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Notre bien-aimé Benoît XVI est tellement au dessus de TOUT par sa
valeur, sa sainteté, sa bonté
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Le 16 mars 2013 -
(E.S.M.)
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Le Pape François plaît aux gauchistes et les premières attaques
contre lui, concernant son supposé silence durant la dictature en
Argentine semblent pour le moment faire long feu. Il n'a
probablement qu'un seul défaut: il est catholique...
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Le pape Benoît XVI
Notre bien-aimé Benoît XVI est tellement au dessus de TOUT par sa valeur, sa
sainteté, sa bonté
Le 16 mars 2013 - E.
S. M. -
Le Pape François plaît aux gauchistes et les premières attaques contre lui,
concernant son supposé silence durant la dictature en Argentine semblent
pour le moment faire long feu. Il n'a probablement qu'un seul défaut: il est
catholique... Et ses thuriféraires d'aujourd'hui auront très vite fait de
s'en apercevoir : Cf. www.lavie.fr//religion/lamatinale/etat-de-grace-pour-le-nouveau-pape-francois...
(1)
En attendant, il bénéficie auprès des medias, mais pas seulement, d'un état
de grâce qui n'a jamais été concédé à Benoît XVI. Peu de gens, sans doute,
ont, comme moi, archivé un grand nombre de documents au moment de l'élection
de 2005, et ce que je dis est fondé sur des données concrètes et objectives,
qu'il m'est aisé de retrouver.
Odon Vallet qui vole au secours du Pape, Bruce Toussaint, qui affiche un
grand sourire aux côtés du cardinal Barbarin en évoquant sur Europe 1 des
anecdotes sur "François", et même la salle de presse du Saint-Siège qui
fait, en temps réel, une mise au point très ferme à propos d'accusations
sans fondement sur une attitude présumée fautive durant la dictature
militaire en Argentine (mais l'accusation est évidemment infiniment moins
grave que celle, constamment en filigrane dans les critiques contre Benoit,
d'avoir fait partie des jeunesses hitlériennes, supposant jusqu'à une
complicité)... j'avoue que c'est totalement inédit.
Je m'en réjouirais, s'il ne me venait le soupçon que les attaques
incessantes des dernières années se cristallisaient sur la personne de
Benoît XVI, en dépit du fait qu'il était très aimé du peuple. L'Eglise ne
l'a subi que par ricochets. C'est peut-être une des raisons de sa
renonciation, qui apparaît de plus en plus comme le signe d'une immense
abnégation.
Mais je laisse la parole à Carlota, qui donne des précisions sur
cette soi-disant connivence du nouveau Pape avec la dictature militaire des
années 70 dans son pays natal.
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Je vois donc que le nouveau Pape, François semble presque correspondre au
portrait robot des médias (sauf pour l’âge) : il a pris le nom du « gentil »
et très pauvre Saint François qui pourfendait les riches et fuyait les
honneurs, un vrai Che avant la lettre ! (*). C’est le Pape des
Pauvres, car évidemment son prédécesseur était celui des riches ! Et en plus
il n’est pas européen (enfin presque pas parce qu’il semble être de la
première génération des Bergoglio à être né hors d’Italie, et son
américanité n’est malgré tout pas celle des colons espagnols du XVIème, ni
des métis hispano-améridiens de la même époque, faute d’être issu des
Indiens Guaranis de la province argentine des « Misiones » si chère
aux Jésuites).
C’est aussi le pape du « vrai » Vatican II (il a déjà fait remettre,
dit-on, l’autel dans le « bon sens », et dit des messes, vite fait, bien
fait, et avec des ornements d’un évêque de province qui passe en coup de
vent d’une de ses églises à l’autre). Ouf ! La Cour et les factions des
pontificats d’avenir, mis au rencart lors du pontificat rétrograde de Benoît
XVI, vont pouvoir sortir des catacombes. Les horribles tradis et leur latin,
quant à eux, piétinés et jetés aux oubliettes de l’histoire. Enfin ! Vive
François !
Mais c’était trop beau, il paraît que ce nouveau pape reste malgré tout, un
peu, beaucoup passionnément catholique, notamment dans sa lutte pour la
protection de la vie de la conception à la mort naturelle et qu’étonnement
il dit que l’Église sans l’Évangélisation et Dieu en premier, ce n’est
qu’une ONG.
Il faut donc aussi lui trouver un sombre passé, à ce pape. Et là un
boulevard s’étend pour les journalistes. Il vient d’Argentine. Quelle
aubaine ! Finalement les cardinaux du Conclave auraient pu choisir un pape
originaire d’un pays moins compromis, quoique pour eux, il y a toujours des
cadavres dans les placards ! Donc ce pape a un passé pro-militaire argentin
au moment de la période dite de la dictature. Et c’est ainsi qu’après tous
les spécialistes recyclés du « Vrai Vatican II »- pas de celui de Benoît
XVI, l’on voit ressurgir les spécialistes du « Vrai Marxisme » -pas de celui
de ce traître de Poutine, et on les voit défiler sur tous les plateaux de
télévision : ils sont tous là les survivants soixante-huitards, ou leurs
petits émules de l’extrême gauche, de ces hommes qui disent s’intéresser à
l'Amérique latine ! C'est à la limite d’un sketch des Inconnus, avec
l’humour en moins. Plus émissions de propagande soviétoïde, tu meurs ! En
étant gentille, je dirais que c’est comme si l’on donnait à la chanteuse Lio
le monopole de l’histoire du Portugal à l’époque de Salazar ! Bref,
pitoyable spectacle de bêtise et diffamation institutionnelles.
