Un coeur sans partage pour Dieu |
|
Le 16 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- La seule raison d’être de l’Église est Son Époux, le Seigneur Jésus.
C’est Lui qu’elle célèbre, c’est Lui qu’elle annonce, c’est de Lui
qu’elle témoigne, c’est Lui qu’elle loue, qu’elle proclame comme Unique
Sauveur du monde.
|
La voie
rapide vers la sainteté -
Pour
agrandir l'image ►
Cliquer
Un coeur sans partage pour Dieu
Le 16 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Le Seigneur Jésus est venu sur la terre pour révéler à
chacun d’entre nous la volonté de Dieu : le chemin de
la sainteté, c’est-à-dire de la communion la plus intime avec Lui,
et, par Lui, avec le Père dans l’amour du Saint-Esprit. Les Saints sont ceux
qui l’ont suivi, en marchant derrière Lui, en accomplissant chacune de Ses
volontés. Aucun homme sur la terre n’est exclu de cette voie, parce que
l’appel de Dieu à la sainteté, est universel : il atteint chacun, et nous
embrasse tous. Pour devenir comme Dieu nous veut, c’est-à-dire saints, nous
avons besoin de connaître Jésus, étant donné que Lui seul est notre
perfection. Il est la « Voie », pour parvenir à la « Vérité », et avoir
ainsi « la Vie » en nous
(cf. Jean 14, 6)
Le Seigneur Jésus est venu sur la terre, et il y est demeuré, pour se faire
connaître, et nous conduire au Père. Il a fondé Son Église, Son Corps
Mystique, pour continuer cette oeuvre de salut, en tout temps et en tout
lieu. Il a institué le Sacerdoce ministériel pour se donner à ceux qui
croient en Lui, comme Pain de Vie éternelle, dans la Très Sainte Eucharistie
qui est célébrée sur les autels du monde entier par les seuls ministres
ordonnés.
La seule raison d’être de l’Église est donc Son Époux,
le Seigneur Jésus. C’est Lui qu’elle célèbre, c’est Lui qu’elle
annonce, c’est de Lui qu’elle témoigne, c’est Lui qu’elle loue, qu’elle
proclame comme Unique Sauveur du monde. Combien elle est grande alors la
tâche de chaque chrétien ! Combien est grand le Seigneur Jésus que le
chrétien porte dans son cœur ! Mais il y a une lutte que le chrétien ressent
en dedans de lui. Le combat spirituel se fait entre la chair, c’est-à-dire
sa propre volonté centrée sur le « moi », et l’Esprit, c’est-à-dire Dieu et
Sa Volonté. En effet, « Dieu est Esprit, et ceux qui veulent l’adorer,
doivent l’adorer en esprit et en vérité »
(Jean 4, 24) ; mais cela
n’est possible que si l’homme, comme le dit Jésus, « renonce à
lui-même », à son propre égoïsme, « prend sa croix », et s’unit à Jésus,
et « le suit »
(Cf. Marc 8, 34)
Dans son ouvrage « De Civitate Dei », Saint Augustin écrit que
l’histoire humaine peut prendre deux directions : l’amour envers Dieu
construit la cité de Dieu
(Jérusalem), l’amour fermé sur
lui-même construit la « cité du Diable »
(Babylone). «
Deux amours ont construit les deux Cités : l’amour
terrestre de soi-même, jusqu’au mépris de Dieu, et l’amour céleste de dieu,
jusqu’au mépris de soi-même »
La voie de la perfection consiste alors à suivre Jésus, à s’unir à Lui,
comme un époux s’unit à son épouse dans le sacrement nuptial, en lui
promettant pour toujours la fidélité d’un cœur sans partage. Les grands
Docteurs de l’Église, comme Sainte Thérèse de Jésus
(d’Avila), ont souligné sans cesse la nécessité
absolue, pour suivre Jésus jusqu’au bout, d’avoir un cœur non partagé,
c’est-à-dire une vie qui n’est pas dédoublée, mais ouverte à dieu, et qui se
développe ainsi dans une unique direction, celle de la sainteté. C’est
seulement avec la ferme décision d’aimer Dieu, et une vie sacramentelle et
de prière profonde, que l’on parviendra à marcher dans l’Esprit, en fuyant
l’esclavage des passions.
L’Apôtres nations l’enseigne, comme dans ce passage de la Lettre aux Galates
(5, 18. 22-25)
18. Mais si l'Esprit vous anime, vous n'êtes
pas sous la Loi…
22. - Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité,
serviabilité, bonté, confiance dans les autres,
23. douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses il n'y a pas de loi.
24. Or ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses
passions et ses convoitises.
25. Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse agir
L’homme peut se tromper soi-même et tromper les autres, mais il ne peut
tromper Dieu ; pour ce qui est des intentions propres de son cœur : Dieu le
scrute et le connaît parfaitement. L’homme, qui désire ardemment Dieu, ne
doit donc pas se tromper lui-même. Pour appartenir totalement à Dieu, il
n’existe qu’une seule voie, celle indiquée par Jésus : « Celui qui voudra
sauver sa propre vie la perdra, mais celui qui perdra sa propre vie pour moi
et pour l’Évangile, la sauvera » (Marc 8, 35).
Ce processus de perte de soi-même, c’est-à-dire de sa propre volonté égoïste
qui se laisse facilement envoûter par l’orgueil, par la vanité, par
l’hypocrisie… s’appelle « conversion » ;
ce n’est toutefois pas une conversion destinée à elle-même, ce n’est pas se
perdre pour se perdre ; mais c’est une « conversion à Dieu », c’est-à-dire,
destinée à Le recevoir, Lui, et Sa Vie elle-même !
La Vierge Marie nous a été donnée comme Mère sur ce chemin, pour nous
défendre des multiples tentations, et pour nous enseigner à nous perdre en
Dieu, comme Elle fait constamment, Elle qui ne s’est jamais cherchée
elle-même, mais Lui seulement ! En nous consacrant à son Cœur Immaculé, nous
lui demandons chaque jour humblement de nous attirer à Elle, de rester dans
le climat spirituel qui rayonne de sa présence maternelle, pour maintenir en
nous un cœur pur et sans partage.
Par Mgr Luciano Alimandi
Nouveau: conseils aux personnes qui
désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:
ICI
|
Sources : www.vatican.va
-
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
16.10.2008 -
T/Méditations
|