Agressions en Afrique, le résultat
d’un climat d’instabilité et d’insécurité qui persiste |
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Le 17 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Le Conseiller national, exprimant sa solidarité pour les
salésiens de la communauté de Goma ITIG, a exprimé : "Nous savons
combien la Congrégation, le Pape Benoît XVI et le monde ont tourné leur
regard, ces derniers temps, vers la situation dramatique du peuple et
des jeunes de Goma".
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Sœur Maria Teresa
Olivero et de sœur Caterina Giraudo
Agressions en Afrique, le résultat
d’un climat d’instabilité et d’insécurité qui persiste
Religieuses enlevées : instauration d'un réseau
officiel de négociations
Le 17 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Des sources kényanes de la MISNA ont indiqué que des progrès ont été
dernièrement accomplis dans les pourparlers mis en œuvre pour la libération
de sœur Maria Teresa Olivero et de sœur Caterina Giraudo,
enlevées
le 9 novembre dernier par un groupe armé non identifié à El-Wak, dans le
Nord du Kenya, avant d'être emmenées en territoire somalien. Les sources de
la MISNA révèlent en outre qu'un réseau officiel - approuvé par le
gouvernement italien - a été instauré afin de porter à terme les
négociations. Nos interlocuteurs assurent que les deux missionnaires
italiennes de la Congrégation contemplative des Petites Sœurs de Jésus de
Charles de Foucauld vont bien et qu'elles bénéficieraient d'une liberté de
mouvement limitée à l'intérieur du lieu où elles sont retenues en otages.
Les progrès des pourparlers interviennent quelques jours après l'arrivée à
Nairobi d'une délégation italienne, dirigée par la députée Margherita Boniver, qui a rencontré plusieurs leaders politiques et représentants de la
société civile locale. Jeudi, le Parlement européen a lancé un appel au
gouvernement somalien pour qu'il contribue à la libération des deux
religieuses et condamne leur enlèvement ; dans la même Résolution, le
Parlement a également demandé au Conseil et à la Commission de l'Union
européenne (UE) de soutenir les institutions somaliennes et le processus de
paix entamé depuis les accords de Djibouti, en octobre dernier.
(Agence Misna)
La prise d’otage des deux religieuses enlevées est suivie avec une grande
préoccupation par le pape Benoît XVI, qui est proche dans la prière des
souffrances non seulement des ces deux religieuses mais aussi de leurs
proches et du Mouvement contemplatif missionnaire Père de Foucauld auquel
elles appartiennent ►
Préoccupation de Benoît XVI pour les soeurs enlevées au Kenya
►
Incertitude sur le sort des deux religieuses
italiennes enlevées au Kenya
Congo RDC : attaque contre une communauté
missionnaire au Kivu
Un groupe d'hommes armés non identifiés a attaqué dans la nuit de mercredi
la communauté des missionnaires salésiens de l'Institut technique industriel
de Goma (chef-lieu du Nord-Kivu, province nord-orientale
de la République Démocratique du Congo), situé à proximité de la
base de la mission de l'Onu dans le pays (Monuc),
indique l'Ans, agence d'informations salésienne, citée par Misna. Ans
précise que les agresseurs ont assailli les cinq religieux présents dans
l'établissement et saccagé le bâtiment : l'abbé Firmin Kikoli, directeur de
la communauté, et le coadjuteur Alonso Honorato ont été blessés pendant
l'attaque mais déclarés hors de danger par les médecins. On ignore toujours
l'identité des auteurs de l'agression qui pourraient être de simples
délinquants ou des rebelles.
La communauté de l'Institut technique industriel a représenté la première
présence salésienne à Goma. Fondé en 1981, l'institut possède une école et
un oratoire et exerce des activités pastorales.(radiovm)
RD CONGO - L’agression de la communauté salésienne
de Goma, la ville de l’est du Congo au centre de la guerre civile, est “le
résultat d’un climat d’instabilité et d’insécurité qui persiste dans la
ville”, affirme à Fides don Lacedonio de l'ANS
Dans la nuit du 14 au 15 janvier, la communauté salésienne de l’Institut
technique industriel de Goma, chef lieu du Nord Kivu, en République
Démocratique du Congo, a été victime d’une agression violente de la part de
quelques hommes armés. C’est ce qu’affirme un communiqué envoyé à l’agence
Fides par l’Agence iNfo Salésienne (ANS). Les
agresseurs ont assailli les 5 religieux qui vivent au sein de l’institut
scolaire, pas très loin de la MONUC, la Mission des Nations Unies en
République Démocratique du Congo, emportant tout ce qu’ils pouvaient.
