Messe de Noël présidée par Benoît XVI
en direct sur KTO |
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Le 16 décembre 2008 -
(E.S.M.)
- Pour la première fois depuis sa privatisation, la chaîne TF1 a annoncé
qu'elle ne retransmettrait pas de messe de minuit cette année. Depuis
quelques années, elle diffusait pourtant - pour plus d'un millions de
personnes tout de même - la messe en direct du Vatican, présidée par le
pape Benoît XVI, dont on sait qu'elle est belle et festive.
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Messe de minuit, Noël
2007 -
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Messe de Noël présidée par Benoît XVI en direct sur KTO
Pas de messe de Noël sur TF1... Heureusement il y a France 2
et
KTO !
Le 16 décembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Pour la première fois depuis sa privatisation, la chaîne TF1 a annoncé qu'elle ne
retransmettrait pas de messe de minuit cette année. Depuis quelques
années, elle diffusait pourtant - pour plus d'un millions de personnes
tout de même - la messe en direct du Vatican, présidée par le pape, dont on sait qu'elle est
belle et festive.
Motif de cette déprogrammation : "de nécessaires évolutions"...
Lesquelles on ne sait. Mais, à la place on diffusera un concert de
Sardou, pour faire ressembler la nuit de Noël à toutes les nuits de 31
décembre
(et peut-être même à toutes les nuits de TF1). Peut-être est-ce
parce que TF1, qui avait été autorisée à couvrir également la messe du
Pape Benoît XVI aux Invalides avait alors fait moins d'audience que France 2...
Mais, nous bassiner avec des guirlandes et des pubs de Noël pendant des
semaines et ne même pas diffuser ce qui est la raison d'être de cette
fête, à savoir cette messe de minuit toujours très belle et télégénique
et à laquelle les français, même peu ou pas pratiquants, sont bien
souvent attachés.
C'est vraiment nul. Vous pouvez le faire savoir à TF1, comme nous
l'avons fait, en leur écrivant à l'adresse suivante : telespec@tf1.fr
Heureusement, France 2 diffusera une messe de minuit en direct de la
Cathédrale d'Évry, le 24 au soir, et même une messe de Noël en direct de
Jérusalem, le 25 au matin, ce qui promet d'être exceptionnel. Merci à
France Télévisions.
La chaine
KTO diffusera bien évidemment la messe de minuit en direct de Rome,
et pour ceux qui ne peuvent recevoir KTO sur leur téléviseur,
vous pourrez la suivre sur ce site en cliquant sur le lien :
KTO
►
Consulter la grille des programmes de KTO -
23:45 : Direct de Rome -
Messe de minuit
►
Benoît XVI : Célébrations liturgiques du temps de Noël
La messe de Minuit, Sardou, l'argent et le
Diable
L’épisode de TF1 décidant de “déprogrammer” la messe de minuit pour lui
substituer un récital de Sardou, de soi, pourrait simplement faire
sourire. Après tout, TF1, ce n’est jamais que TF1, c'est-à-dire en
vérité pas grand-chose, et il n’est pas sûr qu’il reste encore beaucoup
de gens pour ne pas confondre Sardou et une marque de saucisson.
N’empêche. Ce qui frappe ici immédiatement, c’est le parti pris de
faire, encore et toujours, de l’argent. On doit supposer, en effet,
qu’il doit être plus “payant” de faire beugler le chanteur susnommé
(oui, en fait, c’est un chanteur) que
d’écouter les anges. Est-ce bien sûr, d’ailleurs ? On peut en effet
légitimement s’interroger : que peut-on avoir à gagner à substituer à
une émission qui réunit chaque année des millions de gens, un
“divertissement” vraisemblablement semblable au lot de médiocrités
improductives qui pullulent toute l’année ? Mystère de marketing.
Toujours est-il que la substitution à lieu. Et le non-sens qui vient
d’être souligné n’en fait que souligner paradoxalement le sens. Cette
substitution est, en effet, significative d’une volonté qui s’exprime
partout en d’autres domaines : faire d’une règle la violation de la
sainteté du dimanche, séparer les vacances des fêtes religieuses
chrétiennes, pour qu’elles ne soient plus un repère social, supprimer
(zut, raté !) le lundi de Pentecôte, refuser toute identité chrétienne à
l’Europe, etc. Il est difficile de croire qu’une telle “déprogrammation”
ait seulement pour objet de “faire du fric”, selon l’expression d’usage,
pleine de noblesse, ou d’avancer dans la voie décoiffante du Progrès.
Même le plus inculte des fabricants d’émissions de “télé” n’ignore pas
ce dont il prend la place quand il choisit de donner pour centre
d’intérêt à ses semblables un Sardou en pleine nuit de Noël.
Il s’agit en réalité d’un “épisode” (causons
télé !) de la “déprogrammation” progressive du
christianisme lui-même, partout où c’est possible. Le fait que les
décivilisés régnants s’abritent derrière les impératifs de l’argent-roi
n’est pas fait pour nous tromper, ni pour nous masquer les véritables
enjeux de tels événements.
Rappelons-nous, en effet, ces mots du Sauveur : « Nul ne peut servir
deux maîtres, Dieu et Mammon ». Le monde moderne conspire de tout son
être pour servir ce dernier. Ce n'est pas un simple point de vue
économique, même si les acteurs s’en convainquent eux-mêmes. C'est
objectivement, qu’on le veuille ou non, à titre individuel et social, un
positionnement dans l'histoire du salut qui, très concrètement, provoque
la chute d’un très grand nombre : inversement des valeurs, perte du sens
du péché et du sacré, du primat de Dieu, de la sainteté du dimanche, du
sens du salut – Noël, c'est ça – du sens de la vie et de l’aventure
humaine.
Dans l’Évangile, le Christ ne dit pas qu’il faille choisir “Dieu” plutôt
que “l’argent” ; il dit : “Dieu” ou “Mammon”. L’argent, ce n’est qu’une
apparence, un intermédiaire apparent, de la poudre aux yeux, de
l’illusion éphémère dont on croit pouvoir se gaver pour s’en engraisser
toute l’éternité. Mais la réalité qui est derrière, Mammon, c’est le
Diable. C'est-à-dire un être personnel de perdition, celui-là,
précisément, dont la Nuit de Noël vient fracasser les rêves de
domination absolue sur le monde et sur l’homme.
Pris séparément, tous ces soubresauts de crétinisme moderne nous
irritent essentiellement par leur bêtise ou leur cuistrerie, ou les
appétits de gain qui y sont attachés. Mais à y regarder de plus près, et
surtout de plus haut, et de plus loin, ce sont des touches successives
qui manifestent la tragédie d’un monde apostat qui glisse doucement,
narquois, inconscient, dans les lendemains douloureux qu’il se prépare,
pour le temps et pour l’éternité.
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Sources :
HERMAS
-
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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16.12.2008 -
T/brèves
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