Voir le Pape Benoît XVI à tout prix
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JEUDI 15 JUIN 2006. Le pape
Benoît
XVI
derrière un visage que certains qualifient d’austère, se révèle en réalité un
homme
simple,
doux
, attentif à l’autre. Cette belle histoire en est une illustration.
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Cette photo de Benoît XVI et de Victor a fait le tour du monde.
L’histoire commence le 19 août 2005, en fin d’après-midi, devant l’église Saint-Pantaléon de Cologne. Le Pape Benoît XVI sourit, tend les deux mains pour bénir l’enfant gravement malade que sa mère porte dans ses bras : Victor est chauve, porte un masque sur la bouche, et un appareil auditif. La rencontre dure quelques secondes mais, depuis, le petit Victor n’a plus eu de rechute. Or, depuis l’âge de quatre ans, ce garçon, qui en a maintenant sept, est atteint d’une forme très grave de cancer au cerveau et souffre «
l’enfer sur terre
». Plusieurs séjours à l’hôpital, quatorze chimiothérapies, deux opérations ont laissé leurs séquelles : pour son âge, Victor est trop petit et trop maigre.
Sa mère raconte qu’un prêtre, ami de la famille, a offert un chapelet à Victor : « À l’hôpital il s’est souvent endormi avec le chapelet autour du cou », se souvient sa mère, qui ajoute : « Pendant toutes ces années, la foi nous a beaucoup aidés. »
Puis, lorsqu’il fut question de la venue du pape Benoît XVI à Cologne, pour les JMJ Victor n’eut plus qu’un souhait : « Voir le Pape à tout prix. »
Grâce au prêtre ami, la famille fut placée près de l’endroit où le Pape devait passer. Quand Benoît XVI arriva enfin, il serait presque entré dans l’église sans voir Victor si le prêtre n’avait attiré l’attention du Pape sur l’enfant malade.
Quelques mois plus tard, on put lire dans les journaux : « Un enfant de six ans guéri du cancer par le Pape. » Cependant, la mère de Victor ne veut pas encore parler de miracle, car il faut attendre de cinq à dix ans pour être à peu près sûr d’une guérison complète. Alors, pour le moment, la famille se réjouit de chaque jour qui s’écoule sans souffrance pour Victor et elle espère.
Pour la mère de Victor, le vrai miracle est celui de la rencontre de son fils avec Benoît XVI.
(Extraits de la Semaine religieuse d’Aix-la-Chapelle du 30 avril 2006, traduits par nos soins.)
Source: Abbé Georges de Nantes
Eucharistie sacrement de la miséricorde
- 15.06.2006 - BENOÎT XVI
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