Message de Benoît XVI pour
l'ouverture de la 63e Session de l'Assemblée Générale de l'ONU |
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Cité du Vatican, le 16 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a envoyé un message signé par le cardinal
Berton, secrétaire d'État, pour la rencontre de prière à
l’occasion de l'ouverture de LXIIIe Session de l'Assemblée Générale de
ONU :
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Le pape Benoît XVI à
l'ONU avril 2008 - Pour
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Message de Benoît XVI pour l'ouverture de la 63e Session de l'Assemblée
Générale de l'ONU
Le 16 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le Cardinal Secrétaire d'État a fait parvenir au nom du Pape Benoît XVI
un télégramme à la rencontre de prière organisée pour l'ouverture de la
LXIIIe session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Il s'unit "aux
membres de la communauté diplomatique et aux fonctionnaires de l'ONU réunis
pour implorer Dieu de les guider et de les inspirer dans le traitement des
questions que l'organisation internationale doit régler en priorité les mois
prochains". Benoît XVI y inclut "la mise en application des objectifs de
développement du Millénaire, le programme NEPAD (nouveau développement de
l'Afrique) et toutes les initiatives destinées à garantir à l'humanité le
partage des effets bénéfiques de la globalisation".
Évoquant ensuite sa visite au siège de l'ONU (avril dernier) à l'occasion du
60 anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pape
renouvelle son appel "aux dirigeants internationaux à tendre vers une haute
vision morale et les principes transcendants de la justice exprimés dans les
textes fondateurs des Nations Unies". Benoît XVI invoque sur eux une
abondance de bénédictions divines, "certain que ce moment de prière et de
réflexion les renforcera dans leur engagement à soutenir la dignité des
personnes, à bâtir un monde plus solidaire et plus libre".
Texte original du
discours du Saint Père
►
Anglais
Ouverture de la 63è Assemblée générale de l’Onu ,
"Père Miguel" président en charge
La première séance plénière de la 63ème Assemblée générale de l’Onu débutera
cet après-midi (ce soir en Europe) au Palais de Verre de New York; une
ouverture plus formelle est prévue le 23 septembre avec un discours du
secrétaire général Ban Ki-moon, suivi par les interventions des chefs d’état
et de gouvernement. Pour la première fois, la session qui commence ce soir
sera présidée par un prêtre, Miguel D’Escoto Brockmann, ordonné en 1961
membre de la "Maryknoll Missionary Congregation", ex-ministre des Affaires
étrangères du premier gouvernement nicaraguayen de Daniel Ortega (entre 1979
et 1990) et aujourd’hui conseiller spécial du président du Nicaragua pour
les affaires internationales. Père Miguel, comme il aime qu’on l’appelle, a
été élu en juin dernier à l’Assemblée sur la base du critère de roulement
d’après lequel la présidence revient actuellement à un représentant de
l’Amérique latine et des Caraïbes. En concluant hier soir sa 62ème session,
l’Assemblée a décidé par vote à main levée d’engager d’ici février une
procédure internationale pour la réforme du Conseil de sécurité.
"Aujourd’hui est une journée splendide pour l’Onu", a dit l’ambassadeur
sud-africain Dumisani Kumalo; celui du Japon Yukio Takasu a défini cette
décision d’ "historique, à rappeler dans les annales de l’Onu".
Le document
en question adopté par les 192 pays de l’Assemblée indique parmi les
arguments principaux à affronter la question du droit de veto et la
composition du Conseil, sans formuler de recommandations spécifiques qui
devront être mises au point plus tard. Pour le macédonien Srgjan Kerim,
président sortant de l’Assemblée, s’il y a une leçon qui peut être tirée de
la 62ème session c’est la “nécessité d’un multilatérallisme plus efficace:
plus d’Onu et pas moins d’Onu”, ajoutant un appel chaleureux pour une
nouvelle culture fondée sur les valeurs fondamentales des Nations Unies :
liberté, solidarité, égalité, respect, tolérance et responsabilité partagée.
En cette époque de grande incertitude ces valeurs “revêtent une
signification concrète – a ajouté Kerim – lorsqu’elles incarnent des
principes de sécurité pour l’homme, le respect des droits humains, la
responsabilité de protéger le développement durable”. Sous la présidence de
Kerim, l’agenda de l’Onu accorde une importance particulière aux changements
climatiques en cours mais aussi à la lutte contre la pauvreté, les maladies
et le terrorisme.
Pour la session qui débute ce soir, le nouveau président
en charge, père Miguel, a illustré certains de ses points de vue dans des
interviews accordées à des médias espagnols, au quotidien “El Pais” (qui
titre “Onu, dernier espoir”) et à l’agence de presse Efe. En répondant à la
première question du quotidien, père Miguel affirme: “Le monde vit une crise
vraiment immorale et il ne pourra pas résister longtemps. Nos priorités sont
insaisissables, totalement confuses. Il faut pour cette raison aller au-delà
des discours et des plaintes et se mettre à l’œuvre pour changer la
situation. Plus de la moitié de l’humanité pâtit la faim alors qu’on
dilapide des millions de dollars pour les guerres. Et il ne faut pas être
hystériques pour soutenir que l’espèce humaine court le danger de
l’extinction ou que la Terre n’a plus les capacités de nous supporter. Faim,
pauvreté, manque d’accès à l’eau, lutte contre le terrorisme et violation
des droits humains ont une nature transversale et ont en commun la même
cause lointaine: le manque de démocratie au sein de cette maison”, à savoir
l’Onu, dont la réforme devrait semble-t-il porter sur une valorisation des
décisions de l’Assemblée générale, n’ayant jusqu’ici aucune valeur
contraignante et restant souvent lettre morte.
(Agence Misna)
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Sources : www.vatican.va
080916 (220)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 16.09.2008 -
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