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19 Avril 2005
 

Sur les traces de la jeunesse de Benoît XVI

 

ROME, le 16 Avril 2007 - (E.S.M.) - Voici la traduction d’une chronique de Pietro Mariano Benni, directeur de la Misna. J’ai décidé, écrit l'auteur, de vivre à ma façon la Journée mondiale de la jeunesse; la mienne n’est pas celle de Cologne, mais celle de la Jeunesse de Benoît XVI.

Aujourd'hui devant la maison natale du Saint-Père  -  Pour agrandir l'image: cliquer ici

Sur les traces de la jeunesse de Benoît XVI

“Je ne suis pas allé à Cologne, mais…”

Dimanche 14 août; pour échapper à la pluie, je me suis assis sous les arcades du "Cafe am Rathaus", le café de la mairie, situé sur la Marktplaz de Marktl am Inn, à l'enseigne “petit marché sur l'Inn”. Par un après-midi d’un dimanche pluvieux et gris, presque aucun des 2.700 habitants de ce petit centre bavarois sur le fleuve Inn, presque à la frontière avec l’Autriche, ne semble avoir l’intention de défier le mauvais temps.

Des touristes ? Pas même l’ombre. Un boulanger et le bar dans lequel je me trouve sont ouverts presque inutilement, tout comme le Musée Heimat, l’office du tourisme et l’église de Saint Oswald. Entre un express ‘Alfred’ et une part de ‘kaiserschmarren’, un gâteau qui pourrait vaguement ressembler à des fragments de baba ou d’un krapfen, mais qui est meilleur encore, je continue de fixer la maison se trouvant au sommet de la place, qu’ils me disent en vente, avec 20 propositions arrivées du monde entier, mais que la Mairie veut faire devenir musée; les propriétaires avouent en avoir assez des personnes qui vont et viennent, frappent à la porte en voulant même entrer. Mais pas aujourd’hui, du moins me semble-t-il…

J’ai garé ma voiture dans une rue latérale et je n’ai pu résister à la tentation d’entrer dans un petit magasin dont le gérant est très aimable. J’ai acheté moi aussi, comme un couple hollandais – les seuls touristes en cette journée semble-t-il – deux allume-cigares et de la bière. Et oui, malheureusement je suis un fumeur! Mais habituellement je ne bois pas de bière; et pourtant je n’ai pas réussi à me priver de ces bouteilles souvenir. Sans doute destinées à un ami, à mon retour à Rome. Je suis absorbé par la lecture des étiquettes de la bière lorsque de la rue par laquelle j’ai accédé à la place, en haut à droite, des voix de jeunes et des cris stridents se font entendre, et un petit groupe apparaît à l’improviste qui s’arrête devant la maison en vente.

La place encore somnolente, même si la pluie a cessé, prend vie de façon inattendue et en quelque sorte entraînante. Claudia, une jeune fille souriante de Ach, une petite localité autrichienne de l’autre côté du pont de Burghausen – le plus grand centre voisin avec un château de 1,43 kilomètres, le plus long d’Europe – en me portant la note, regarde le petit groupe à l’extérieur, et sachant déjà que je ne parle pas allemand me dit en anglais: “Les voici qui arrivent, mais Lui (Benoît XVI) il ne vient jamais; il a dit que tôt ou tard il serait venu, mais qui sait quand. Pourquoi n’allez-vous pas le lui dire lorsque vous rentrez à Rome que nous ici nous l’attendons?”

Je paie et rejoins le groupe, comme enchanté par la maison; je commence à comprendre pourquoi elle est en vente. Il s’agit de 130 jeunes du diocèse de Baltimore, m’explique avec enthousiasme l’italo-américaine Michelle Della Rocca MacGuire – très fière des jeunes qui font partie du groupe – arrivés hier à Munich et en visite aujourd’hui à la ville natale de Benoît XVI avant de se rendre à Cologne pour la XXème Journée mondiale de la jeunesse. Il s’agit de leur pèlerinage pour le nouveau Pape.

Moi aussi, à ma façon, j’en ai fait un. Après avoir été à la dixième édition du Prix Val di Sole pour le “journalisme transparent”, remis cette année à Joaquìn Navarro Valls, directeur de la salle de presse du Vatican, j’ai décidé de vivre à ma façon la Journée mondiale de la jeunesse; la mienne n’est pas celle de Cologne, mais celle de la Jeunesse de Benoît XVI , en entreprenant un autre type de pèlerinage personnel, certes modeste, qui m’a porté jusqu’ici après être passé par d’autres petits centres de la Bavière, comme Tittmonig, où le Pape, entre 1929 et 1932, est allé à la crèche. Mais encore à Traunstein, où il a étudié en séminaire; ou dans un centre plus grand comme Altötting, qui n’a pas eu de liens directs avec le jeune Ratzinger, mais en quelque sorte ‘capitale catholique’ de cette zone de la très catholique Bavière, et qui accueille une des chapelles ex-voto les plus surprenantes et émouvantes dédiées à Marie.

