Benoît XVI : les persécutions
représentent des actes inacceptables et injustifiables |
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Le 17 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- L’année 2008 vient tout juste de se terminer avec un lourd
bilan de violences et de persécutions contre les chrétiens dans le
monde. Ce n’est pas par hasard que le Pape Benoît XVI a rappelé et
déclaré récemment, que les responsables politiques et religieux ont la
tâche d'assurer le libre exercice de ces droits dans le plein respect de
la liberté de conscience et de la liberté de religion pour chacun.
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Benoît XVI : les persécutions
représentent des actes inacceptables et injustifiables
VATICAN - L’année 2008, entre la haine religieuse et le laïcisme
antichrétien
Le 17 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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L’année 2008 vient tout juste de se terminer avec un lourd bilan de
violences et de persécutions contre les chrétiens dans le monde. Des régions
qui, pendant de nombreuses années, avaient été à l’abri de l’intolérance, et
avaient vu vivre ensemble dans le respect des différentes appartenances
chrétiennes et hindoues ou musulmanes, se sont transformées en de véritables
et propres champs de bataille où la violence et la haine ont remplacé le bon
sens et le respect.
Ce qui fait peur en outre, c’est que, durant cette année, les persécutions
n’ont pas été seulement l’expression d’une haine profonde comme celles de
type racial, et donc répandue chez les non chrétiens, mais ont été le
produit de législations et de politiques fortement anti chrétiennes, dont la
responsabilité revient à chacun de ces gouvernements.
Cela entraîne une aggravation substantielle du caractère de ces
persécutions, souvent inspirées et guidées d’en-haut ou vaguement tolérées
par les institutions. Ce n’est pas par hasard que le Saint-Père, le Pape
Benoît XVI a rappelé et déclaré récemment, dans son
Discours au premier Séminaire organisé par le Forum Catholique-Musulman
organisé par le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux : «
Les responsables politiques et religieux ont la tâche d'assurer le libre
exercice de ces droits dans le plein respect de la liberté de conscience et
de la liberté de religion pour chacun. La discrimination et la violence dont
aujourd'hui encore les communautés religieuses font l'expérience à travers
le monde, et les persécutions souvent violentes dont elles sont l'objet,
représentent des actes inacceptables et injustifiables, et bien plus graves
et déplorables quand ils sont perpétrés au nom de Dieu. Le nom de Dieu ne
peut être qu'un nom de paix et de fraternité, de justice et d'amour. Et
Benoît XVI poursuit : Nous
sommes appelés à démontrer, par nos paroles mais surtout par nos actions,
que le message de nos religions est incontestablement un message d'harmonie
et de compréhension mutuelle ». (Audience du 6
novembre 2008)
Mais ce n’est pas seulement le champ de bataille de l’affrontement entre
religions où le Christianisme est combattu avec ténacité et avec cruauté. Le
soi-disant laïcisme moderne, compris comme épuration de l’homme de son
appartenance religieuse et de son identité culturelle elle-même, travaille
de la même manière. D’en-haut, des législations toujours plus envahissantes
de la sphère privée de l’homme et du chrétien, imposent à la foi au Christ
une retraite forcée dans l’obscurité et dans la pénombre.
Eliminer les valeurs chrétiennes fondamentales de
l’héritage social et culturel des nations, qui s’identifient avec l’histoire
même du Christianisme, équivaut à persécuter le Christ, à amener les
chrétiens à avoir honte d’appartenir au Christ. Ce laïcisme régnant et
dominateur menace l’Eglise d’une manière plus subtile et plus destructrice
que la violence physique et que l’intolérance manifeste, car il justifie
l’effacement et la disparition du Christianisme avec la volonté de protéger
des droits fantomatiques de marque nouvelle. Et, en se servant de la
tolérance, comprise au sens le plus absolu possible, il impose à la religion
chrétienne de disparaître de toute la scène. Cela se passe dans une Europe
de chrétiens toujours plus tièdes.
On en vient à se demander si ces événements ne devraient pas être en
conséquence un encouragement à la pureté et à l’intégrité de notre foi.
Elles sont emblématiques, à ce sujet, les paroles de Mère Aloisious,
Clarisse indienne, témoin des récentes persécutions dans la région de
l’Orissa en Inde : « ‘Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu’
(Romains, 8, 28). Nous croyons, et nous en sommes
sûrs, que ces châtiments que nous vivons à présent, même s’ils sont
douloureux et apparemment au-delà de notre capacité de les supporter, font
partie du plan de Dieu qui corrige une humanité malhonnête, en demandant à
l’homme un changement du cœur, et en purifiant l’Eglise ».
Sources : www.vatican.va
FC-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 17.01.2009 -
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