6ème Marche pour la Vie à Paris |
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Le 16 janvier 2010 -
(E.S.M.)
- La 6e Marche pour la vie partira dimanche 17 janvier 2010 à
14h30 place de
la République à
Paris. Elle fait
suite aux
précédentes
marches
annuelles, dont
la première, en
2005, avait
réuni environ
dix mille
personnes autour
de quelques
associations de
défense de la
vie. (francecatholique)
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6ème Marche pour la Vie à Paris
Chronique de Tugdual Derville
Le 16 janvier 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Ce Dimanche 17 janvier des milliers de personnes vont défiler de la place de
la République à la place de l’Opéra, lors de la marche nationale annuelle
(depuis 2005) contre l’avortement.
Comme chaque année, en janvier, l’avortement revient sur la scène. Sa
légalisation est intervenue en France il y a 35 ans. Du côté de ses
promoteurs, on use toujours des mêmes ficelles dialectiques. Mais il a fallu
déchanter. Simone de Beauvoir avait comparé l’avortement à l’extraction
d’une dent. Hormis les anciennes du Planning familial, personne ne prétend
plus qu’il s’agit d’une expérience anodine.
On avait promis, en 1975, que l’IVG deviendrait « marginale lorsque la
contraception aura fait ses preuves ». Mais la France connaît un taux record
d’usage de produits contraceptifs et le nombre d’avortements continue
d’augmenter, notamment chez les mineures. On a promu l’avortement
médicamenteux par RU486 comme une alternative indolore au chirurgical, avant
d’avouer qu’il n’en est rien. Prendre soi-même une substance qui met fin à
la vie d’un être humain est traumatisant. De plus cette technique, déjà
utilisée pour la moitié des avortements, oblige les femmes à se décider trop
vite, avant 5 semaines de grossesse. On a même permis la prescription du
RU486 par les médecins généralistes, ce qui conduit des femmes à attendre
douloureusement chez elles le résultat. Les pouvoirs publics déconseillent
cet IVG à domicile pour les femmes fragiles ou isolées. Toujours plus
précoce l’avortement s’est banalisé quantitativement mais demeure un drame
que rien ni personne ne pourra passer sous silence. Car les femmes savent
bien que ce qui est en jeu, c’est une vie humaine.
Face à une grossesse imprévue ou difficile, il est facile de proposer l’IVG
comme solution : c’est légal, rapide, remboursé, mais on nie les
conséquences et ça évite de se poser certaines questions. Alors que la loi
laisse les femmes décider seules, le recours à l’avortement vient souvent
des pressions qu’elles endurent, surtout celles des compagnons pour qui la
grossesse est extérieure. La Halde, dans sa lutte contre les
discriminations, vient par ailleurs de stigmatiser la pression des
employeurs sur les femmes enceintes. Etrange liberté qui consiste à se
sentir obligée de subir un acte qu’on voudrait éviter.
En Ile-de-France, il y a chaque année 19 avortements pour 1000 femmes en âge
de procréer, contre 15 pour l’ensemble de l’hexagone, et 7 en Allemagne.
Échec de nos politiques de prévention ! Au lieu de s’interroger sur les
conditions de vie difficiles en termes de travail, de logement, de
transport, qui l’expliquent, les élus franciliens dénoncent des «
difficultés d’accès à l’IVG ». Mais pourquoi considérer comme une fatalité
que près de 4 femmes sur 10 connaissent au moins une fois l’avortement dans
leur vie féconde ? C’est le chiffre officiel de l’Institut d’études
démographique. Pour sortir l’avortement de la fatalité, il doit sortir du
silence. Écouter le témoignage des femmes qui sont passées par là peut nous
aider. C’est si intime, si cruel, et leur sentiment de culpabilité peut être
si proche de la désespérance qu’il nous faut déployer des trésors de
délicatesse. « Ah comme j’aimerais être avec vous pour adapter mon langage,
car je ne sais comment m’y prendre avec vous ! » confie l’apôtre Paul aux
Galates. Se faire proche de ce que vivent les gens, sans rien renier de nos
convictions, ni bien sûr cautionner l’atteinte à la vie, c’est un chemin
exigeant. Mais n’est-ce pas le passage obligé pour un tournant culturel ?
Sources : francecatholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.01.2010 -
T/Benoît XVI
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