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19 Avril 2005
 

Benoît XVI évoque les "jours tristes" du synode ukrainien

 

 Cardinal Lubomyr Husar

Rome, 16 MARS 2006 . Aujourd'hui a été publié la lettre du Pape Benoît XVI au Cardinal Lubomyr Husar, Archevêque majeur de Lviv des Ukrainiens, pour l'anniversaire des "tristes événements dont fut témoin la cathédrale St.Georges de Lviv ".

 

L'EGLISE D'UKRAINE UNIE AU SUCCESSEUR DE PIERRE


 Aujourd'hui a été publié la lettre rédigée en février, Cathedra Petri, du Pape Benoît XVI au Cardinal Lubomyr Husar, Archevêque majeur de Lviv des Ukrainiens, pour l'anniversaire des "tristes événements dont fut témoin la cathédrale St.Georges de Lviv début mars 1946".
 

Le pape Benoît XVI a évoqué les "jours tristes" du synode ukrainien de mars 1946 où les autorités soviétiques imposèrent le rattachement de l'Eglise gréco-catholique d'Ukraine à l'Eglise orthodoxe du Patriarcat de Moscou.


Dans cette lettre adressée au cardinal Lubomyr Husar, archevêque de l'Eglise gréco-catholique de Kiev (Ukraine), rendue publique par le service de presse du Vatican, le pape Benoît XVI a évoqué "ces jours tristes de mars 1946" durant lesquels "un groupe de prêtres rassemblés dans un pseudo synode (...) se donna le droit de représenter l'Eglise".
 

La hiérarchie greco-catholique de l'Ukraine, alors membre de l'Union soviétique, avait été arrêtée en avril 1946, tandis que les autorités soviétiques convoquaient sous la menace une assemblée de 216 prêtres. Ce "synode" de Lviv (ouest) proclama le rattachement de l'Eglise greco-catholique à l'Eglise orthodoxe russe, annulant ainsi son union avec l'Eglise catholique romaine faite en 1596.

 

Malgré ces épreuves, et grâce à Dieu, "l'Eglise gréco-catholique n'a pas disparue. Elle peut aujourd'hui témoigner de l'unité et de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité de l'Eglise du Christ" .

 

Puis le Pape Benoît XVI rappelle que cet anniversaire doit stimuler les catholiques ukrainiens de rite byzantin "à approfondir leurs liens profonds avec le Successeur de Pierre", soulignant que "dans ce patient chemin de foi vécu jour après jour en communion avec les successeurs des Apôtres, la communauté catholique ukrainienne est parvenue à conserver vivante et intègre sa tradition".

 

"Pour que le précieux patrimoine de la Paradosis demeure dans toute sa richesse, il faut garantir la présence des deux grands courants de cette unique tradition, le latin et l'oriental, avec tout le patrimoine historique que l'Ukraine en a tiré".

 

Benoît XVI conclut en rappelant que la "mission de l'Eglise gréco-catholique en communion avec Pierre est double. Il s'agit de maintenir la tradition orientale visible au sein de l'Eglise catholique, et de favoriser le dialogue des traditions en témoignant de leur compatibilité et de leur unité profonde dans la diversité".

VIS 060316 (280)

 

A l'été 2005, l'Eglise orthodoxe ukrainienne subordonnée au patriarcat de Moscou avait manifesté son irritation devant la décision de l'Eglise gréco-catholique de transférer son siège de Lviv à Kiev, la capitale.

L'Eglise gréco-catholique d'Ukraine revendique 15 évêques et près de 2.200 prêtres, 750 moines et 1.100 religieuses, 3.000 églises et 5 millions de fidèles.

                                  

 

  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 16.03.2006 - INTERNATIONAL

 

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