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Benoît XVI offre le vin nouveau de son magistère

 

Le 15 juin 2010 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI veut conduire l'Eglise sur une ligne consciente du témoignage chrétien. Il offre le vin nouveau de son magistère.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI offre le vin nouveau de son magistère

Carlo Di Cicco : Aux côtés des prêtres, la semence du renouveau

Le 15 juin 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - L'avenir de l'Eglise commence dès aujourd'hui, après avoir été semé au cours de l'Année sacerdotale arrivée à son terme. Une année opportune et difficile pour les catholiques. Les infidélités, parfois graves, de certains prêtres dans diverses régions du monde ont, en effet, entaché la crédibilité de l'Eglise aux yeux d'un très grand nombre de personnes. Il faudra du temps pour panser la blessure et rien ne pourra plus être comme s'il ne s'était rien passé.

Quelqu'un a parlé d'annus horribilis, mais en réalité ce fut une année de grâce. La graine plantée du renouveau intérieur des prêtres et d'un témoignage plus incisif de l'Evangile apportera ses fruits. Le temps de l'épreuve s'est révélé une occasion pour une croissance de conscience sur le ministère dans l'Eglise. Le sacerdoce ordonné est un bien indispensable pour tout le peuple de Dieu, un bien commun qui peut se perdre s'il est vécu comme un privilège de caste plutôt que comme un esprit de service.

La stupéfaction et la douleur face aux informations relatives aux abus sexuels ont été presque insupportables en raison de la perception de la singularité des prêtres catholiques diffusée dans l'opinion publique. Des hommes, mais ayant une particularité propre, appelés à une tâche qui jette un pont entre l'expérience et le mystère, entre les choses qui sont et celles qui seront. Et pour cette raison, eux-mêmes fascinés par le sacré au point de ne céder à aucune flatterie terrestre. Il s'agissait d'une vision à l'origine de trop grandes attentes, tout aussi démesurées d'ailleurs que le récent désenchantement. Le prêtre catholique ne peut être saisi dans sa vérité qu'en le reliant à Jésus de Nazareth, Fils de Dieu pour les croyants et, pour tous les autres, un homme au service des autres comme jamais aucun autre ne l'a été. La lecture biblique nous offre une vision vraie du prêtre, non pas comme chacun se le représente, mais comme le Christ a "pensé" ceux à qui il laissa la charge de célébrer le mémorial de sa passion, de sa mort et de sa résurrection. "Icône du Christ" - comme les appelle le cardinal-secrétaire d'Etat - les prêtres sont l'image de Dieu qui est amour, de sa miséricorde, de l'amour crucifié. Frères de chaque personne humaine, des hommes et des femmes à aimer et à servir dans un total dévouement, sans attachement ni recherche de leur propre intérêt. Un tel prêtre est une garantie d'humanité qui s'ouvre à une recherche sérieuse de Dieu.

Les débats sur le prêtre, son identité dans les changements historiques, l'obligation ou l'opportunité de son célibat, le lien mystérieux et profond avec l'Eucharistie - signe de Dieu avec nous, gage de vie future - et avec le confessionnal où au nom et avec l'autorité du Christ les péchés sont pardonnés, continueront jusqu'à la fin des temps. De Jésus aussi l'on débattra jusqu'à la fin de l'histoire, mais ce n'est pas tant de débattre du Christ qui change notre vie, que la décision de le suivre ou de l'ignorer. Les prêtres, en général, n'ont pas un meilleur destin que celui qui les a choisis. Ils ont besoin d'une force extraordinaire pour être des intermédiaires visibles de l'invisible, de celui qui reste l'unique pont entre Dieu et l'homme, Jésus Fils de Marie.

En raison de cette proximité qui est la leur à la merveilleuse histoire de l'incarnation, de la mort et de la résurrection de Jésus que nous percevons par intermittence dans sa validité; en raison de la proximité capable de tendresse et de fraternité universelle, je choisis d'être du côté des prêtres. Je choisis d'être de leur côté quand leur humanité est niée, quand la bureaucratie les utilise comme des soutiers de l'esprit, quand on les contraint à une spiritualité désincarnée, quand la théologie biblique du sacerdoce est mise à mal par des théories conservatrices ou par des innovations indiscriminées sans racines, quand ils sont blâmés parce qu'ils partagent les angoisses et les pleurs des pauvres et de ceux qui souffrent, quand ils crient contre toute injustice en payant de leur vie, quand ils font obstacle à tout pouvoir prévaricateur pour défendre les humbles et les faibles. Alors je suis de leur côté parce qu'ils paient un prix à la sequela Christi. Je suis avec les prêtres, mais pas avec qui commet des abus sexuels. Dans ce cas en effet, ils deviennent des bourreaux.

Dans les messages de conclusion du concile à l'humanité voulus par Paul VI on lit: "Il nous semble entendre s'élever de tous les lieux du monde un bruit immense et confus: l'interrogation de tous ceux qui regardent vers le concile et nous demandent avec anxiété: n'avez-vous rien à nous dire?". Eh bien, l'exigence de la question s'est élevée et désormais on demande aux chrétiens un témoignage crédible sur Jésus de Nazareth. Les prêtres sont les animateurs de ce témoignage pour réussir à espérer.

Benoît XVI l'a compris et va dans cette direction: conduire l'Eglise sur une ligne consciente du témoignage chrétien. Il offre le vin nouveau de son magistère.

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 15 juin 2010)
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.06.2010 - T/Benoît XVI

 

 

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