Je suis passé aussi, mais un peu vite, à Freising, la ville la plus ancienne entre Bolzano et Regensburg (Ratisbonne), dont la cathédrale a accueilli la cérémonie d’ordination de Joseph Ratzinger en 1951 avec son frère aîné Georg (dont il est ensuite devenu l’archevêque) et dans la grande Regensburg, où le théologien Ratzinger a étudié et enseigné. Mais c’est dans les centres mineurs et les moins connus que j’ai pu percevoir parmi les gens communs, y compris les immigrés, l’orgueil le plus vif d’être “une localité du Pape”.

À Tittmonig, monsieur De Bona et son épouse, vénitiens originaires de Conegliano, ont un glacier sur la place, à deux pas de l’église dans laquelle trône une image de Benoît XVI, et sont très fiers de leur “Coupe du Pape” secrète, une glace blanche et jaune à laquelle la presse locale a dédié articles et éloges. “Nous la fabriquons encore avec les appareils à bâtons, comme cela se faisait en Italie il y a des dizaines d’années; c’est un travail de fabrication long et fatiguant aussi, avec des ingrédients de première qualité… mais ici à Tittmonig, là où il a grandit, pourrait-on ne pas faire tout cela pour le Saint-Père Benoît XVI ? Je n’aurais même pas le courage de la vendre avec ce nom-là si ce n’était pas la meilleure glace que l’on puisse faire !” Puis M. De Bona me raconte l’anecdote d’après laquelle déjà à la crèche de Tittmonig, le petit Ratzinger, après la visite du cardinal de Munich Michael Foulhaber, aurait dit ‘Moi aussi un jour je serai cardinal’. “S’agit-il seulement d’une légende locale ? Il faudrait le lui demander directement, vu que vous rentrez bientôt à Rome…?”

De même à Traunstein, où Omar et Grazioso, deux jeunes italiens du bar Cortina, sur la place de la grande église de Saint Oswald, dans laquelle de nombreuses publications et des cierges sont dédiés à Benoît XVI, me disent que le nombre de touristes-pèlerins a augmenté, comme moi sur les traces de la jeunesse du Pape.

Plus au sud encore, à Laufen par exemple, on m’avait parlé du Pape, dans cette localité qui n’a pas eu de liens direct avec le jeune Ratzinger mais où, comme dans d’autres centres mineurs de la Bavière, les gens parlent de Tittmonig, de Traunstein et de l’enfance et adolescence du Pape comme s’ils parlaient d’un membre de leur famille. Un parent parfois jugé sévère, mais toujours respecté, même par ceux qui ne sont pas pleinement d’accord avec la partie la plus conservatrice de son image. Face à l’ex-couvent des Capucins de Laufen, transformé aujourd’hui en hôtel, deux immigrés de la Sardaigne travaillant jusqu’à tard dans la pizzeria ‘Ariano’, semblent tout savoir sur les premières années de la vie du Pape et me disent avoir été Tittmonig comme à Traunstein pour une excursion avec famille et amis.

Mais c’est à Marktl am Inn, parmi les jeunes de Baltimore, que mon “pèlerinage” m’aide à vivre, sans avoir été à Cologne, l’esprit des Journées mondiales de la jeunesse; et je retrouve la même chaleur humaine que celle ressentie en 2002 à Toronto, lorsque toute la ville s’est émue, comme jamais auparavant, pour la présence des jeunes et de Jean Paul II. Le 14 août, à Marktl am Inn – qui hier soir au passage de l’avion du Pape Benoît XVI s’est complètement illuminée et a récité avec lui un Ave Maria, en liaison avec la radio de bord - dans l’église de Saint Oswald, celle où fut baptisé Joseph Ratzinger en avril 1927, les 130 jeunes de Baltimore, guidés par Mark Pacione, ont chanté avec dévotion et joie. Moi, je ne connaissais pas les paroles et de plus je chante faux; et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de me joindre physiquement au chœur, la bouche fermée et, même si je ne parviens pas à m’habituer à l’expression, de me sentir un peu un “papaboy”, d’âge avancé mais jeune dans l’esprit et dans la recherche d’une foi confirmée et mûre, rationnelle dans la mesure du possible.

Une foi de paix pour un monde qui, loin de Marktl am Inn et de l’ex-minière de charbon à ciel ouvert de Frechen – connue aujourd’hui comme Marienfeld, Champ de Marie, terre qui lui est déjà dédiée depuis plusieurs siècles – semble trop souvent connaître bien peu la paix. (Traduction d’un article de Pietro Mariano Benni)

Pour se retremper dans l'atmosphère du voyage du pape Benoît XVI en Bavière: les photos: Cliquez (pages 6 à 11)
Benoît XVI en Bavière - du 09 au 14 septembre 2006

Lire également dans l'actualité Benoît XVI confie que la musique amène à regarder vers le Très Haut - 16.04.07

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Sources: Traduction d’un article de Pietro Mariano Benni, Directeur de la Misna - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.04.2007 - BENOÎT XVI

 

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