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Benoît XVI a invité les jeunes à se laisser conquérir par le Christ
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ROME, le 15 octobre 2006 -
(E.S.M.) - A la fin de son homélie lors de la messe de
canonisation de quatre bienheureux, le pape Benoît XVI s'est adressé
tout particulièrement aux jeunes.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI a
invité les jeunes à se laisser conquérir par le Christ
A la fin de son homélie lors de la messe de canonisation de quatre
bienheureux, le pape Benoît XVI s'est adressé aux jeunes en leur souhaitant
que le témoignage exemplaire de ces quatre nouveaux saints les éclaire et
les encourage afin qu'ils se laissent conquérir par le Christ de son regard
plein d'amour.
"Chers frères et soeurs, rendons grâce au Seigneur
pour le don de la sainteté qui resplendit dans l'Église avec une singulière
beauté", a déclaré Benoît XVI dans la dernière partie de son homélie. "Jésus
nous invite comme ces Saints aussi, à le suivre pour avoir en héritage la
vie éternelle. Que leur témoignage exemplaire éclaire et encourage les
jeunes spécialement, pour qu'ils se laissent conquérir par le Christ, de son
regard plein d'amour.
Que Marie, Reine des Saints suscite au
sein du peuple chrétien, des hommes et des femmes comme Saint Rafael Guizar
y Valencia, Saint Filippo Smaldone, Sainte Rose Venerini et Sainte Théodore
Guérin, prêts à tout abandonner pour le Royaume de Dieu, conclut Benoît XVI,
disposés à faire propre la logique du don et du service, la seule qui sauve
le monde. Amen!"
Nous abordons ici
la suite des portraits des quatre bienheureux canonisés aujourd'hui.
(voir 1ère et 2ème partie, les 10 et 12 octobre 2006)
Dimanche, 15 octobre 2006, XXVIIIe dimanche du
temps « per annum », à 10 heures le Saint-Père Benoît XVI a célébré l’Eucharistie
sur le parvis de la Basilique Vaticane et a procèdé à la canonisation de
quatre bienheureux : Raphaël Guizar Valencia (1878-1938), évêque (cf
10/10/2006); Philippe Smaldone (1848-1923), prêtre, fondateur de la
Congrégation des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs (cf 12/10/2006);
Rosa Venerini (1656-1728), vierge, fondatrice de la Congrégation des Pieuses
Mères Vénérini ; Théodore Guérin (Anne-Thérèse) (1798-1856! ), vierge,
fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Providence de Sainte Marie «
ad Nemus » (v.d. Saint Mary of the Woods).
Rosa Venerini est née à
Viterbe le 9 février 1656. Dès sa jeunesse elle cherche la voie à parcourir
pour servir Dieu et son prochain, et fait une brève expérience de la vie
cloîtrée. Après la mort de ses parents et d’un frère, à 24 ans Rosa commence
à inviter dans la maison paternelle les jeunes filles et les femmes du
voisinage pour réciter ensemble le Rosaire. Elle s’aperçoit qu’elles vivent
dans une impressionnante pauvreté financière, culturelle et morale. Après
une longue réflexion, sous la direction des Pères Jésuites, le 30 août 1685
Rosa ouvre l’Ecole des Pieuses Mères Venerini: la première école publique
féminine en Italie, pour une éducation spirituelle et la saine émancipation
de la femme. Les années suivantes, Rosa fonde de nombreuses autres écoles
dans des régions et villes d’Italie, à la demande des Evêques. En 1713 il
ouvre une école à Rome, visitée par le Pape Clément XI, qui exprime son
contentement et son encouragement pour le grand travail apostolique. Rosa
Venerini meurt à Rome le 7 mai 1728. Aujourd’hui les Pieuses Mères Vénérini
continuent leur mission en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. L’une
des Pieuses Mères Venerini, Lucia Filippini, compte déjà parmi les saints.
Théodore Guérin, dans le siècle Anne-Thérèse, est née à Etables
(France) le 2 octobre 1798. Dès l’âge de 10 ans elle sent le désir de se
consacrer à Dieu, mais c’est seulement à 23 ans, après avoir surmonté une
série de problèmes familiaux, qu’elle réussit à entrer au noviciat des Sœurs
de la Providence à Ruillé-sur-Loire. Le 8 septembre 1825 elle prononce des
vœux temporaires et reçoit le nom de Sœur Théodore, en 1831 elle prononce
ses vœux perpétuels. Grâce à ses capacités d’éducatrice et d’apôtre elle est
nommée supérieure de l’œuvre dans un contexte particulièrement difficile,
dans un quartier mal famé. En 1840 elle est envoyée aux Etats-Unis, à
Vicennes, à la tête d’un petit groupe de sœurs. Une fois arrivée elles sont
expédiées dans une zone déserte et sauvage, dans une situation d’extrême
pauvreté. Les rapports avec l’Evêque sont difficiles. En 1843 Sœur Théodore
revient en France pour avoir des directives sur ce qu’elle doit faire. Le
Conseil généralice décide la séparation de la Mission Américaine de l’ordre,
et Sœur Théodore devient ainsi supérieure générale et fondatrice de la
nouvelle Congrégation des Sœurs de la Providence de Saint Mary of the Woods.
Les incompréhensions de l’Evêque toutefois se poursuivent tant qu’on ne la
dépose pas de sa charge de Supérieure et qu’on ne la dispense pas des ses
vœux. Les autres évêques qui se succèdent la direction du diocèse se
montrent favorables à la religieuse et à sa mission. Sœur Théodora se
dépense jusqu’au bout dans son apostolat, fondant des écoles dans tout
l’état de l’Indiana. Quant elle meurt le 14 mai 1856, elle laisse une
Congrégation nombreuse, vivante, et respectée. Elle a aimé Dieu
profondément, le peuple de Dieu, les Sœurs de la Providence, l’Eglise
catholique romaine et tous ceux qu’elle a rencontrés. Elle n’a jamais exclu
personne de son ministère et de ses prières et a consacré sa vie à faire
connaître Dieu et à enseigner aux personnes à mener une vie meilleure.
Benoît XVI : Messe solennelle et Angélus en cette fête de la sainteté
Texte
intégral:
Homélie de Benoît XVI lors de la canonisation du dimanche 15 octobre
Sources: Vatican -
E.S.M.
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.10.2006 - BENOÎT XVI - Brèves |