Il est pourtant clair que le nouveau Pape, s’il n’a pas été aussi marxiste
que certains jésuites, n’en a pas pas, voire pas du tout, la fibre
militaire. Et il est très facile de critiquer quand l’on ne veut pas
comprendre ce qu’était l’Amérique latine dans les années soixante-dix.
D’une manière générale, rappelons-nous qu’à l’époque les guérillas
marxistes, bien commanditées par le Grand Frère de Moscou, étaient partout,
et se déployaient d’autant plus que depuis les guerres civiles entre les
royalistes loyaux et les libéraux ayant chassé les administrations
espagnoles au cours du XIXe siècle, la lutte des classes avait d’abord était
la lutte des nantis entre eux, à chacun son tour d’avoir le pouvoir, dans un
climat d’instabilité politique permanente.
Et pourtant les guérillas marxistes perdues sont devenues, grâce à la
propagande des vaincus, des guerres des bons contre les méchants, alors que
l’URSS a pourtant disparu. C’est aussi la même chose en Espagne avec la
droite de l’après-franquisme qui s’est trouvée, malgré l’horreur des
massacres anti-religieux de la Guerre Civile, l’otage idéologique de la
gauche qui a gagné la guerre non pas sur le terrain, mais par les idées 40
ans plus tard. Cette situation est désormais mondiale avec une alliance
stupéfiante du capitalisme et libéralisme dévoyés, avec le socialisme,
l’individualisme suicidaire (théorie du genre, « mariage » homosexuel, bébés
éprouvettes, etc) et autres idéologies politico-religieuses.
Il est aussi étonnant de constater qu’un Pape qui aurait été si
pro-militaire, ne semble pas être un furieux de la messe en latin et de la
tradition liturgique figée dans le marbre et les ors d’antan. Or, ne dit-on
pas que les fidèles qui sont attachés à cette messe-là, sont justement de
ceux qui seraient des nostalgiques de l’époque de Videla et des généraux de
la dictature !
---
En guise de conclusion:
Nous ne devons pas relâcher notre vigilance et esprit critique face à la
große Preße. Certes le Pape François, que nous pouvons peut-être connaître
comme ex-cardinal Bergoglio, est sans nul doute différent de son
prédécesseur mais il risque néanmoins d’être encore l’ennemi de celui qui
veut régner sur terre et faire de nous ses créatures…
Que lui demandons-nous en tant que catholiques? Qu’il reste ferme au niveau
des dogmes et des fondements de notre foi de catholique, qu’il défende avec
acharnement et avec la vitalité que lui donne ses 9 ans de moins que notre
cher Pape Benoît, la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle,
qu’il se batte pour les chrétiens persécutés dans le monde, qu’il nous guide
et nous protège.
Certes pour l’instant, à la façon dont il est présenté par les médias, à
part ce soi-disant passé trouble, pour le reste, l’on a plutôt l’impression
que l’on veut nous faire croire qu’est enfin arrivé le nouveau professeur ou
le nouveau directeur d’école, qui va faire le ménage, remettre enfin les
choses à leur bonne place, car avant lui tout était nul ou laissé un peu de
côté à cause d'un vieux sur le départ à la retraite, presque sénile. Cela
fait énormément de la peine, même si je suppose que notre [Saint] Benoît
XVI, doit trouver normal qu’on l’abaisse pour que l’ « autre » grandisse.
Oui, tout cela fait beaucoup, beaucoup de peine, mais notre bien-aimé Benoît
XVI, est tellement au dessus de TOUT cela par sa valeur, sa sainteté, sa
bonté. Essayons de nous rapprocher de lui, en portant un peu sa Croix et en
ne prenant pas trop à cœur tous « ces changements » qui sont mis
volontairement en avant pour semer la division dans le peuple de Dieu.
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(*) L’on oublie aussi de préciser que St François allait «
discutailler » avec le Calife seul, les mains dans les poches (enfin façon
de parler) pour obtenir la réouverture des Lieux Saints pour les Chrétiens
alors que Jérusalem était aux pouvoirs des musulmans ; et qu’il envoyait ses
frères en Afrique du Nord devenue depuis peu complètement mahométane, ses
frères franciscains qui finiront très vite martyrs.
J’ai d’ailleurs très apprécié que le tout nouveau Pape François, s’arrête
quelques instants pour prier devant la tombe de Saint Pie V, le pape qui fut
à l’origine de la Sainte Ligue qui remporta la bataille navale de Lépante le
7 octobre 1571, un pape qui nous montra aussi l’importance du Rosaire.
Sources : Benoit-et-moi
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.03.2013 - T/Eglise
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