Le pape Benoît XVI était heureux
d’être là |
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Le 16 septembre 2008 - (E.S.M.) -
Témoignages simples et directs qui montrent, si besoin en est, que les
Français découvraient, et scrutaient, un pape qu’ils ne saisissaient pas
bien.
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Soyons à
sa hauteur, suivons son exemple ! -
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Le pape Benoît XVI était heureux d’être là
Brèves - Témoignages :
Le 16 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Par delà les discours, les nombreuses déclarations, les
commentaires et les analyses, les critiques des uns et l’admiration
d’autres, une chose m’est apparue très fortement lors du séjour du pape en
France : il était heureux d’être là.
Il l’a montré de plusieurs manières, non seulement chaque fois qu’il a pu en
le disant, mais aussi par sa joie manifeste. Et cela est capital dans cette
relation, plus personnelle pourrait-on dire, qui s’est nouée à l’occasion de
cette visite. Bien sûr, il y a eu des paroles fortes et utiles, mais
également beaucoup plus. Les Français découvraient, et
scrutaient, un pape qu’ils ne saisissaient pas bien. Dans l’autre
sens, un pape, pétri de culture française et d’histoire de France,
reconnaissant vis-à-vis de celles-ci qui l’ont abondamment nourri,
accomplissait un pèlerinage non seulement religieux, mais aussi culturel et
artistique, qui était aussi personnel.
Par ses hommages et ses rappels dans ses discours, il l’a exprimé, ou encore
juste avant de reprendre l’avion ; par sa joie, Benoît XVI l’a montré.
Lorsqu’il est accueilli à l’Élysée par le président de la République, il ne
peut s’empêcher de jeter des regards curieux, presque émerveillés, sur
l’endroit où il passe. Il montre ainsi qu’au delà du protocole, de la
politesse convenue, l’homme est pleinement attentif, à l’écoute et curieux
des lieux qu’il traverse parce que, tout simplement,
il aime ce qu’il a reçu de la France.
Cela m’a fait penser que si beaucoup d’entre nous avons la nationalité
française, d’autres, de nationalité étrangère, ont aussi beaucoup reçu
d’elle, de sa longue et riche histoire, et sont aussi, en quelque sorte, ses
fils adoptifs dont la reconnaissance fait plaisir à voir et à entendre.
Je crois que les Français ont perçu cela. C’est
pourquoi une relation en profondeur – donc un échange dans les deux sens – a
pu naître.
Christophe Levalois
1 réaction
Soyons sérieux. Tant mieux si le pape a été heureux de retrouver la France
qu’il aime. Pas trop de cocoricos tout de même !
Tout en n’ayant rencontré Benoît XVI qu’à travers le petit écran et les
journaux, je dois reconnaître que j’ai été touchée par lui et ai aimé ses
attitudes et sa façon sobre d’exprimer et sa Foi et son amour des humains.
Sa simplicité faisait oublier le côté spectacle qui l’accompagnait.
Je n’aurai plus le même regard ni la même écoute. Nous
avons fait connaissance.
Mais il y a l’homme admirable humble et sympathique, et le pape, le chef de
l’église catholique romaine, dont j’attends (on attend ?) aussi les réformes
nécessaires pour que l’Église d’aujourd’hui libérée de toutes ses ambiguïtés
soit audible par tous ceux qui désirent être fidèles au message de Jésus.
2 réaction par R Guignard
J’ai pour ma part apprécié la visite pastorale de Benoît XVI en France…, car
il s’agit bien de cela. Le Pèlerinage à Lourdes, et non en France, à
l’occasion du jubilé avait aussi sa place. Cela dit ,comme vous, je pense
que nos responsables, même dans l’enthousiasme du moment, doivent rester
modestes… 400 000 chrétiens pour le Pape à PARIS et à LOURDES, sur 60
millions d’habitants, ça demeure modeste pour ne pas dire plus…! ça
n’empêche pas d’apprécier la visite, et de travailler à l’annonce du
Christ…. Mais attention au triomphalisme, à l’emphase, aux fastes…
L’attitude profonde de Benoît XVI, sa simplicité, son
humilité, pour autant me rassurent… Soyons à sa hauteur, suivons son exemple!
Idoles
Benoît XVI est, depuis hier rentré à Castel Gandolfo. Qu'a-t-il laissé à
Paris ? Une trace d'intelligence et de respect. Un sourire de timide. Des
foules ferventes sans verser dans les excès du "culte de la personnalité".
Et, surtout, un sillage de paroles qui méritent de rester. Des plus
complexes (les Bernardins) aux plus simples (à l'Élysée et à l'Esplanade des
Invalides). A l'Élysée: "c'est le rôle de l'État d'éradiquer la pauvreté".
Aux Invalides, à propos des "idoles" d'aujourd'hui: "l'argent, la
soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir". Et tout ce qui relève du
"royaume des apparences". Voilà qui est simple et carré. Les idoles,
ce ne sont plus des statues de divinités antiques, ni des animaux sacrés, ni
des figures de chimères pour esprits enténébrés. Les idoles d'aujourd'hui
s'étalent à longueur de colonnes dans la presse, à longueur d'antenne dans
les médias audiovisuels. Argent, pouvoir, savoir, apparences: l'excès en
tous ces domaines pourrit l'âme et, par surcroît, la vie des autres. Ce sont
des drogues dures.
Bruno Frappat
Les vidéos : |
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Photos du voyage
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Premier bilan du voyage du pape en France :
« il est grand temps d'évangéliser ! »
Une analyse personnelle de
Jean-Baptiste Maillard sur
: blog
catholique d'évangélisation

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Sources : blog LCVP
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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16.09.2008 -
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