Audience Générale de Benoît XVI :
Sainte Véronique Giuliani |
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Le 15 décembre 2010
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(E.S.M.)
- Durant l'audience générale Salle Paul VI, le Pape Benoît XVI a évoqué sainte Veronica Giuliani, une clarisse italienne.
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Le pape Benoît XVI
Audience Générale de Benoît XVI :
Sainte Véronique Giuliani
Synthèse
Le 15 décembre 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Durant l'audience générale Salle Paul VI, le Pape Benoît XVI a évoqué
sainte Veronica Giuliani, une clarisse italienne dont on fêtera le 27 le 350e
anniversaire de la naissance. Dernière de sept sœurs, Ursule naquit à Mercatello et choisit la vie monastique avec deux d'entre elles. En 1677
elle entra à dix sept ans au couvent de Città di Castello, recevant le nom
de Véronique. Avec sa profession solennelle, débuta l'année suivante son
cheminement "pour se configurer au Christ, parsemé de grandes souffrances
et d'expériences mystiques liées à la Passion". En 1716, a poursuivi
Benoît XVI, elle devint abbesse et mourut en 1727 après 33 jours de
douloureuse agonie. Grégoire XVI la canonisa le 26 mai 1839. Les 22.000
pages de son journal permettent de comprendre sa pensée. "La spiritualité
de sainte Veronica Giuliani était christologico-sponsale, c'est à dire de se
sentir aimée du Christ, époux spirituel, et de répondre de mieux en mieux à
cet amour. Elle offrait ses prières et ses sacrifices pour le Pape, son
évêque et les prêtres, les pauvres et les âmes du purgatoire vivant en
profonde participation l'amour souffrant de Jésus. Elle en arriva à supplier
le Christ d'être crucifiée avec lui".
Puis le Saint-Père a rappelé que cette mystique, "convaincue de
participer au Règne, invoquait tous les saints du paradis pour qu'ils
viennent à l'aide de son cheminement spirituel dans l'attente de la
béatitude éternelle, aspiration de toute sa vie terrestre. Les moments forts
de l'expérience mystique de Veronica allaient de pair avec les évènements
salvifiques célébrés par la liturgie, en accord avec la proclamation et
l'écoute de la Parole. L'Ecriture illuminait, purifiait et confirmait son
expérience, la rendant ainsi ecclésiale. Non seulement elle s'exprimait avec
les mots de l'Ecriture, mais elle en vivait". Veronica Giuliani, qui "se
révéla aussi un témoin de la puissance et de la beauté de l'amour
divin...eut de même une grande intimité avec la Vierge Marie". Elle nous
invite, a conclu Benoît XVI, "à faire mûrir dans notre vie chrétienne
l'union avec le Seigneur, en nous abandonnant avec une totale confiance à sa
volonté. Elle nous invite à faire grandir notre union avec l'Eglise, épouse
du Christ, et à participer à l'amour souffrant du Crucifié pour le salut des
pécheurs. Elle nous invite à tendre vers le paradis, but de notre pèlerinage
terrestre, où nous vivrons tous ensemble dans la joie de la pleine communion
avec Dieu, à nous nourrir chaque jour de la Parole qui réchauffe chaque cœur
et oriente l'existence. Les dernières paroles de la sainte sont la synthèse
de son expérience mystique: J'ai trouvé l'amour, l'Amour qui s'est laissé
voir!".
►
Texte intégral
Texte original du
discours du Saint Père
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L’UDIENZA GENERALE
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Sources : www.vatican.va
20101215 (450)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.12.2010 -
T/Benoît XVI
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