Benoît XVI enseigne comment lire la
bible avec simplicité |
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Cité du Vatican, le 15 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Après l' "intervallum" de 10h, les évêques ont été
informés par Mgr Eterovic que le "Président" du synode, c'est à dire le
pape Benoît XVI, souhaitait s'adresser à l'assemblée.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI enseigne comment lire la bible avec simplicité
Le pape intervient lors des travaux du synode -
Lu sur L’Osservatore Romano
Le 15 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Au terme de la pause, à la reprise de la XIVe Congrégation Générale, le
Saint-Père Benoît XVI est intervenu avec une réflexion sur le thème du
Synode. En partant du travail qu’il a effectué pour porter à terme la
rédaction de son livre “Jésus de Nazareth”, le Saint-Père s’est
arrêté sur les critères fondamentaux de l’exégèse biblique, sur les risques
d’une approche séculariste et positiviste des Saintes Écritures et sur la
nécessité d’une relation étroite entre exégèse et théologie.
C'est à la surprise de tous que Benoît
XVI est intervenu au Synode général des Évêques par un discours écrit
qui a duré 8 minutes dans lequel il a souligné les risques que court
l'Église par une lecture positiviste et sécularisée des Saintes Écritures.
Pour mieux comprendre la Bible même du point de vue de la foi nous nous
servons de l'exégèse avec une formation complète. La méthode historico-critique est positive, mais a besoin d'être complétée. C’est ce
qu’a dit le pape en intervenant hier matin, mardi 14 octobre, à la
quatorzième congrégation générale du Synode.
Son intervention s'est référée en substance, au document sur
l’interprétation de la Bible dans l'Église publiée par la Commission
Biblique Pontificale en 1993, avec à sa tête, le Saint-Père, alors cardinal
Ratzinger préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Il faut faire attention aux risques de l’exégèse exclusivement
historico-critique, a dit le pape Benoît XVI en parlant après l'intervalle
des travaux et presque en faisant écho à ce texte important. Nous avons
écouté tout le bien possible qui peut dériver de l’exégèse - a-t-il
poursuivi
- mais nous devons considérer aussi son risque. La méthode historico-critique aide à comprendre que le texte sacré n'est pas une mythologie, mais
une véritable histoire, elle aide à saisir l'unité profonde de toute l'Écriture. Avec des
contributions souvent de très haut niveau académique, elle aide à percevoir
toute la réalité du fait, mais peut mener à penser à la Bible comme un livre
qui concerne seulement le passé.
Le Saint Père Benoît XVI a saisi l'occasion de son intervention pour citer
son livre "Jésus
de Nazareth" et a ensuite fait référence à la constitution dogmatique
sur la révélation, "Dei
Verbum". Si on
compare l'herméneutique de la foi - a-t-il dit encore - s'affirme à la place
l'herméneutique positiviste ou séculariste, selon lequel le divin n'apparaît
pas dans l'histoire.
Et on réduit tout à l’humain, comme dans l'actuel mainstream de
l’exégèse en Allemagne, qui nie la résurrection du Christ et le fondement de
l'Eucharistie par le Fils de Dieu.
Selon le pape le dualisme qui actuellement sépare la théologie et l’exégèse
n’a pas de raison d'être : une théologie qui ne se base pas sur
l’interprétation de l'Écriture est une théologie sans fondement, comme n'a
pas de fondement l’exégèse qui n’est pas théologique.
Pour en venir à la pratique - a conclu Benoît XVI - nous devrions élargir la
formation des futurs exégètes.
Texte intégral
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Réflexion de Benoît XVI à la Quatorzième Congrégation Générale
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
(©L’Osservatore Romano)
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.10.2008 -
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