Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Jean Paul II et la conversion des modes de vie des chrétiens

 

Le 15 février 2008 - Jean Paul II rappelait aux chrétiens et au monde l’interdépendance entre nos comportements et la misère de millions d’hommes, et les invitait à la conversion de leurs modes de vie.

 Joël Thomas, président du CCFD Pour agrandir l'image: C'est ici

Jean Paul II et la conversion des modes de vie des chrétiens

"Redécouvrir le sens du développement"
Le CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement) consacrera ses quatre prochaines campagnes de Carême à la redécouverte du « sens du développement ». Joël Thomas, président du CCFD, s’en explique

Catholiques en France : Pourquoi avoir choisi ce nouvel axe de réflexion et d’animation sur le sens du développement ?

Joël Thomas : L’encyclique Populorum Progressio inspire l’action du CCFD, qui ne s’inscrit pas dans l’urgence, mais dans le long terme. Vaincre la faim dans le monde, cela ne peut se faire que par le développement. Mais le sens qu’on attribue à ce mot n’est pas le même selon les circonstances, selon qu’on se trouve dans un pays riche ou dans un pays pauvre.
Or depuis la publication de ce texte, il y a quarante ans, beaucoup de choses ont changé dans le monde. Il y a eu l’effondrement du communisme soviétique, la mondialisation, l’émergence de nouvelles puissances économiques, l’explosion de la sphère financière. Les disparités n’ont cessé de croître, entre les pays comme à l’intérieur des sociétés.
De nouveaux défis sont apparus : énergétique, climatique et démographique. En 2050, il y aura neuf milliards d’êtres humains à nourrir, alors que les ressources de notre planète ne sont pas inépuisables et que certaines d’entre elles risquent de disparaître du fait des modifications climatiques. Or les populations les plus pauvres seront les premières touchées comme on le voit déjà au Bangladesh, où les habitants des régions côtières sont menacés par la montée des eaux.
C’est pourquoi nous croyons qu’il est temps de revisiter le «sens» de ce mot de développement, en nous posant la question de savoir ce qu’il recouvre aujourd’hui et à quoi il nous appelle.

L’Église a-t-elle une conception du développement qui lui est propre à faire valoir ?

La notion de développement a longtemps été assimilée à la seule croissance économique d’un pays. Mais les excès d’un ultralibéralisme mettant en péril l’avenir de la planète ont suscité divers mouvements contestant cette vision des choses. Ils sont partisans d’un autre monde, d’un développement durable ou d’une décroissance soutenable.
Pour l’Église, l’homme est premier et le but à atteindre est de lui permettre d’accéder à une vie plus humaine. Elle recherche le développement de tout homme et de tout l’homme, y compris dans sa dimension spirituelle. Déjà, en 1967, dans son encyclique Populorum Progressio, Paul VI soulignait ce caractère éthique et culturel du développement, déclarant qu’il s’agissait là d’une question sociale à dimension mondiale, et il insistait sur le devoir de solidarité des nations les plus riches à l’égard des plus pauvres. Vingt ans plus tard, avec Sollicitudo rei socialis, Jean Paul II rappelait aux chrétiens et au monde l’interdépendance entre nos comportements et la misère de millions d’hommes, et les invitait à la conversion de leurs modes de vie.

Comment comptez-vous remobiliser la conscience des catholiques sur tous ces problèmes ?


Pour toucher les gens il faut du temps et nous voulons aborder ces questions de manière pragmatique. Durant quatre ans, nos équipes diocésaines et nos 15000 bénévoles s’y emploieront, notamment au moment de nos campagnes de Carême. Nous accorderons en particulier une large place à l’écoute des quarante partenaires locaux que nous avons invités à sillonner la France, car nous ne voulons pas donner de définition au développement par nous-mêmes, mais à partir de ce qui se vit sur le terrain. Cette année, l’accent sera mis aussi sur nos modes de consommation. Le Carême est un temps favorable pour cette remise en cause de nos choix individuels et collectifs. Mais c’est aussi la société civile tout entière que nous devons interpeller si nous voulons avoir demain un monde où l’on ne se dispute pas les dernières richesses subsistantes. En cela nous faisons œuvre de paix.

Propos recueillis par Marie-Pascale de Drouas

Le pape Benoît XVI a travaillé sur tous ces sujets qui feront le thème de sa prochaine encyclique qui devrait paraître au mois de mars prochain, probablement le 19, comme annoncé dans la presse italienne. L'Encyclique sociale de Benoît XVI devrait paraître le 19 mars prochain
 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.02.2008 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante