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19 Avril 2005
 

Benoît XVI reçoit les Évêques de la Conférence Épiscopale d'Irlande

 

Le 15 février 2010 - (E.S.M.) - Aujourd'hui et demain, tous les évêques d'Irlande sont réunis au Vatican pour parler de la situation de l'Église dans leur pays.

Le pape Benoît XVI 

Benoît XVI reçoit les Évêques de la Conférence Épiscopale d'Irlande

Synthèse

Le 15 février 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - A 9h30 ce matin, dans Salle Bologna du Palais Apostolique du Vatican, le Saint-Père Benoît XVI a rencontré les Évêques de la Conférence Épiscopale Irlandaise. Des initiatives sont présentées concernant la situation ecclésiale dans ce pays, ainsi que la lettre pastorale de Benoît XVI à tous les membres de l’Église. Avant de rencontrer le Pape, les évêques on participé, dans les Grottes vaticanes, à une messe présidée par le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’État. «Toute épreuve peut devenir un motif de purification et de sanctification, a dit le cardinal Bertone, à condition que le pêcheur reconnaisse sa propre faute ».

Benoît XVI a donc complété ces jours derniers le texte d'une lettre à l'Église d'Irlande avec des instructions claires et très sévères.
"Choqué et peiné" par les deux rapports ministériels sur les abus des prêtres, en Irlande et dans le diocèse de Dublin, dont les conclusions ont été confirmées par les dirigeants irlandais de l'épiscopat, le pape avait assumé publiquement le 11 Décembre dernier des engagements précis envers les victimes: les responsables devront payer, avait-il assuré en annonçant la Lettre pastorale sur le douloureux épisode.

Pour ajouter à l'indignation du pape, il y a le fait que les prêtres coupables (cinquante) ont souvent été simplement réprimandés et déplacés par leurs évêques. Dans un communiqué, le pontife avait de nouveau exprimé "son profond regret pour les actions de certains membres du clergé qui avaient trahi leurs promesses solennelles à Dieu, ainsi que la confiance placée en eux par les victimes et leurs familles et la société en général".

"Le Saint-Père - comme il l'avait dit lui-même - partage l'indignation, la trahison et la honte éprouvée par de si nombreux fidèles en Irlande, et se joint à eux dans la prière pendant cette période difficile dans la vie de l'Église", invitant en même temps les catholiques Irlandais et partout dans le monde à "se joindre à lui dans la prière pour les victimes, leurs familles et tous ceux qui sont touchés par ces crimes odieux."

Dans le texte, on trouve aussi l'assurance "à toutes les personnes intéressées que l'Église continuera à suivre la grave question avec la plus grande attention, afin de mieux comprendre comment ces événements révoltants ont eu lieu, et la meilleure façon d'élaborer des stratégies efficaces, pour d'éviter qu'ils ne se reproduisent".
Le Saint-Siège, du reste, comme cela a été affirmé dans une note du Vatican, prend très au sérieux les questions fondamentales soulevées par le rapport, y compris les questions relatives aux responsables locaux qui avaient la responsabilité ultime dans le soin pastoral des enfants.

Le communiqué du 11 Décembre, qui exprime sans aucun doute "l'attitude et le style du Pape", comme l'a souligné le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, se termine par l'annonce de l'intention du Pape d'adresser une lettre pastorale aux fidèles irlandais, dans laquelle seraient clairement indiquées les initiatives à adopter pour répondre à "la situation", ainsi qu'une dernière invitation du Pape Benoît XVI adressée à tous ceux qui, dit-il, "ont consacré leur vie au service généreux des enfants" afin qu'ils persévèrent "dans leur bonne oeuvre, à l'imitation du Christ , le bon Pasteur".

Si l'on ne prend pas des mesures appropriées, avait dit le pape en 2006 aux évêques irlandais, "le travail appréciable et le dévouement de l'immense majorité des prêtres et des religieux en Irlande finira par être obscurci par les transgressions de certains de leurs confrères".
Le Pape Benoît XVI, avait demandé en particulier aux prélats "d'établir ce qui s'est réellement produit dans le passé, et de prendre toutes les mesures pour s'assurer que ces cas ne se reproduisent pas". Et de "s'assurer que les principes de justice soient pleinement respectés, indemnisant tous ceux qui ont été touchés par ce crime grave". "Ce n'est qu'ainsi - a-t-il conclu - que l'Église en Irlande pourra grandir, plus forte, et être encore plus capables de porter le témoignage de la puissance rédemptrice de la croix du Christ".

Mais au cours des dernières semaines, le pape a dû constater combien cela est malheureusement resté en grande partie lettre morte.
Dans d'autres réalités, au contraire - en particulier aux États-Unis, où le pape en 2008 a fait un voyage mémorable - c'est la ligne de la "tolérance zéro" qui paie, mise au point par Ratzinger quand il était encore préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour surmonter le triste phénomène de prêtres pédophiles.

Depuis la publication des "nouvelles règles" (2001), les nouveaux délits ont été en nette diminution, comme le démontre une étude du "John Jay College", qui constate le "déclin remarquable" des cas signalés depuis le début des années 2000. L'opinion publique ne s'en est pas aperçue, parce que les procès en cours continuent à faire les titres. Sur ce terrain, Benoît XVI est beaucoup plus rigoureux et exigeant que son prédécesseur Jean-Paul II, qui n'avait pas hésité à déposer la hache, y compris devant des hommes d'Église puissants jusque-là considérés comme intouchables, comme l'évêque John Magee, 73 ans, qui avait été avait été le secrétaire privé de trois papes: Paul VI, Jean Paul 1er et Jean Paul II, désormais à la tête du diocèse de Cloyne (Irlande): il aurait en effet omis de prendre des mesures contre deux prêtres de son diocèse accusés d'abus sexuels sur des mineurs et Benoît XVI a déjà choisi son remplaçant, l'archevêque Dermot Clifford.

C'était justement Joseph Ratzinger, comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui avait codifié la politique de "tolérance zéro", en plein accord avec le Sommet des évêques américains réunis à Rome par le Pape Wojtyla.

Le document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi "De delictis gravioribus" définissant les lignes directrices du motu proprio par lequel Jean-Paul II renforçait les pouvoirs de l'ex Saint-Office dans les affaires de violence et de harcèlement, demandait en effet "non seulement d'aider à prévenir des crimes aussi graves, mais aussi de protéger avec les sanctions nécessaires le caractère sacré du sacerdoce".

Benoît XVI rencontre les évêques d'Irlande, communiqué du saint Siège - 16.02.10

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Sources : benoit-et-moi et h2onews

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.02.2010 - T/Benoît XVI

 

 

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