Benoît XVI a donné l'exemple, à nous
de le suivre |
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Le 15 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Après cette courte visite du pape Benoît XVI en France, retenons les leçons
qu'il nous a données et passons sans tarder à des
applications concrètes dans nos paroisses!
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Benoît XVI a donné l'exemple, à nous de le suivre
Le 15 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Que nous aura appris, sur le plan liturgique, le voyage de Benoît XVI en
France ? Plusieurs choses, assurément, sur lesquelles beaucoup entretenaient
les idées fausses qu'on avait développées dans certains milieux
ecclésiastiques en prétendant qu'elles étaient le fruit de Vatican II. On a
entre choses appris:
Que les jeunes générations aiment les liturgies dignes, à la fois riches
et sobres. On a cru, à partir des années post-conciliaires, qu'on pourrait
attirer les jeunes à l'église en leur proposant des messes "adaptées", avec
des chants au contenu et à la forme aléatoires et des rites devant répondre
à leurs goûts supposés. Ces messes ont amusé un certain temps les plus naïfs
- parmi lesquels, souvent des adultes! - puis elles ont lassé. "Faire la
fête" et taper dans les mains n'a pas suffit pas à alimenter et à consolider
la foi chrétienne.
Que les fidèles sont capables de redécouvrir et d'apprécier des
célébrations où le silence tient une grande place et où la dignité incite à
lever les yeux vers la "liturgie céleste". On a cru qu'il fallait sans cesse
occuper les fidèles au cours des célébrations: chants, témoignages,
animation, rondes... Tout cela semble bel et bien sur le déclin. On serait
même tenté d'attendre l'ultime numéro d'une revue d'animation liturgique où
il serait enfin dit que pour qu'une messe soit une messe, il suffit de
suivre le Missel de l'Église. Point.
Que l'usage du latin et du chant grégorien ne dérange pas les jeunes
générations qui sont parfaitement capables de comprendre que l'appartenance
à une Église se manifeste aussi par des signes identitaires forts comme, par
exemple, le chant grégorien. Quand on entend certains commentaires faits au
cours des messes de Benoît XVI - qu'ils soient le fait de prêtres ou de
journalistes - on voit que l'usage du latin en liturgie ne semble une
question obsessionnelle que pour une génération de fidèles qui a désormais
allègrement passé la soixantaine.
Que la preuve est faite que le Pape ne cherche pas à imposer des
comportements, mais laisse la liberté (dans le cadre des normes
liturgiques), tout en montrant ses préférences et en expliquant leur portée.
L'exemple de la communion distribuée aux fidèles à genoux et sur la langue
par le Pape est parlant: les prêtres envoyés vers la "prairie" de Lourdes
ont donné l'hostie aux fidèles selon la forme que ceux-ci désiraient.
Que l'unanimité peut se faire autour de liturgies dignement célébrées et
d'où sont écartées toutes les singularités de tel célébrant ou de telle
équipe liturgique.
Retenons les leçons données par le Saint-Père et passons sans tarder à des
applications concrètes dans nos paroisses!
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Benoît XVI à Lourdes

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Sources : PRO LITURGIA
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 15.09.2008 -
T/Lourdes |