Benoît XVI : Le Christ est notre
unique modèle |
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Le 15 février 2009 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI s'adressant aux pèlerins francophones a
rappelé qu'aujourd’hui, "la Parole de Dieu nous invite à changer notre
regard et à nous rendre disponibles au souffle de l’Esprit. Jésus est
venu purifier l’homme de toutes les formes de dégénérescence et
d’esclavage".
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI : Le Christ est notre
unique modèle
Le 15 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le pape Benoît XVI s'adressant aux pèlerins francophones a rappelé
qu'aujourd’hui, "la Parole de Dieu nous invite à changer notre regard et à
nous rendre disponibles au souffle de l’Esprit. Jésus est venu purifier
l’homme de toutes les formes de dégénérescence et d’esclavage".
"Le Christ est notre unique modèle, souligne Benoît XVI. Puissions-nous
vivre la liberté qu’Il nous offre et être ses témoins convaincus dans notre
vie quotidienne. Avec ma Bénédiction Apostolique".
Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins
francophones
Je suis heureux de vous saluer, chers frères et sœurs francophones, et tout
particulièrement les jeunes du collège Charles Péguy de Paris. Aujourd’hui,
la Parole de Dieu nous invite à changer notre regard et à nous rendre
disponibles au souffle de l’Esprit. Jésus est venu purifier l’homme de
toutes les formes de dégénérescence et d’esclavage. Le Christ est notre
unique modèle. Puissions-nous vivre la liberté qu’Il nous offre et être ses
témoins convaincus dans notre vie quotidienne. Avec ma Bénédiction
Apostolique.
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Angelus de Benoît XVI : Confiance en la Miséricorde Divine
Sixième dimanche
Dimanche 15 février 2009
EXCLUSION ou COMMUNION ?
Le plus grand mal que fait le mal, c'est l'exclusion. Job sur son tas de
fumier, dont nous lisions l'histoire dimanche dernier, le lépreux interdit
d'entrer dans le Temple ou la synagogue
(première lecture), le malade qui se
sent rejeté
(psaume), le père et le fils fâchés qui ne se parlent plus, le
handicap qui fait peur... Les situations sont innombrables et toujours
douloureuses.
Jésus, lui, exclut l'exclusion et abolit le mal, réintégrant
l'homme dans la communion de ses frères. Le lépreux intouchable qui vient le
trouver et que Jésus ose toucher, lui le saint, le pur, retrouve le chemin
de la communauté. La personne de Jésus est plus autorisée et efficace que la
Loi elle-même, puisqu'il purifie le lépreux d'un simple geste, sur une
simple parole, alors que la maladie était réputée incurable et que les
rituels de purification étaient complexes et onéreux. Par cette guérison,
Jésus signifie le début des temps messianiques (cf. Mt 11, 5)
(évangile).
Jésus n'est pourtant pas un magicien : c'est de la croix où il vivra
tragiquement le malheur de l'exclusion que, mystérieusement, il fera sortir
le salut. Jésus est assimilé à un lépreux dans le chant du Serviteur
souffrant lu le Vendredi saint : « II était méprisé, abandonné de tous,
homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on
se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien »
(Is 53, 3).
C'est de la contemplation de Jésus sur la croix où Dieu guérit toute
chair et donne le salut que jaillissent l'action de grâce du psalmiste et la
nôtre. C'est là aussi que naît une conviction profonde, déjà énoncée par
Paul
(deuxième lecture) : quels que soient nos actes, ils ne prennent toute
leur signification que dans la relation aux autres et dans la communion à
Dieu par le Christ.
SANTÉ ET SAINTETÉ
S'il est bien naturel de désirer la santé, il est plus difficile de dire ce
qu'elle est. À notre époque, où le souci de santé revêt une importance
primordiale, certaines définitions de la santé risquent d'être source de
malentendus. À vouloir présenter la santé comme « un état de bien-être
complet, psychologique, social et mental, et pas seulement l'absence de
maladie
(Définition donnée dans le préambule de la Constitution de
l'Organisation mondiale de la santé en 1990). », ne risque-t-on pas de négliger le sens de la vie ? Au nom d'une
certaine « qualité de vie », notre société aimerait s'arroger le droit de
décider qui mérite et qui ne mérite plus de vivre. Or si, comme l'affirme
l'auteur du livre de l'Ecclésiastique, « il n'y a richesse préférable à la
santé », il faut aussi ajouter avec lui, « ni bien-être supérieur à la joie
du cœur »
(Si 30, 16).
L'évangile nous révèle le secret de la bonne santé, source d'allégresse pour
celui qui l'accueille et sait en rendre grâce. Un seul des dix lépreux
purifiés par Jésus, « voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas en
glorifiant Dieu à pleine voix »
(Lc 17, 11-19). Seul le lépreux qui,
avec les
yeux de la foi, reconnaît l'identité de son médecin et écoute sa parole, a
accueilli pleinement la guérison donnée par Jésus : « Relève-toi et va : ta
foi t'a sauvé. » La santé trouve sa perfection dans ce que la Bible appelle
la sainteté dont la source est en Dieu.
Car la santé donnée par le Christ n'est pas d'abord un «
état de bien-être »
inaccessible pour certains - les infirmes, les malades, les handicapés -,
illusoire pour d'autres - ceux qu'on dit bien-portants. Par la foi au
Christ, c'est nous « relever » et marcher en apprenant à voir qui est Dieu.
La santé que le Christ porte à son achèvement, c'est sa vie même donnée en
nourriture de vie éternelle. Cette vie du Christ, chacun de nous l'a déjà
reçue lors de son baptême. Et, lors de chaque eucharistie, nous nous
laissons vivifier par le Christ en communiant à son corps et son sang. La
messe est une rencontre où le Christ nous donne la force de son Esprit «
afin que nous puissions devenir ce que nous avons reçu
(Prière après la communion, 27e dimanche). » Grâce à son
Esprit, nous pouvons ainsi apprendre à vivre dans cette communion d'amour
qui unit le Christ à son Père et qui est la sainteté de Dieu.
Être sain, c'est désirer la sainteté, c'est participer à la vie divine par
le Christ et recevoir de sa plénitude « grâce après grâce »
(Jn 1, 16). Tout
homme est invité à atteindre cette union parfaite avec le Christ et à
répondre ainsi à l'appel universel à la sainteté dans l'Église
(Vatican II,
Lumen
Gentium, chapitre V). : «
Soyez
donc parfaits comme votre Père céleste est parfait »
(Mt 5, 48).
Texte intégral des
paroles du Saint Père
►Angelus
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la vidéo en
Italien
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.02.2009 -
T/Benoît XVI |