI
La question devrait être abordée lors de la visite à Vienne du président
américain George W. Bush le 21 juin pour un sommet Union européenne-Etats-Unis,
selon des informations diffusées par des médias autrichiens.
Une experte de l'Onu, rapporteur pour la
liberté de religion et de croyance, a demandé à être reçue au Vatican cette
semaine, par le pape Benoît XVI, pour une mission de consultation consacrée à la
coexistence des cultes, ont annoncé mardi les Nations unies.
Benoît XVI
Eucharistie sacrement de la miséricorde
- 17.06.2006 - BENOÎT XVI - International
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