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19 Avril 2005
 

Notre corps n’est pas fait pour la débauche

 

Le 16 janvier 2009 - (E.S.M.) - Méditation sur la deuxième lecture, Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 6,13-15.17-20,  de ce dimanche 18 janvier.

Le Bernin, Rome - Pour agrandir l'image Cliquer

« Notre corps n’est pas fait pour la débauche »

Le 16 janvier 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Méditation sur la deuxième lecture, Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 6,13-15.17-20,  de ce dimanche 18 janvier.

Le corps humain est devenu un véritable objet de culte. Il a ses liturgies, ses pèlerinages, ses dévotions, ses exercices, son ascèse et sa mystique. Il est devenu une idole. Ce n’est pas le corps que dénigre l’Apôtre, ce qu’il fustige c’est cette idolâtrie qui fait le lit de la débauche.

Juste avant notre texte on peut lire dans l’épître au verset 12, « tout est en mon pouvoir, dit-on, mais tout n’est pas valable. Tout est en mon pouvoir, mais je ne me laisserai livrer à aucun pouvoir ». Toute la morale chrétienne est ici résumée. Le christianisme n’est pas la religion du permis et du défendu mais celle de la liberté car il ne saurait y avoir d’amour reçu et donné sans liberté. La seule limite consiste à refuser tout ce qui conduit à un esclavage et un asservissement. Saint Augustin ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit « dilige et quod vis, fac ; aime et fais ce que tu veux » (Commentaire de la première épître de Jean, traité VII,8). Oui, celui qui aime peut faire tout ce qu’il veut, mais parce qu’il aime il ne voudra pas faire n’importe quoi.

C’est dans ce cadre que saint Paul en appelle au refus de la débauche. Ce refus repose sur le principe objectif de l’Incarnation-Rédemption, sacrement de l’amour de Dieu pour l’humanité, et sur le principe subjectif de notre amour de Dieu qui nous pousse à vouloir lui rendre gloire y compris dans notre corps. L’amour dont il s’agit ici n’est pas un simple mouvement de volonté ni même l’expression d’un sentiment ou d’une sensation, il s’agit de quelqu’un, l’Esprit Saint, troisième personne de la Sainte Trinité, qui habite en notre âme par les vertus théologales de Foi, d’Espérance et de Charité et qui renforce nos facultés humaines et notre esprit de service par ses dons et ses charismes. Dès lors, de la même façon que notre corps est constitutif de notre identité et de notre personnalité humaine, il l’est aussi de notre identité surnaturelle d’enfant de Dieu. C’est notre volonté de glorifier Dieu qui doit conduire le soin que nous portons à notre corps, c’est notre amour de Dieu qui doit nous conduire à faire ou ne pas faire, à vouloir ou ne pas vouloir. Ce n’est pas la maîtrise du corps qui nous fait désirer Dieu mais le désir de Dieu qui nous fait maîtriser notre corps.

En ces temps où la vie des hommes semble ne se définir qu’en termes de compulsivité, l’appel à la maîtrise du corps lancé par saint Paul ne manque pas d’actualité

Don Bruno Attuyt, curé

Pour rappel : Vous pourrez suivre la messe présidée par le cardinal Bertone à Mexico, dimanche à 16 h  en conclusion de la VIe rencontre Mondiale des Familles et le pape Benoit XVI adressera
un message vidéo en direct et donnera sa bénédiction. KTO

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Sources  : St Raphaël -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  16.01.2009 - T/Brèves

 

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