6e RMF : Cardinal Antonelli affirme '
la famille est l’école la plus efficace d’humanité' |
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Le 16 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- La VIe Rencontre mondiale des familles a été inaugurée
le 14 janvier en présence de plus de 6.000 personnes – dont le cardinal
Tarcisio Bertone en qualité de légat du pape Benoît XVI, le président du
Conseil pontifical pour la famille, le cardinal Ennio Antonelli; le
président de l’épiscopat mexicain, Mgr Carlos Aguilar Retes;
l’archevêque de Mexico, le cardinal Norberto Rivera Carrera, et le
président de la République.
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6e RMF : Cardinal Antonelli affirme '
la famille est l’école la plus efficace d’humanité'
MEXIQUE - VI Rencontre mondiale des familles - “Il est certain
que la famille représente un grand bien pour l’individu et pour la société”
affirme le cardinal Ennio Antonelli durant la présentation de l’événement
Le 16 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
La
VIe Rencontre mondiale des familles a été inaugurée le 14 janvier en
présence de plus de 6.000 personnes – dont le secrétaire d’Etat du
Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone en qualité de légat pontifical
pape Benoît XVI, le
président du Conseil pontifical pour la famille, le cardinal Ennio
Antonelli; le président de l’épiscopat mexicain, Mgr Carlos Aguilar Retes;
l’archevêque de Mexico, le
cardinal Norberto Rivera Carrera, et le président
de la République, Felipe Calderón Hinojosa. Cet événement s’achèvera
dimanche 18 lors de la messe de clôture. La rencontre prévoit 3 moments
forts : le Congrès théologico-pastoral, la fête des témoignages et la
concélébration eucharistique solennelle.
Le cardinal Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille,
après avoir souhaité la bienvenue à tous et remercié les personnes qui ont
collaboré à la réussite de cette initiative, a rappelé aux personnes
présentes que “la famille est l’école la plus efficace d’humanité
de vie
chrétienne, elle transmet les valeurs humaines et chrétiennes à sa manière
parce qu’elle se fonde sur l’exemple et sur le témoignage, sur l’expérience
et sur l’exercice quotidien”. En particulier, a continué le cardinal, une
certitude se confirmera durant la rencontre : “la famille représente un
grand bien pour la personne et pour la société”. Mais cette mission de la
famille ne manque pas de difficultés, comme “l’urgence éducative et la
fracture entre les générations”, comme l’a bien expliqué le Saint Père
Benoît XVI dans
la
Lettre au diocèse de la ville Rome du 21 janvier 2008. “Cette lecture
de la situation culturelle contemporaine faite par le Saint Père confirme
combien le thème de cette Rencontre mondiale des familles est actuel et nous
stimule à nous engager avec confiance, intelligence, amour et persévérance,
confiant dans la grâce de Dieu et dans les exigences profondes du cœur
humain”, a conclu le président du Conseil pontifical pour la famille.
“Le Mexique ouvre ses portes et, en même temps, ouvre son cœur, un cœur
généreux qui a forgé cette patrie à partir de sa culture indigène, à travers
la richesse du métissage, jusqu’aux réalités modernes, parfois pleine de
douleur pour la migration et parfois pleine de joie pour la consolidation
d’un plus grand bien être pour les générations à venir”. Ce sont les paroles
de bienvenue prononcées par l’archevêque de Mexique, le cardinal Norberto
Rivera, dans son
message. Le cardinal a invité les participants à
“contempler la famille comme un don pour la société humaine, une société qui
doit marcher éclairée par des valeurs spirituelles et soutenue par des
valeurs humaines”, et à considérer la famille non seulement comme une
réalité ecclésiale mais aussi comme une institution divine et humaine. C’est
pourquoi, “reconnaître et aider cette institution est un des plus grands
services que l’on peut aujourd’hui prêter au bien commun et au véritable
développement des hommes et de la société”.
Mgr Carlos Aguiar Restes, président de la Conférence épiscopale mexicaine a
mis en évidence le fait que la famille a été et est un lieu où l’on
s’entraîne aux valeurs civiques. Même si actuellement, “elle souffre de
situations difficiles provoquées par le sécularisme et le relativisme
éthiques, à cause des différentes flux migratoires internes et externes, de
la pauvreté, de l’instabilité sociale et des législations civiles contraires
au mariage qui, en favorisant les contraceptifs et l’avortement, menacent
l’avenir des peuples”. C’est pourquoi il faut avoir confiance en ces jours
qui contribueront à générer “une plus grande conscience de tous les
participants et un plus grand engagement pour travailler en faveur de la
famille, ce qui fera du bien à l’Eglise et à toute la société”.
Enfin, le président de la République, Felipe Calderón Hinojosa, a parlé de
l’importance de la famille comme base sur laquelle l’identité de l’être
humain se construit. Il a invité les participants à créer des liens de
solidarité et à se sentir “responsable non seulement de notre propre destin
mais aussi de celui des autres”. C’est pourquoi, a-t-il affirmé, il est
nécessaire de projeter et de redessiner des politiques qui satisfassent les
nécessités de la famille afin que dans un avenir immédiat, elle puisse jouir
“d’un nouveau scénario qu’aujourd’hui, nous Mexicains, nous sommes en train
de construire”.
Dans son intervention, le président de la République a aussi signalé le lien
qui existe au Mexique entre la rupture des familles et le crime organisé, en
particulier le trafic de drogue. “Aujourd’hui, les familles mexicaines
affrontent un climat et un environnement d’insécurité. Le crime, la violence
et l’exacerbation de la violence menacent la tranquillité de ce à quoi nous
tenons le plus. C’est pourquoi nous avons engagé et nous continuerons à
engager tout le pouvoir de l’Etat contre ceux qui menacent la paix et
prétendent rendre nos enfants esclaves de la drogue”, a-t-il ajouté.
Dans la conclusion de son discours, le président s’est félicité que puisse
surgir de cette rencontre “de nouvelles idées, de nouvelles initiatives, de
nouveaux projets pour faire face aux défis qui se présenteront à nos
familles dans notre société”, rappelant que “le renforcement de
l’institution familiale mérite et a besoin de l’union des capacités et de
l’intelligence de tous, parce que ce n’est qu’en tendant les mains,
seulement en rapprochant les cœurs, seulement en conciliant nos actions que
nous aurons du succès dans le devoir de consolider la famille comme axe du
bien être et du progrès des personnes”.
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VIe Rencontre mondiale des familles à México du 14 au 18 janvier
Sources : www.vatican.va
(RG)-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.01.2009 -
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