Le directeur de la communauté, don Firmin Kikoli, et le coadjuteur, Alonso
Honorato, ont été hospitalisés suite à des blessures qui leur ont été
infligées pendant l’agression. Après les premiers examens, les médecins les
ont déclarés hors de danger. C’est don Kikoli qui a lui-même appelé de
l’hôpital don Guillermo Basañes, conseiller pour la région
Afrique-Madagascar.
Le Conseiller national, dans une note à l’Agence iNfo Salésienne, exprimant
sa solidarité pour les salésiens de la communauté de Goma ITIG, a dit : “Nous
savons combien la Congrégation, le Pape Benoît XVI et le monde ont tourné
leur regard, ces derniers temps, vers la situation dramatique du peuple et
des jeunes de Goma. Continuons ce réseau de proximité et de solidarité en
demandant à l’Esprit du Seigneur qu’il continue à inspirer des chemins
effectifs de justice et de paix”.
La communauté de l’Institut technique et industriel de Goma a été la
première présence salésienne dans la ville, aujourd’hui au centre d’une
grande crise. Créé en 1981, l’Institut ‘Saint Jean Bosco’ a une école
secondaire, un oratoire et plusieurs activités pastorales.
“Pour le moment, on ne sait pas si l’épisode est à attribuer à des
voleurs ou à une bande de révoltés, mais c’est en tous cas un climat
d’instabilité qui touche Goma. D’après les informations recueillies, nous
penchons pour l’hypothèse du banditisme, parce que les agresseurs n’ont pas
proféré de revendications ou de menaces particulières et se sont limités à
prendre des objets facilement transportables”, note don Donato Lacedonio
de l'ANS. “Nous espérons que des épisodes comme celui-là ne se répèteront
pas, notamment parce que nos pères et nos volontaires sont activement
engagés dans l’aide aux populations locales et aux réfugiés qui sont arrivés
dans la ville depuis que la guerre a repris”. A Ngangi-Goma, les
Salésiens gèrent un autre centre ouvert en 1998, qui s’est transformé avec
le temps en l’un des lieux d’accueil et de soin des mineurs de la région.
Des jeunes de Ngangi ou venant des villages proches se sont ajoutés en 1998,
suite à la reprise de la guerre ; des enfants et des jeunes appartenant à
toutes les ethnies et provenant aussi de régions retirées du pays, qui ont
fui après avoir vu leurs familles tuées ou enlevées
Un missionnaire italien a été tué à Nairobi
“Ce matin entre 11 heures et midi, deux voleurs se sont introduits dans le
bureau de l’administration de l’Institut de Philosophie des missionnaires de
la Consolata, tuant l’administrateur et fondateur père Giuseppe Bertaina,
après l’avoir frappé et bâillonné”: la dynamique de la mort du missionnaire
qui a perdu la vie à Langata, à une vingtaine de kilomètres de Nairobi, a
été confirmée à la MISNA par père Luigi Anataloni, confrère de la victime,
contacté dans la capitale kenyane. “Le cadavre a été découvert par un des
quelques 300 étudiants de l’institut qui s’était rendu au bureau de
l’administration pour demander des papiers”, a dit le missionnaire,
précisant que “de prime abord, l’homicide semble s’inscrire dans le cadre
d’une tentative de vol: nous sommes au début du trimestre et les voleurs
pensaient sans doute trouver au siège de l’institut les sommes relatives aux
inscriptions des étudiants sans savoir que les paiements sont effectués par
chèque et non pas en liquide”. Né le 3 octobre 1927 à Madonna dell’Olmo,
dans la province de Cunéo (Italie du nord),
père Bertaina se trouvait au Kenya depuis les années 50, où il a toujours
enseigné, formant des générations entières d’étudiants, surtout parmi la
population kikuyu. Il a été le directeur de la St Mary’s Secondary School de
Nyeri, et de l’Institut technique de de Sagana; à partir des années 90, il a
contribué à la fondation de l’Institut de Philosophie (Consolata
Philosophicum).
(Agence Misna)
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.01.2009 -
T/International
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