Notre corps n’est pas fait pour la
débauche |
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Le 16 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Méditation sur la deuxième lecture, Première lettre de saint Paul
Apôtre aux Corinthiens
6,13-15.17-20, de ce
dimanche 18 janvier.
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Le Bernin, Rome -
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« Notre corps n’est pas fait pour la débauche »
Le 16 janvier 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Méditation sur la deuxième lecture, Première lettre de saint Paul Apôtre
aux Corinthiens
6,13-15.17-20, de ce
dimanche 18 janvier.
Le corps humain est devenu un véritable objet de culte. Il a ses
liturgies, ses pèlerinages, ses dévotions, ses exercices, son ascèse et
sa mystique. Il est devenu une idole. Ce n’est pas le corps que dénigre
l’Apôtre, ce qu’il fustige c’est cette idolâtrie qui fait le lit de la
débauche.
Juste avant notre texte on peut lire dans l’épître au verset 12, «
tout est en mon pouvoir, dit-on, mais tout n’est pas valable. Tout est
en mon pouvoir, mais je ne me laisserai livrer à aucun pouvoir ».
Toute la morale chrétienne est ici résumée.
Le christianisme n’est pas la religion du permis et du défendu mais
celle de la liberté car il ne saurait y avoir d’amour reçu et donné sans
liberté. La seule limite consiste à refuser tout ce qui conduit à un
esclavage et un asservissement. Saint Augustin ne dit pas autre chose
lorsqu’il écrit « dilige et quod vis, fac ; aime et fais ce que
tu veux »
(Commentaire de la première épître de Jean, traité VII,8).
Oui, celui qui aime peut faire tout ce qu’il veut,
mais parce qu’il aime il ne voudra pas faire n’importe quoi.
C’est dans ce cadre que saint Paul en appelle au refus de la débauche.
Ce refus repose sur le principe objectif de l’Incarnation-Rédemption,
sacrement de l’amour de Dieu pour l’humanité, et sur le principe
subjectif de notre amour de Dieu qui nous pousse à vouloir lui rendre
gloire y compris dans notre corps. L’amour dont il s’agit ici n’est pas
un simple mouvement de volonté ni même l’expression d’un sentiment ou
d’une sensation, il s’agit de quelqu’un, l’Esprit Saint, troisième
personne de la Sainte Trinité, qui habite en notre âme par les vertus
théologales de Foi, d’Espérance et de Charité et qui renforce nos
facultés humaines et notre esprit de service par ses dons et ses
charismes. Dès lors, de la même façon que notre corps est constitutif de
notre identité et de notre personnalité humaine, il l’est aussi de notre
identité surnaturelle d’enfant de Dieu. C’est notre volonté de glorifier
Dieu qui doit conduire le soin que nous portons à notre corps, c’est
notre amour de Dieu qui doit nous conduire à faire ou ne pas faire, à
vouloir ou ne pas vouloir. Ce n’est pas la maîtrise du corps qui nous
fait désirer Dieu mais le désir de Dieu qui nous fait maîtriser notre
corps.
En ces temps où la vie des hommes semble ne se définir qu’en termes de
compulsivité, l’appel à la maîtrise du corps lancé par saint Paul ne
manque pas d’actualité
Don Bruno Attuyt, curé
Pour rappel : Vous pourrez
suivre la messe présidée par le cardinal Bertone à Mexico, dimanche à 16
h en conclusion de la VIe rencontre Mondiale des Familles et le
pape Benoit XVI adressera un message vidéo en direct et donnera
sa bénédiction.
KTO
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Sources : St Raphaël
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(E.S.M.)
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16.01.2009 -
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